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Maroc Cession du réseau Shell :6 à 12 mois pour concrétiser le deal

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  • Maroc Cession du réseau Shell :6 à 12 mois pour concrétiser le deal

    • Le nom des repreneurs potentiels toujours gardé au secret

    «La procédure de vente s’apparentera à un appel d’offres»

    Il aura fallu attendre un trimestre avant que le groupe Shell ne dépêche un représentant officiel pour mettre les points sur les i par rapport à la cession des activités de distribution du groupe en Afrique, en général, et au Maroc en particulier.

    En effet, le vice-président communication de Shell Afrique, Phaldie Kalam, a tenu trois conférences de presse à Casablanca pour répondre aux questions liées à la cession. Celle-ci a fait l’objet de toute une série de rumeurs plus ou moins vérifiées, depuis la publication, en avril dernier, du communiqué annonçant la vente des filiales de Shell dans 21 pays africains. Le Soir échos avait été le premier à publier l’information avant que celle-ci ne devienne officielle. Ce qui lui avait valu une mise au point du patron de Shell du Maroc. La suite des évènements nous aura donné raison.
    Pour le personnel, «la loi marocaine sera appliquée», tranche le vice-président communication de Shell Afrique.
    La première question qui taraude le marché est de savoir qui sera le repreneur de l’affaire. A ce niveau, Kalam n’a fait qu’entretenir le suspense, se contentant de dire que plusieurs «big players» du secteur sont intéressés. Les noms d’Oilibya, à l’échelle du continent, et d’Afriquia et l’ONA au Maroc ont été évoqués devant lui, mais il a assuré que ce n’était que pure spéculation. «La procédure de vente s’apparentera à un appel d’offres. Nous sommes encore en train de présenter le business aux opérateurs intéressés.

    L’étape suivante sera celle de la remise des offres de rachat par les candidats. Nous allons ensuite étudier ces offres et prendre notre décision»
    , explique Kalam. Au départ, le VP des communications de Shell Afrique a indiqué que le deal peut être scellé en deux ou trois blocs. Mais il finira par reconnaître, après l’insistance de l’audience, que le groupe préfère vendre les 21 filiales à un seul opérateur. Qu’en est-il des dates avancées précédemment, notamment le 17 mai pour la cession ? Là aussi, Kalam assure que ce n’est que de la spéculation. «Le deal a encore besoin de 6 à 12 mois pour être concrétisé. Mais nous faisons de notre mieux pour écourter ce délai», note-t-il. Reste à connaître la valeur de la vente. «Au sein du groupe, nous avons fixé une valeur minimale qui demeure confidentielle», précise Kalam.

    L’autre question délicate est celle du personnel qui vient de faire grève la semaine dernière. A ce niveau, Kalam a indiqué que ce dossier sera traité conformément aux conventions collectives et au code du travail marocains. «Les pertes d’emploi seront minimales, car il n’y aura pas de cessation d’activité. Seuls les propriétaires de la société changeront».
    Pour le personnel, «la loi marocaine sera appliquée», tranche le vice-président communication de Shell Afrique.
    Loin de ce discours, le personnel a formulé des demandes claires. 7 mois de salaire pour chaque année travaillée comme gratification liée à la cession et une prime similaire en sus pour les salariés qui seront licenciés, en plus d’une sécurité d’emploi pour dix ans. En entendant ces doléances, Kalam a réitéré que c’est la législation marocaine qui sera appliquée. Si le personnel demande autant de gratification c’est d’une part, parce qu’il estime qu’il a contribué à une augmentation exponentielle de la valeur de la société et d’autre part, car il se réfère aux indemnités reçues par le personnel des filiales que Shell a cédées en Europe. «Il faut comparer des pommes à des pommes. L’indemnité accordée aux salariés dont les structures ont cessé leur activité n’est pas la même pour celles qui resteront opérationnelles», tranche Kalam.

    .lesoir-echos
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