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La montagne

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  • La montagne

    La montagne; splendeur et hauteur,
    Pic aigu, cime élevée vers le ciel
    Se dressaient.
    Combien de fois le vent souffle et
    Se décourage contre ses remparts.
    Laissant les nuages palper ses sommets,
    Seules des mèches à travers les brumes
    Apparaissaient.
    Les échos retournés par sa majestueuse
    Barrière, même les sourds les auraient
    Entendus.
    Elle a vu filer les siècles, même les saisons
    Ont laissé des empreintes bien entendu.
    Parfois perdant sa jeunesse des printemps,
    Comme un vieillard à la coiffure blanche
    Se montrait.
    Refuge aux cœurs affligés, même les ermites
    Se seraient retrouvaient.
    Du Kilimandjaro à l’Everest, que de sommets
    Aux pas de l’homme, souvent, ont été échappé !
    Parfois elle se dressait, seule, au milieu d’un
    Désert aux azimuts infinis.
    Elle voyait le jour effacer la nuit à chaque
    Montée et descente du soleil et la lune
    Qui témoignait.
    Des arbres surplombaient ses montées, on
    Dirait un homme, au corps poilu, allongé.
    La forêt, ses poumons, respirait et expirait
    Pour que les espèces coexisteraient.
    Page blanche

  • #2
    Cher Samir

    Très joli Poésie qui décrit si bien la Montagne. Je l'aime beaucoup mais elle peut s'avérer très dangereuse.
    Pour te remercier, je rappelle les paroles de Jean FERRAT :

    La montagne

    Paroles et Musique: Jean Ferrat 1964 "Jean Ferrat

    Ils quittent un à un le pays
    Pour s'en aller gagner leur vie
    Loin de la terre où ils sont nés
    Depuis longtemps ils en rêvaient
    De la ville et de ses secrets
    Du formica et du ciné
    Les vieux ça n'était pas original
    Quand ils s'essuyaient machinal
    D'un revers de manche les lèvres
    Mais ils savaient tous à propos
    Tuer la caille ou le perdreau
    Et manger la tomme de chèvre

    Pourtant que la montagne est belle
    Comment peut-on s'imaginer
    En voyant un vol d'hirondelles
    Que l'automne vient d'arriver ?

    Avec leurs mains dessus leurs têtes
    Ils avaient monté des murettes
    Jusqu'au sommet de la colline
    Qu'importent les jours les années
    Ils avaient tous l'âme bien née
    Noueuse comme un pied de vigne
    Les vignes elles courent dans la forêt
    Le vin ne sera plus tiré
    C'était une horrible piquette
    Mais il faisait des centenaires
    A ne plus que savoir en faire
    S'il ne vous tournait pas la tête

    Pourtant que la montagne est belle
    Comment peut-on s'imaginer
    En voyant un vol d'hirondelles
    Que l'automne vient d'arriver ?

    Deux chèvres et puis quelques moutons
    Une année bonne et l'autre non
    Et sans vacances et sans sorties
    Les filles veulent aller au bal
    Il n'y a rien de plus normal
    Que de vouloir vivre sa vie
    Leur vie ils seront flics ou fonctionnaires
    De quoi attendre sans s'en faire
    Que l'heure de la retraite sonne
    Il faut savoir ce que l'on aime
    Et rentrer dans son H.L.M.
    Manger du poulet aux hormones

    Pourtant que la montagne est belle
    Comment peut-on s'imaginer
    En voyant un vol d'hirondelles
    Que l'automne vient d'arriver ?

    Commentaire


    • #3
      Bonjour mancelle,
      Ta réponse est pertinente mon amie, j'ai bien aimé le passage : Comment peut-on s'imaginer en voyant un vol d'hirondelles que l'automne vient d'arriver...et encore : Deux chèvres et puis quelques moutons
      Une année bonne et l'autre non...thanks
      Page blanche

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