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Ken Livingstone le maire de Londres, très farouche et brillant opposant à Tony Blair a été suspendu pour un mois de ses fonctions de maire pour avoir comparé un journaliste juif à un gardien de camp de concentration.
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Le maire de Londres Ken Livingstone a été suspendu de ses fonctions pendant un mois par la justice britannique pour avoir comparé un journaliste juif à un gardien de camp de concentration. Le tribunal, composé de trois personnes habilitées à juger les plaintes déposées contre des élus locaux, a estimé que l'édile, 60 ans, avait "discrédité" sa ville par de tels propos.
La sentence a surpris les observateurs qui s'attendaient à un simple blâme. Le maire a jugé de son côté qu'elle constituait une atteinte à la démocratie. "Trois membres d'un organisme élus par personne ne devraient pas être autorisés à remettre en cause le vote de millions de Londoniens", a considéré l'intéressé.
Ken Livingstone avait été abordé en février 2005 à la sortie d'une soirée par Oliver Finegold, un reporter du quotidien Evening Standard. A l'annonce de son identité, le journaliste s'était entendu répliquer par le maire, qui qualifie ce journal de "fasciste": "Qu'est-ce que vous avez fait? Etiez vous un criminel de guerre?". Finegold ayant répondu qu'il était juif et qu'il se sentait insulté par cette remarque, Ken Livingstone avait répliqué qu'en l'importunant de la sorte, le journaliste se comportait "comme un gardien de camp de concentration", ajoutant "vous ne faites cela que parce que vous êtes payé pour cela".
Par l'express
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Le maire de Londres Ken Livingstone a été suspendu de ses fonctions pendant un mois par la justice britannique pour avoir comparé un journaliste juif à un gardien de camp de concentration. Le tribunal, composé de trois personnes habilitées à juger les plaintes déposées contre des élus locaux, a estimé que l'édile, 60 ans, avait "discrédité" sa ville par de tels propos.
La sentence a surpris les observateurs qui s'attendaient à un simple blâme. Le maire a jugé de son côté qu'elle constituait une atteinte à la démocratie. "Trois membres d'un organisme élus par personne ne devraient pas être autorisés à remettre en cause le vote de millions de Londoniens", a considéré l'intéressé.
Ken Livingstone avait été abordé en février 2005 à la sortie d'une soirée par Oliver Finegold, un reporter du quotidien Evening Standard. A l'annonce de son identité, le journaliste s'était entendu répliquer par le maire, qui qualifie ce journal de "fasciste": "Qu'est-ce que vous avez fait? Etiez vous un criminel de guerre?". Finegold ayant répondu qu'il était juif et qu'il se sentait insulté par cette remarque, Ken Livingstone avait répliqué qu'en l'importunant de la sorte, le journaliste se comportait "comme un gardien de camp de concentration", ajoutant "vous ne faites cela que parce que vous êtes payé pour cela".
Par l'express
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