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La confiance des fans des Fennecs prend un coup

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  • La confiance des fans des Fennecs prend un coup

    La confiance des fans prend un coup

    La prestation des Verts contre l’Eire n’a pas réconforté les fans. En effet, les commentaires hier, ont été unanimes, à dire que notre sélection n’est pas prête pour le grand rendez-vous en Afrique du Sud.
    L’absence de certains cadres, l’incorporation des nouveaux à des postes, où ils n’ont pas l’habitude d’évoluer... ne suffit pas pour convaincre les supporters. «Le match contre l’Eire me rappelle la débâcle du premier match de la CAN. Les joueurs n’ont pas aligné trois belles passes. L’axe défensif central était fébrile et paniquait au moindre centre en profondeur des Irlandais», nous dira Amar, un supporter qui a fait le déplacement à Oum Dourman et qui s’apprête à partir en Afrique du Sud.
    L’équipe est en préparation et comme l’a annoncé Saïfi: «Il est difficile de s’adapter après un séjour en altitude.» Un argument qui n’est pas du goût de certains. L’équipe continue à compter sur les balles arrêtées et pour preuve l’unique occasion sérieuse a été sur un corner et une reprise de la tête sur la transversale. Le jeu direct et les longues balles dans l’axe, ont facilité la tâche aux Irlandais qui, rappelons-le, pratiquent le même jeu que les Anglais et à un degré moindre par les Américains.
    Même si ce match reste un test après celui contre la Serbie, la prestation de nos capés n’inspire pas une totale confiance.
    Le retour de Matmour, Bouguerra, Yebda...reste l’unique raison de garder espoir en une équipe capable du meilleur comme du pire à moins de 15 jours du Mondial.
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Défaites et matchs médiocres se succèdent
    Les Verts inquiètent leurs supporters


    À quelques jours du coup d’envoi du grand rendez-vous planétaire, les Verts suscitent le doute chez les Algériens. Les prestations ternes contre l’Irlande et la Serbie n’augurent rien de bon. Deux matches de préparation qui démontrent combien le fossé entre le niveau de notre EN et celui du gotha mondial est encore trop grand pour être résorbé en 14 jours. Voici quelques raisons de… désespérer.

    Avons-nous une bonne défense ?
    Non ! Du moins pour ce qui a été montré vendredi contre l’Éire avec des lacunes certaines, notamment dans la complémentarité entre Halliche et Belaïd. Ce dernier, pour sa première sortie avec les Verts, a eu du mal à contenir le pressing irlandais.
    L’absence de Bougherra et Antar Yahia peut toutefois consoler les Algériens car leur retour garantit aux Verts leur solidité défensive qui a fait leur force durant les éliminatoires de la Coupe du monde. Dans les couloirs de la défense, en revanche, les premières apparitions de Mesbah et de Guedioura ont été empreintes de satisfaction.
    Les deux loups ont sorti leurs griffes et s’imposent comme des solutions certaines pour Saâdane. Mais ils doivent certainement encore patienter du fait que les deux titulaires indiscutables à ces postes, à savoir Belhadj et Bougherra dans le système en 3-5-2 cher à Saâdane ne sont pas près de rejoindre le banc. Du point de vue des statistiques, il faut dire que depuis le match gagné contre la Côte-d’Ivoire à la CAN, soit le match référence des Verts, l’EN a encaissé 11 buts, 4 contre l’Égypte, 1 contre le Nigeria, 3 contre la Serbie et 3 contre l’Irlande. Pour un mondialiste, cela fait un peu trop, n’est-ce pas ?

    Le milieu de terrain a-t-il rempli son rôle ?
    Non ! C’est sans doute, contre l’Éire, le maillon le plus faible de l’échiquier de Saâdane. En effet, malgré toute la lucidité de Lacen et le talent de Ziani dans l’animation de jeu, on voyait bien que ces derniers manquaient de fraîcheur physique. Du coup, l’attaque de l’EN a souffert du manque de bons ballons. Le duo Ghezzal-Djebbour a été sevré de balles, et ce n’est pas les longues balles balancées qui changeront quoi que ce soit à la donne. Saâdane doit parer au plus vite à cette situation et donner les moyens au milieu de terrain de l’EN de servir réellement de relais et lui permettre de fluidifier le jeu. Contre l’Éire, en tout cas, la courroie de transmission s’est cassée. Il faut dire que les absences de Meghni et Yebda ont énormément pesé dans la balance. Ces deux constructeurs de classe mondiale sont sans doute irremplaçables dans cette équipe algérienne.

