Alors qu'il sera reçu à l'Elysée, jeudi 27 mai, à l'occasion de l'entrée d'Israël dans l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, fixe dans un entretien au Figaro les deux conditions "essentielles" selon lui à la paix : la reconnaissance de l'Etat juif par les Palestiniens et la démilitarisation de la Cisjordanie.
"On nous demande, et je l'ai accepté, de reconnaître un Etat palestinien comme l'Etat légitime du peuple palestinien. Comment est-il possible que les Palestiniens refusent de reconnaître l'Etat du peuple juif ?" s'interroge le chef du gouvernement israélien.
"APPEL À LA RAISON"
M. Nétanyahou, qui doit rencontrer Barack Obama, mardi à Washington, rappelle que "nous ne pouvons pas répéter les expériences tragiques du Sud Liban et de Gaza pour nous retrouver en Cisjordanie avec des bases établies par des clients de l'Iran, depuis lesquelles des milliers de missiles seront tirés contre le territoire israélien". Il juge que "le Moyen-Orient est une région dangereuse dans laquelle la seule paix qui dure est une paix que vous pouvez défendre", estimant que "sa mission première est d'assurer la survie de l'Etat juif" et que "l'islam radical sera détruit".
Israéliens et Palestiniens ont finalement entamé il y a trois semaines des pourparlers de paix indirects sous l'égide de l'émissaire américain au Proche-Orient, George Mitchell. Benyamin Nétanyahou, qui dirige un gouvernement de coalition dominé par des partis favorables à la poursuite de la colonisation, refuse tout gel de la construction d'implantations juives dans les territoires conquis lors de la guerre de 1967.
Des personnalités juives européennes engagées pour une paix entre Israéliens et Palestiniens ont lancé un "appel à la raison". Le mouvement, intitulé J Call, pour "European Jewish Call for Reason", a été lancé début mai à Bruxelles lors d'une réunion au Parlement européen. Parmi les signataires figurent notamment Elie Chouraqui, cinéaste, Daniel Cohn-Bendit, député Vert européen, Elisabeth de Fontenay, philosophe, Georges Kiejman, ancien ministre et avocat, Bernard-Henri Lévy, philosophe, Pierre Nora, historien.
Interrogé sur cet appel, M. Nétanyahou explique : "Nous avons, au cours de l'année écoulée, levé des centaines de barrages en Cisjordanie pour faciliter la reprise économique chez les Palestiniens. Malheureusement, rien de tout cela n'a été suivi par des mesures réciproques de leur part. En fait, ils ont fait l'inverse. Ils refusent de reprendre des pourparlers directs et ont mis des conditions à la relance de ce dialogue."
Le Monde.fr avec Reuters
"On nous demande, et je l'ai accepté, de reconnaître un Etat palestinien comme l'Etat légitime du peuple palestinien. Comment est-il possible que les Palestiniens refusent de reconnaître l'Etat du peuple juif ?" s'interroge le chef du gouvernement israélien.
"APPEL À LA RAISON"
M. Nétanyahou, qui doit rencontrer Barack Obama, mardi à Washington, rappelle que "nous ne pouvons pas répéter les expériences tragiques du Sud Liban et de Gaza pour nous retrouver en Cisjordanie avec des bases établies par des clients de l'Iran, depuis lesquelles des milliers de missiles seront tirés contre le territoire israélien". Il juge que "le Moyen-Orient est une région dangereuse dans laquelle la seule paix qui dure est une paix que vous pouvez défendre", estimant que "sa mission première est d'assurer la survie de l'Etat juif" et que "l'islam radical sera détruit".
Israéliens et Palestiniens ont finalement entamé il y a trois semaines des pourparlers de paix indirects sous l'égide de l'émissaire américain au Proche-Orient, George Mitchell. Benyamin Nétanyahou, qui dirige un gouvernement de coalition dominé par des partis favorables à la poursuite de la colonisation, refuse tout gel de la construction d'implantations juives dans les territoires conquis lors de la guerre de 1967.
Des personnalités juives européennes engagées pour une paix entre Israéliens et Palestiniens ont lancé un "appel à la raison". Le mouvement, intitulé J Call, pour "European Jewish Call for Reason", a été lancé début mai à Bruxelles lors d'une réunion au Parlement européen. Parmi les signataires figurent notamment Elie Chouraqui, cinéaste, Daniel Cohn-Bendit, député Vert européen, Elisabeth de Fontenay, philosophe, Georges Kiejman, ancien ministre et avocat, Bernard-Henri Lévy, philosophe, Pierre Nora, historien.
Interrogé sur cet appel, M. Nétanyahou explique : "Nous avons, au cours de l'année écoulée, levé des centaines de barrages en Cisjordanie pour faciliter la reprise économique chez les Palestiniens. Malheureusement, rien de tout cela n'a été suivi par des mesures réciproques de leur part. En fait, ils ont fait l'inverse. Ils refusent de reprendre des pourparlers directs et ont mis des conditions à la relance de ce dialogue."
Le Monde.fr avec Reuters
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