Difficile à croire qu'en l'an 2010, le poste de Chef de gouvernement d'une nation est hérité d'office. A moins d'un concours de circonstances exceptionnelles, le royaume connaît déjà son futur président qui entrera en charge dans des décennies d'années.
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Al Hoceima, le 29 juillet 2009. Mohammed VI s’adresse à la nation à l’occasion de la fête du trône. Mais avant même de commencer, ce discours devient déjà historique. A droite du roi Mohammed VI en effet, un petit bonhomme en costume bleu marine attire l’attention de tout le monde. Le prince héritier assistait ce jour-là à son tout premier discours officiel. Pendant près d’un quart d’heure, il est resté sagement assis sur son siège, montrant de temps à autre quelques signes d’impatience. “Contrairement à Hassan II, Mohammed VI puis Moulay Hassan sont nés princes héritiers”, note ce professeur de droit constitutionnel. Au lendemain de l’indépendance en effet, Mohammed V a attendu le 9 juillet 1957 pour proclamer officiellement son fils aîné (28 ans à l’époque) en tant que prince héritier. Quelques années plus tard, Hassan II verrouillait définitivement le mode de transmission du trône chez les Alaouites. L’article 20 de la Constitution stipule, en effet, que “la Couronne du Maroc et ses droits constitutionnels sont héréditaires et se transmettent de père en fils aux descendants mâles en ligne directe et par ordre de primogéniture de Sa Majesté le roi Hassan II”. L’expression “père de la nation” prend ainsi tout son sens. De son vivant, le roi peut également désigner son successeur parmi ses autres fils mais Hassan II ne s’y est jamais hasardé. En tant que prince héritier, Moulay El Hassan devra bientôt commencer à représenter son père lors des évènements locaux et internationaux, voire à effectuer des voyages initiatiques un peu partout dans le monde. Mohammed VI avait par exemple effectué sa première “tournée africaine” à l’âge de 17 ans. Et à chaque fois, Hassan II veillait à ce que des militaires, des intellectuels et des responsables politiques de différents bords l’accompagnent durant ces voyages. Le prince héritier est ensuite censé occuper, à partir d’un certain âge, des postes officiels de responsabilités. Mohammed VI a par exemple été coordinateur des bureaux et services de l’État-Major général des Forces armées royales avant de devenir général de division en 1994. Mohammed VI suivra-t-il le même chemin dans l’éducation de son fils ? Le gardera-t-il dans son ombre ou le poussera-t-il à assumer pleinement ses responsabilités d’héritier du trône ? Réponse dans quelques années.
Source:Tequel
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Al Hoceima, le 29 juillet 2009. Mohammed VI s’adresse à la nation à l’occasion de la fête du trône. Mais avant même de commencer, ce discours devient déjà historique. A droite du roi Mohammed VI en effet, un petit bonhomme en costume bleu marine attire l’attention de tout le monde. Le prince héritier assistait ce jour-là à son tout premier discours officiel. Pendant près d’un quart d’heure, il est resté sagement assis sur son siège, montrant de temps à autre quelques signes d’impatience. “Contrairement à Hassan II, Mohammed VI puis Moulay Hassan sont nés princes héritiers”, note ce professeur de droit constitutionnel. Au lendemain de l’indépendance en effet, Mohammed V a attendu le 9 juillet 1957 pour proclamer officiellement son fils aîné (28 ans à l’époque) en tant que prince héritier. Quelques années plus tard, Hassan II verrouillait définitivement le mode de transmission du trône chez les Alaouites. L’article 20 de la Constitution stipule, en effet, que “la Couronne du Maroc et ses droits constitutionnels sont héréditaires et se transmettent de père en fils aux descendants mâles en ligne directe et par ordre de primogéniture de Sa Majesté le roi Hassan II”. L’expression “père de la nation” prend ainsi tout son sens. De son vivant, le roi peut également désigner son successeur parmi ses autres fils mais Hassan II ne s’y est jamais hasardé. En tant que prince héritier, Moulay El Hassan devra bientôt commencer à représenter son père lors des évènements locaux et internationaux, voire à effectuer des voyages initiatiques un peu partout dans le monde. Mohammed VI avait par exemple effectué sa première “tournée africaine” à l’âge de 17 ans. Et à chaque fois, Hassan II veillait à ce que des militaires, des intellectuels et des responsables politiques de différents bords l’accompagnent durant ces voyages. Le prince héritier est ensuite censé occuper, à partir d’un certain âge, des postes officiels de responsabilités. Mohammed VI a par exemple été coordinateur des bureaux et services de l’État-Major général des Forces armées royales avant de devenir général de division en 1994. Mohammed VI suivra-t-il le même chemin dans l’éducation de son fils ? Le gardera-t-il dans son ombre ou le poussera-t-il à assumer pleinement ses responsabilités d’héritier du trône ? Réponse dans quelques années.
Source:Tequel
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