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L’ancien chef de la CIA à Alger accuse les services algériens

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  • L’ancien chef de la CIA à Alger accuse les services algériens

    Rania Slimane

    L’affaire de l’ancien chef de la CIA à Alger rebondit. Plus d’une année après son arrestation en avril 2009 en Virginie (Etats-Unis), pour le viol de deux Algériennes lorsqu'il était en poste en Algérie, Andrew Marvin Warren accuse les services de sécurité algériens de lui avoir tendu un piège pour l’éloigner de l’Algérie.
    L’ex-agent secret américain a indiqué devant le tribunal de Norfolk en Viriginie que ses deux anciennes "maîtresses" travaillaient pour les services secrets algériens. Il a nié avoir violé les deux Algériennes, mais il a avoué avoir eu avec elles des relations sexuelles consentantes, a rapporté samedi Virginia Belot.
    M. Warren a expliqué que les deux femmes voulaient obtenir de lui « des informations, de l’argent ou un service de sa part », selon la même source. Il a ajouté que des témoins sont prêts à témoigner en sa faveur et confirmer ses dires.

    Andrew M. Warren a été licencié de la CIA en mars 2009 au moment de la révélation de ce scandale. Il a été arrêté dans hôtel de Virginie et accusé de consommation de drogue, de menaces contre des policiers américains. Les enquêteurs ont trouvé à son domicile de la drogue et une arme à feu. La police fédérale (FBI) a lancé un avis d’arrestation contre lui après avoir disparu alors qu’il était sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’enquête sur le viol des deux Algériennes.

    M. Warren est accusé également de viol de six égyptiennes et risque la prison à perpétuité. Il devra comparaître à nouveau devant la justice de son pays le mois prochain

    TSA

  • #2
    Affaire des femmes violées par le chef de la CIA
    Les révélations du quotidien Le Monde

    Elles sont désignées sous le nom de V1 et V2. V pour victime. C’est l’enquêteur du Département d’État spécialement dépêché à Alger qui a choisi de les désigner ainsi pour éviter l’identification des deux femmes qu’il a rencontrées pour les besoins de son investigation. Son rapport de 17 pages “fait froid dans le dos”, note Le Monde qui a fait le choix de ne pas en livrer les détails les plus sordides. Les faits : V1 est invitée en septembre 2007 à une soirée organisée à l’ambassade des États-Unis par Andrew Warren, le chef d’antenne de la CIA. La jeune femme avale l’un après l’autre trois Coca-Whisky qui lui sont servis par l’agent. Soudain prise de nausées, son “serviteur” l’emmène dans la salle de bains pour éviter qu’elle ne vomisse sur le tapis du salon. Elle ne se réveillera que le lendemain, en se trouvant allongée nue dans un lit. Elle se sent mal et la tête vide de tout souvenir. Près du lit, une poubelle dans laquelle est jeté un préservatif usagé. Les autres détails “sans équivoque possible” ne sont pas rapportés. Des mois plus tard, V2 se rend à son tour à l’ambassade pour une fête organisée par Andrew Warren qu’elle avait connu au Caire où son mari avait été en poste. Son hôte lui offre un premier Martini à la pomme, puis un deuxième. Quand elle le suit dans la cuisine, il se précipite pour lui remettre un plateau de petits-fours à apporter au salon. Quand elle a fini d’avaler le deuxième verre, elle est prise de nausées et de l’envie de vomir, avant de tomber dans une semi-inconscience. Là encore, son “serviteur” l’emmène dans la salle de bains où il la déshabille pour la plonger dans un bain. La suite ? Des souvenirs vagues dans la tête de V2 qui se voit allongée dans un lit en train de se faire violer par Andrew Warren. L’enquêteur du Département d’État note des détails “aussi crus qu’explicites”, observe Le Monde en évitant de les rapporter. V2 en parle à son mari et attendra des mois avant de se décider à informer l’ambassade américaine. Quand le violeur est appelé au siège de la CIA pour y être interrogé, il reconnaît avoir eu des relations sexuelles avec les deux femmes qui, a-t-il dit, étaient “consentantes”. Sauf que l’espion a été trahi par les vidéos et les photos de ses œuvres archivées dans son ordinateur, son téléphone portable et sa clé USB. Consentantes ? Le Monde remarque que les deux femmes “se laissaient faire comme des poupées de son”. Mais qui sont donc ces deux victimes ? Le Monde ne dit pas plus que ce qui a été rapporté par la presse algérienne. Une seule piste : il n’est pas exclu que les deux femmes (Algéro-Espagnole pour l’une et Algéro-Allemande pour l’autre) aient été en cours de recrutement par la CIA à Alger. Plus qu’un banal fait divers, l’affaire est de nature à nourrir l’argumentaire d’Al Qaïda pour, comme le dit l’influent quotidien, “attiser la rancœur du monde musulman contre l’Occident”.

    LIBERTE 14/02/2009

    Commentaire


    • #3
      Des mois plus tard, V2 se rend à son tour à l’ambassade pour une fête organisée par Andrew Warren qu’elle avait connu au Caire où son mari avait été en poste.
      Eh ben...!!!!
      Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots."
      Martin Luther King

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