Rien ne va plus entre l'Egypte et l'Algérie. Après les déboires d’Orascom Telecom dans la téléphonie mobile, c’est un autre groupe égyptien qui rencontre des difficultés en Algérie. Hamid Temmar a annoncé, jeudi 27 mai, le gel du projet du groupe industriel El Izz Steel de réaliser un complexe sidérurgique à Jijel pour un investissement de 1,25 milliards de dollars.
Selon Hamid Temmar, ArcelorMittal Annaba est Cevital sont intéressés pour reprendre le projet. Evoquant les raisons d’une telle décision, le ministre a répondu : « la crise financière et le football ». C'est la première fois depuis le match du 14 novembre au Caire qu'un membre du gouvernement évoque publiquement un lien entre les tensions économiques algéro-égyptiennes et le football.
Ce complexe qui devait être installé dans la zone industrielle de Bellara à El Milia, au sud-est de la ville de Jijel, devait avoir une capacité de 1,5 millions de tonnes de ronds à béton par an. Sa réalisation devait durer 30 mois et il devait créer 1.700 emplois.
Ce projet devait permettre à l'Algérie de réduire ses importations de rond à béton qui avaient atteint 3 milliards de dollars en 2008. Des importations qui devraient continuer à augmenter à cause de la forte demande sur le marché national, tirée par les programmes de construction de logements et d'infrastructures de base. La demande nationale avoisine les 4 millions de tonnes alors que le complexe sidérurgique d'El Hadjar peine à produire plus d'un million de tonnes.
© TSA 27/05/2010
------------------------------------------------------
Selon Hamid Temmar, ArcelorMittal Annaba est Cevital sont intéressés pour reprendre le projet. Evoquant les raisons d’une telle décision, le ministre a répondu : « la crise financière et le football ». C'est la première fois depuis le match du 14 novembre au Caire qu'un membre du gouvernement évoque publiquement un lien entre les tensions économiques algéro-égyptiennes et le football.
Ce complexe qui devait être installé dans la zone industrielle de Bellara à El Milia, au sud-est de la ville de Jijel, devait avoir une capacité de 1,5 millions de tonnes de ronds à béton par an. Sa réalisation devait durer 30 mois et il devait créer 1.700 emplois.
Ce projet devait permettre à l'Algérie de réduire ses importations de rond à béton qui avaient atteint 3 milliards de dollars en 2008. Des importations qui devraient continuer à augmenter à cause de la forte demande sur le marché national, tirée par les programmes de construction de logements et d'infrastructures de base. La demande nationale avoisine les 4 millions de tonnes alors que le complexe sidérurgique d'El Hadjar peine à produire plus d'un million de tonnes.
© TSA 27/05/2010
------------------------------------------------------
Commentaire