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Tspnga : "On ne met pas les joueurs français dans les meilleures conditions"

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  • Tspnga : "On ne met pas les joueurs français dans les meilleures conditions"

    Jo-Wilfried Tsonga avait eu le plus grand mal à se défaire de l'Allemand Brands pour son entrée dans le tournoi, dimanche 23 mai.

    Jeudi 27 mai au matin, la pluie empêchait encore la reprise des matches à Roland-Garros. Et retardait peut-être d'autant l'élimination de Gaël Monfils, qui a dû repousser trois balles de match contre l'Italien Fognini avant que la nuit n'interrompe la partie (2-6, 4-6, 7-5, 6-4, 5-5). On ne la souhaite pas, mais une défaite du Parisien noircirait le bilan déjà très mitigé des Français dans ces Internationaux de France.

    Jo-Wilfried Tsonga, lui, a mis le feu aux poudres, mercredi, en incriminant les organisateurs et la fédération : "On se plaint de ne pas avoir assez de bons joueurs en France, mais on ne les met pas toujours dans les meilleures conditions", a accusé le Manceau, après sa victoire contre Ouanna au deuxième tour de Roland-Garros. A l'origine de la colère du Français, la programmation de son premier match, dimanche : "Je ne voulais pas jouer ce jour-là. J'avais calculé ma préparation pour lundi ou mardi. (...) J'avais demandé absolument à ne pas jouer dimanche, donc je suis un peu déçu."
    Pour Tsonga, le problème est français : "Je pense que Murray, à Wimbledon, on tient compte du moment où il veut jouer." Et dépasse le seul cadre de la porte d'Auteuil : "En Coupe Davis, on ne joue pas forcément dans la ville, où on voulait jouer, et en tant que numéro un français, je ne peux pas décider quand j'entre dans le tournoi qui est chez moi !" a-t-il encore déploré.
    "VINGT-QUATRE HEURES, C'EST IMPORTANT"
    La prestation de Tsonga, dimanche, avec une difficile victoire en cinq sets contre l'Allemand Brands – un match médiocre de plus de trois heures – donne pour partie raison au Français, qui a ensuite montré de bien meilleures dispositions contre Ouanna (victoire 6-0, 6-1, 6-4). Moins heureux, Richard Gasquet n'a pas passé le premier tour, éliminé difficilement par Murray, deux jours à peine après avoir remporté le tournoi de Nice. Visiblement à court de carburant, le Français pense lui aussi que la programmation a pesé en sa défaveur : "Vingt-quatre heures, c'est important, cela aurait fait la différence, mais je savais avant le début du tournoi que j'étais susceptible de jouer le lundi ou le mardi. Il fallait un peu de chance. Je n'en ai pas eu."
    Les organisateurs de Roland-Garros doivent-ils dès lors accorder un traitement de faveur aux joueurs tricolores ? Dans la chronique qu'il tient dans L'Equipe, l'ancien champion Matts Wilander appuie la requête des joueurs français "à 200 %". "A l'exception peut-être de l'Open d'Australie, je ne connais pas d'organisateur de tournoi qui n'ait pas, dans la mesure du possible, fait tout ce qu'il pouvait pour 'favoriser' ses joueurs nationaux". Et Wilander de rappeler comment le tournoi de Stockholm a soudainement adopté en 1980 une surface beaucoup plus lente pour le bonheur de Björn Borg…
    On n'en attend pas tant des organisateurs de Roland-Garros. Quoi qu'il en soit, sur la trentaine de joueurs qui ont commencé le tournoi seuls huit sont encore en lice ce mardi à midi.

    Le Monde



    AP/Laurent Baheux
    Jo-Wilfried Tsonga avait eu le plus grand mal à se défaire de l'Allemand Brands pour son entrée dans le tournoi, dimanche 23 mai.
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