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MENACE SUR LA SANTÉ PUBLIQUE
Cigarette et narguilé font un tabac
Le tabac, est un phénomène qui prend, chaque jour que Dieu fait des proportions inquiétantes. Un mal qui, non seulement nuit à la santé, mais également aux « bourses », puisque la moyenne de dépenses d’un fumeur est de 3 500 DA par mois. Ils sont jeunes, moins jeunes, et même vieux à s’adonner à ce poison. Ce « suicide à petit feu » comme le qualifient les spécialistes de la santé, n’épargne personne désormais.
Le tabagisme cause le décès annuellement de 5 millions de personnes s’adonnant à la cigarette et 600 000 non-fumeurs exposés à la fumée du tabac dans le monde. Si certain y voient une évasion d’un quotidien stressant, d’autres en ignorent les réelles raisons et surtout les conséquences. En tout état de cause, la cigarette, de par sa composition chimique fait plus de mal que de bien.
Elle est classée par l’Organisation mondiale de la santé parmi les drogues les plus dangereuses, ainsi que sur la technique de désintoxication tabagique par acupuncture. Jusqu’ici, ni les rencontres scientifiques, ni les journées de sensibilisation organisées ici et là, ni moins encore l’interdiction de fumer dans certains espaces publics n’ont réussi, à diminuer le nombre de fumeurs dans notre pays.
Bien au contraire, ce nombre ne cesse de s’accroître. Selon les statistiques présentées, mercredi à Batna, par des spécialistes lors des 1ères Journées nationales médicales sur les maladies dues au tabagisme, le nombre d’Algériens fumeurs réguliers serait de vingt-neuf (29) pour cent, parmi lesquels 30 % auraient moins de 50 ans. Ajoutant à cela les 30 000 cas nouveaux de cancer qui sont annuellement enregistrés en Algérie.
Intervenant à ce rendez- vous, les spécialistes ont souligné que le cancer du poumon, dû à 90 % au tabagisme, vient en tête de ces tumeurs malignes avec une prévalence de 25 cas pour 100 000 personnes, dont les 9 dixièmes sont des hommes. Présentées au cours d’une conférence de presse animée par le Dr. Abdelhak Ababsa Mouaki, président du Comité scientifique de cette rencontre de deux jours, ces statistiques se référant à l’année 2009, estiment à environ un milliard le nombre de paquets de cigarettes vendus annuellement en Algérie et à 500 millions celui des sachets de tabac à chiquer, soit l’équivalent de 22 milliards de dinars.
Le même intervenant a assuré «la progression au cours des dernières années, parmi les jeunes, du tabagisme au narguilé » qui serait, selon lui, « pire que la cigarette puisqu’une séance de narguilé expose le fumeur à un volume de fumée correspondant à plus de 20 cigarettes ». Précisant dans ce sillage, qu’il est nécessaire de prendre des mesures plus résolues dans la lutte contre ce fléau, notamment au vu des statistiques qui montrent que 30 % des 35-55 ans souffrent de problèmes respiratoires et cette proportion passe à 60 % pour les plus de 55 ans.
À leurs dires, la sensibilisation reste le premier pas dans la lutte contre ce fléau. « Les campagnes de sensibilisation, ont-ils précisé, doivent notamment toucher les établissements scolaires et impliquer la famille dans cet effort ». Afin de frapper les esprits, les séminaristes ont lancé un appel à l’OMS à mentionner des avertissements de sur les paquets cigarettes qui doivent comporter également, selon eux, des images effrayantes des maladies causées par le tabagisme.
Le courrier d'Algérie
Cigarette et narguilé font un tabac
Le tabac, est un phénomène qui prend, chaque jour que Dieu fait des proportions inquiétantes. Un mal qui, non seulement nuit à la santé, mais également aux « bourses », puisque la moyenne de dépenses d’un fumeur est de 3 500 DA par mois. Ils sont jeunes, moins jeunes, et même vieux à s’adonner à ce poison. Ce « suicide à petit feu » comme le qualifient les spécialistes de la santé, n’épargne personne désormais.
Le tabagisme cause le décès annuellement de 5 millions de personnes s’adonnant à la cigarette et 600 000 non-fumeurs exposés à la fumée du tabac dans le monde. Si certain y voient une évasion d’un quotidien stressant, d’autres en ignorent les réelles raisons et surtout les conséquences. En tout état de cause, la cigarette, de par sa composition chimique fait plus de mal que de bien.
Elle est classée par l’Organisation mondiale de la santé parmi les drogues les plus dangereuses, ainsi que sur la technique de désintoxication tabagique par acupuncture. Jusqu’ici, ni les rencontres scientifiques, ni les journées de sensibilisation organisées ici et là, ni moins encore l’interdiction de fumer dans certains espaces publics n’ont réussi, à diminuer le nombre de fumeurs dans notre pays.
Bien au contraire, ce nombre ne cesse de s’accroître. Selon les statistiques présentées, mercredi à Batna, par des spécialistes lors des 1ères Journées nationales médicales sur les maladies dues au tabagisme, le nombre d’Algériens fumeurs réguliers serait de vingt-neuf (29) pour cent, parmi lesquels 30 % auraient moins de 50 ans. Ajoutant à cela les 30 000 cas nouveaux de cancer qui sont annuellement enregistrés en Algérie.
Intervenant à ce rendez- vous, les spécialistes ont souligné que le cancer du poumon, dû à 90 % au tabagisme, vient en tête de ces tumeurs malignes avec une prévalence de 25 cas pour 100 000 personnes, dont les 9 dixièmes sont des hommes. Présentées au cours d’une conférence de presse animée par le Dr. Abdelhak Ababsa Mouaki, président du Comité scientifique de cette rencontre de deux jours, ces statistiques se référant à l’année 2009, estiment à environ un milliard le nombre de paquets de cigarettes vendus annuellement en Algérie et à 500 millions celui des sachets de tabac à chiquer, soit l’équivalent de 22 milliards de dinars.
Le même intervenant a assuré «la progression au cours des dernières années, parmi les jeunes, du tabagisme au narguilé » qui serait, selon lui, « pire que la cigarette puisqu’une séance de narguilé expose le fumeur à un volume de fumée correspondant à plus de 20 cigarettes ». Précisant dans ce sillage, qu’il est nécessaire de prendre des mesures plus résolues dans la lutte contre ce fléau, notamment au vu des statistiques qui montrent que 30 % des 35-55 ans souffrent de problèmes respiratoires et cette proportion passe à 60 % pour les plus de 55 ans.
À leurs dires, la sensibilisation reste le premier pas dans la lutte contre ce fléau. « Les campagnes de sensibilisation, ont-ils précisé, doivent notamment toucher les établissements scolaires et impliquer la famille dans cet effort ». Afin de frapper les esprits, les séminaristes ont lancé un appel à l’OMS à mentionner des avertissements de sur les paquets cigarettes qui doivent comporter également, selon eux, des images effrayantes des maladies causées par le tabagisme.
Le courrier d'Algérie