Le chef du gouvernement sahraoui appelle l'UE à geler son "Statut Avancé" avec le Maroc
Taleb Omar a demandé mercredi à l'UE de geler le Statut avancé avec le Maroc jusqu'à ce que ce pays "cesse d'être un pays colonialiste".
Intervenant à l'ouverture à Madrid de la 4eme édition des Journées des Universités publiques madrilènes sur le Sahara occidental, le responsable sahraoui a affirmé que le problème de cette ancienne colonie espagnole en particulier et du Maghreb en général est "l'expansionnisme marocain" qui empêche toute solution au conflit sahraoui et la coordination des pays de la région dans des domaines comme la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue".
Cette première journée d'information sur le Sahara occidental, placée sous le thème générique de ôSahara occidental, un agenda en suspens, décolonisation et droits de l'homme", a été marquée par la présence de la militante Sud-africaine Winnie Mandela, de plusieurs académiciens et experts dans ce conflit colonial et de personnalités politiques espagnoles et sahraouies.
Pour le responsable sahraoui, le Maroc est un pays dont la conduite mérite des sanctions, a-t-il indiqué, tout en ajoutant que "l'UE doit suspendre les avantages qu'elle accorde à ce pays dans le cadre du Statut avancé, jusqu'à ce qu'il cesse d'être un pays colonialiste".
Le Chef du Gouvernement a demandé également à l'ensemble européen "d'exclure le Sahara occidental occupé de tout échange commercial avec le Maroc, du moment qu'il s'agit d'un Territoire non autonome, comme reconnu par les services juridiques du Parlement européen et des Nations-Unies".
Il a dénoncé par ailleurs le fait que l'ONU et la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) "n'ont apporté aucune volonté politique ni aidé à la création d'un mécanisme de contrôle et de surveillance des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés", et dénoncé à ce propos la position de la France, qui "a toujours défendu le fait accompli et le colonialisme marocain".
Dans ce sens, il a appelé le gouvernement socialiste espagnol à adopter une "voie constante en soutenant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et le respect des droits de l'homme à travers la MINURSO".
Le responsable sahraoui a formé enfin le v£u que le "drame (du peuple sahraoui) qui a commencé à Madrid" avec les Accords de 1975 entre l'Espagne, le Maroc et la Mauritanie pour le partage du Sahara occidental, trouve sa solution dans la capitale espagnole".
http://www.elmoudjahid.com/accueil/monde/59270.html
Taleb Omar a demandé mercredi à l'UE de geler le Statut avancé avec le Maroc jusqu'à ce que ce pays "cesse d'être un pays colonialiste".
Intervenant à l'ouverture à Madrid de la 4eme édition des Journées des Universités publiques madrilènes sur le Sahara occidental, le responsable sahraoui a affirmé que le problème de cette ancienne colonie espagnole en particulier et du Maghreb en général est "l'expansionnisme marocain" qui empêche toute solution au conflit sahraoui et la coordination des pays de la région dans des domaines comme la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue".
Cette première journée d'information sur le Sahara occidental, placée sous le thème générique de ôSahara occidental, un agenda en suspens, décolonisation et droits de l'homme", a été marquée par la présence de la militante Sud-africaine Winnie Mandela, de plusieurs académiciens et experts dans ce conflit colonial et de personnalités politiques espagnoles et sahraouies.
Pour le responsable sahraoui, le Maroc est un pays dont la conduite mérite des sanctions, a-t-il indiqué, tout en ajoutant que "l'UE doit suspendre les avantages qu'elle accorde à ce pays dans le cadre du Statut avancé, jusqu'à ce qu'il cesse d'être un pays colonialiste".
Le Chef du Gouvernement a demandé également à l'ensemble européen "d'exclure le Sahara occidental occupé de tout échange commercial avec le Maroc, du moment qu'il s'agit d'un Territoire non autonome, comme reconnu par les services juridiques du Parlement européen et des Nations-Unies".
Il a dénoncé par ailleurs le fait que l'ONU et la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) "n'ont apporté aucune volonté politique ni aidé à la création d'un mécanisme de contrôle et de surveillance des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés", et dénoncé à ce propos la position de la France, qui "a toujours défendu le fait accompli et le colonialisme marocain".
Dans ce sens, il a appelé le gouvernement socialiste espagnol à adopter une "voie constante en soutenant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et le respect des droits de l'homme à travers la MINURSO".
Le responsable sahraoui a formé enfin le v£u que le "drame (du peuple sahraoui) qui a commencé à Madrid" avec les Accords de 1975 entre l'Espagne, le Maroc et la Mauritanie pour le partage du Sahara occidental, trouve sa solution dans la capitale espagnole".
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