Bonjour, 300.000 Français vivent en Grande-Bretagne dont beaucoup de jeunes, apres Hamid, Yasmina, Ayo, Acene et les autres, c'est le tour a qui? Le modele francais est-il en panne ?
Un million de jeunes Français ont choisi de travailler loin de leur pays. Certains, comme l'essayiste Nicolas Baverez, y voient un signe de déclin. D'autres, une chance pour la France. Témoignages.
QUAND il regarde le verso de sa carte de visite imprimé en japonais, Philippe Jardin n'en revient toujours pas. PDG ! PDG à 33 ans de la filiale «arts de la table» de Villeroy et Boch à Tokyo ! «Dans ce pays, où il faut attendre l'âge de 60 ans pour un tel poste, je surprends tout le monde. Une opportunité de carrière pareille, je ne l'aurais jamais eue aussi vite en France.»
Les jeunes (moins de 35 ans) représentent près de la moitié des 2,2 millions d'expatriés français dispersés aux quatre coins du monde. Des expatriés qui sont de plus en plus nombreux à ne pas vouloir de billet de retour. Selon une étude de Taylor Nelson Sofres, publiée en avril 2005, un Français sur deux installé à l'étranger envisage de ne rentrer qu'à l'âge de la retraite. Ou jamais !
Une hécatombe. La France perd ses pôles d'excellence, ses talents et ses cerveaux, s'alarme Nicolas Baverez dans son dernier livre Nouveau Monde vieille France. Le constat n'est pas nouveau, mais le mouvement ne cesse de s'amplifier. En 2000, un rapport de la commission économique du Sénat observait déjà que la France perdait les meilleurs de ses jeunes entrepreneurs «faute de leur offrir un environnement et des perspectives attractifs». Et l'an dernier le Conseil économique et social reconnaissait de son côté : «La fuite des cerveaux, de plus en plus importante, des pays de l'Europe de l'Ouest vers les Etats-Unis, est une réalité (...). Le pays le plus touché est l'Allemagne (...). Sur 11 000 docteurs formés dans les universités allemandes au cours de l'année 1998-1999, plus de 10% sont partis en études postdoctorales aux Etats-Unis.»
Lorsqu'on les interroge, ces jeunes expatriés nient en bloc qu'ils ont fui leur pays d'origine. S'ils sont salariés d'une multinationale, ou même d'une firme locale, ils assurent en choeur qu'ils sont partis pour leur «enrichissement culturel». L'appât du gain et les facilités matérielles qui leur sont offerts n'arrivent qu'en deuxième position. Seuls ceux qui représentent une profession libérale, ou ceux qui ont décidé de créer leur propre entreprise, reconnaissent d'emblée qu'ils avaient tout simplement «envie de quitter la France».
La suite...
http://www.lefigaro.fr/eco/20060224....la_france.html
A la une de Libération de ce jeudi 11 août on peut lire : France : la jeunesse fout le camp. Pour les 18-30 ans, la France est rigide et sans souplesse estime dans une interview Olivier Galland, sociologue et directeur de recherches au CNRS. En France rien ne va plus : 25% de chômage chez les moins de 30 ans, pas beaucoup de travail non plus pour les sur-diplômés comme Nicolas, chercheur en physique de 25 ans qui explique : La France te forme, elle te paie des études, mais ne te donne pas les moyens d'appliquer ces savoirs..
http://www.clairefx.com/uploads/LIBE...11_extrait.pdf
http://www.clairefx.com/uploads/LIBE...11_extrait.pdf
QUAND il regarde le verso de sa carte de visite imprimé en japonais, Philippe Jardin n'en revient toujours pas. PDG ! PDG à 33 ans de la filiale «arts de la table» de Villeroy et Boch à Tokyo ! «Dans ce pays, où il faut attendre l'âge de 60 ans pour un tel poste, je surprends tout le monde. Une opportunité de carrière pareille, je ne l'aurais jamais eue aussi vite en France.»
Les jeunes (moins de 35 ans) représentent près de la moitié des 2,2 millions d'expatriés français dispersés aux quatre coins du monde. Des expatriés qui sont de plus en plus nombreux à ne pas vouloir de billet de retour. Selon une étude de Taylor Nelson Sofres, publiée en avril 2005, un Français sur deux installé à l'étranger envisage de ne rentrer qu'à l'âge de la retraite. Ou jamais !
Une hécatombe. La France perd ses pôles d'excellence, ses talents et ses cerveaux, s'alarme Nicolas Baverez dans son dernier livre Nouveau Monde vieille France. Le constat n'est pas nouveau, mais le mouvement ne cesse de s'amplifier. En 2000, un rapport de la commission économique du Sénat observait déjà que la France perdait les meilleurs de ses jeunes entrepreneurs «faute de leur offrir un environnement et des perspectives attractifs». Et l'an dernier le Conseil économique et social reconnaissait de son côté : «La fuite des cerveaux, de plus en plus importante, des pays de l'Europe de l'Ouest vers les Etats-Unis, est une réalité (...). Le pays le plus touché est l'Allemagne (...). Sur 11 000 docteurs formés dans les universités allemandes au cours de l'année 1998-1999, plus de 10% sont partis en études postdoctorales aux Etats-Unis.»
Lorsqu'on les interroge, ces jeunes expatriés nient en bloc qu'ils ont fui leur pays d'origine. S'ils sont salariés d'une multinationale, ou même d'une firme locale, ils assurent en choeur qu'ils sont partis pour leur «enrichissement culturel». L'appât du gain et les facilités matérielles qui leur sont offerts n'arrivent qu'en deuxième position. Seuls ceux qui représentent une profession libérale, ou ceux qui ont décidé de créer leur propre entreprise, reconnaissent d'emblée qu'ils avaient tout simplement «envie de quitter la France».
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http://www.lefigaro.fr/eco/20060224....la_france.html
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