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Ces professeurs étrangers recrutés par les facs

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  • Ces professeurs étrangers recrutés par les facs

    Un Prix Nobel américain recruté par une fac parisienne (lire ci-dessous): le symbole est fort et montre que les universités françaises sont capables d'attirer les meilleurs, quitte à aller les chercher à l'étranger. Les écoles de commerce et d'ingénieurs s'étaient lancées dans cette voie dès les années 1990. Les universités les ont imitées.

    La concurrence mondiale croissante conduit les établissements à augmenter le nombre d'enseignants étrangers en leur sein. La pression des classements internationaux joue aussi son rôle. Pour ces derniers en effet, le nombre de citations par article publié ainsi que les récompenses (prix Nobel, médailles Fields, etc.) comptent. Selon Denis Monneuse, sociologue à l'EHESS-CNRS, alors qu'ils étaient encore «marginaux il y a dix ans, les professeurs étrangers représentent désormais plus d'un tiers des professeurs dans les écoles de commerce et d'ingénieurs». Depuis quelques années, les universités recrutent elles aussi régulièrement de grands spécialistes, certes moins médiatiques que le Prix Nobel de Paris-VII.

    La venue d'un chercheur prend deux ou trois ans. «Le monde entier connaît sa valeur, indexé sur ses publications. Le marché des professeurs est un marché global», fait observer Bernard Ramanantsoa, directeur de HEC. Une remarque valable dans des disciplines très concurrentielles comme l'économie, les mathématiques, la physique, la chimie ou la médecine. C'est désormais toute une série d'avantages clés en main qu'il faut pouvoir offrir à ces perles rares. Le salaire est un élément parmi d'autres. Le nombre d'heures d'enseignement, les primes, le nombre de post-doctorants mis à disposition entrent aussi en ligne de compte ainsi que la qualité de l'environnement scientifique et la qualité de vie.

    Comme les écoles de commerce, les universités invitent désormais les chercheurs à une journée de visite, leur montrent les laboratoires. Il s'agit ensuite de leur faire une proposition rapide. Avec la loi sur l'autonomie, les universités ont désormais la possibilité de négocier une décharge horaire ou une prime, ce qui était plus compliqué auparavant. À Cergy-Pontoise ou à Strasbourg, comme dans plusieurs universités françaises, les laboratoires prospectent à l'international et entrent en concurrence avec les Suisses, les Allemands ou les Italiens. Selon Bruno Sire, président de Toulouse-I, la loi sur la liberté et la responsabilité des universités (LRU) est un avantage dans cette compétition grandissante car elle offre «davantage de souplesse». «Nous pouvons enfin jouer dans la même cour que les grandes universités mondiales», explique-t-il. Son université s'apprête à accueillir une des stars de l'économie du développement durable, aujourd'hui en poste à Harvard. Un programme de recherche financé par l'Union européenne et un partenariat avec l'Inra permettent de financer une équipe de jeunes chercheurs qui travailleront avec lui.

    Toulouse-I vient également de débaucher Christian Hellwig, un jeune professeur allemand de macroéconomie en poste à l'université de Los Angeles, et rapatrie trois professeurs français de finance, l'un venant d'Oxford, l'autre de la London Business School, le troisième de la New York University. La question des rémunérations reste, quant à elle, taboue. «Ce qui est certain, c'est que cette concurrence augmente le prix des professeurs…», affirme Bernard Ramanantsoa de HEC confronté à la concurrence accrue de l'université de Dauphine, de l'Insead et de Paris-I.

    Un Prix Nobel à Paris-VII


    Ce mois-ci, George Smoot, Prix Nobel de physique américain en 2006, a donné ses quatre premiers cours à l'université Paris-VII. Le sujet? «The universe and myself». Ce spécialiste mondial de la cosmologie a été embauché cette année comme professeur dans l'université parisienne. «Une belle prise», commente en voisin le président de Paris-VI, Jean-Charles Pomerol. À 65 ans, George Smoot fera cours pour le salaire d'un professeur d'université français, soit 4 500 euros net par mois, une paille par rapport à ce qu'il touchait en Californie. C'est lui qui a décidé de venir à Paris pour créer un centre de cosmologie, comme celui qu'il a su développer ces dernières années à l'université de Berkeley. «Nous allons renforcer les liens entre nos universités», explique l'enseignant qui dirige aussi depuis 2008 un laboratoire coréen. Il a été séduit par la qualité des 75 chercheurs du laboratoire astroparticule et cosmologie (APC) de Paris-VII. Outre des chercheurs de Paris-VII, ce laboratoire regroupe des équipes du CNRS, du CEA et de l'Observatoire de Paris. Le rapprochement entre George Smoot et Paris date de 2002 alors qu'il donnait des conférences au Collège de France. Il a aussi bénéficié d'une chaire d'excellence à Paris-VII.
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    Renommée
    " Les oiseaux ne laissent qu'un chant éphémère ; l'homme passe, mais sa renommée survit. "
    Proverbe Chinois
    Dernière modification par tina6, 19 décembre 2010, 11h32.

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    • #3
      salut tina wach rak hadi ghayba
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        À 65 ans, George Smoot fera cours pour le salaire d'un professeur d'université français, soit 4 500 euros net par mois
        Si c'est vrai, ils sont très mal payés les profs français...
        Georges Smoot à ce salaire fait du bénévolat !
        Dire qu'un joueur de foot de même notoriété qu'un Smoot fait 100 fois plus !

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        • #5
          j ai pas souvenir que les chercheurs soient mieux payés aux us qu en france. À mon époque débutant c etait 33000 annuel dollars aux us. Compte tenu des avantages en france c est une somme modeste pour un poste équivalent.
          La france et surtout paris fait rêver les cadres américains. Pour la qualité de la vie et diffèrent avantages
          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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          • #6
            À mon époque débutant c etait 33000 annuel dollars aux us.
            Ca dépend quelle université et quelle était ton époque !

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            • #7
              texas, l alberta au canada n offrait guère mieux avec un contenu scientifique en dessous. Le froid en prime.
              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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              • #8
                Mais à quelle époque ?...

                33000 dollars/an, c'est quasiment le salaire minimum actuellement...

                Un prof ( un vrai) à l'université fait au minimum 100 K /an. on est loin des 4500 Euros/mois offert à une célébrité de l'envergure de Smoot...

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