    L’attaque commence-t-elle à inquiéter ?
    Oui. Depuis, le match contre la Côte-d’Ivoire, l’EN n’a marqué le moindre but. Pis, Ghezzal, présenté comme étant le meilleur attaquant des Verts, ne marque plus en sélection depuis l’époque d’avant-CAN. Son association vendredi avec Djebbour a été une nouvelle fois un échec. Saâdane ne peut se permettre de maintenir cette solution sans risquer de se discréditer durant le Mondial. Le rôle d’un coach n’est-il pas de trouver des solutions en attaque, surtout qu’elles existent sur le banc avec notamment les Boudebbouz et Matmour.

    Saâdane a-t-il commis des erreurs ?
    Oui, et la plus grande erreur de Saâdane, c’est de continuer à faire confiance à des joueurs dont le niveau continue à baisser sur le terrain. Le jeu des Verts est devenu dépendant de la forme de certains cadres et c’est une grande tare. Les absences ne peuvent, à elles seules, justifier la chute vertigineuse du niveau des Verts. En outre, contre l’Irlande, Saâdane s’est obstiné à maintenir sur le terrain deux joueurs sur le flanc gauche, à savoir Belhadj et Mesbah, qui se marchaient carrément sur les pattes, alors qu’un joueur comme Boudebbouz, plus offensif, aurait pu rendre service dès le début.

    Le stage de Crans-Montana a-t-il pesé dans la balance ?
    Oui, en effet. Sans que cela puisse en aucun cas justifier le visage pâle montré contre l’Irlande, il faut dire qu’un stage effectué à fort dosage physique en altitude laisse toujours des traces. N’importe quel spécialiste de la médecine du sport vous dira qu’il faut quelques jours pour les joueurs afin de reprendre leur forme optimale. Logiquement donc, les Verts devraient se sentir mieux le 5 juin contre les Émiratis. Attendons pour voir !

    Le stage de Nuremberg peut-il compenser le déficit ?
    Non, les délais sont très courts pour recoller les morceaux. Saâdane a juste le temps de concocter une stratégie à la hâte et espérer que contre la Slovénie, les Verts vont sortir le grand jeu.

    Les Verts sont-ils trop choyés ?
    Assurément oui ! Partout où ils évoluent, les coéquipiers de Ziani charrient un engouement impressionnant. Cette fois-ci, l’exemple nous est venu d’Irlande et de Suisse. Des milliers d’Algériens agglutinés aux portes des stades pour, en définitive, récolter un humiliant trois à zéro. La déception risque d’être encore plus grande en Afrique du Sud. À l’intérieur de l’équipe, les joueurs sont tous aussi choyés. Ils ont bénéficié de tous les moyens de préparation. Ils n’ont pas d’excuses, et ils n’ont certainement pas le droit de décevoir lors du prochain Mondial.

    Y a-t-il trop de blessés ?
    Oui ! Et cela pose évidemment le problème de la prise en charge sanitaire des joueurs. L’hésitation qui a caractérisé le processus de prise de décision pour le cas Meghni est éloquent à ce titre. À l’arrivée, Meghni ne jouera pas le Mondial.
    Au même moment, l’Espagne récupère Tores pour le Mondial après avoir décidé, en hiver dernier, de l’opérer tout comme aurait pu le faire les Algériens avec… Meghni.

    Faut-il avoir peur ?
    Franchement oui, au vu de ce qui a été présenté contre l’Irlande et contre la Serbie, il y a plus de deux mois, il n’y a aucune amélioration. L’équipe manque toujours de jus et de jeu. Défense fébrile, milieu “ménopausé” et attaque stérile. Il n’y a aucune cohésion dans le groupe et une disparité totale dans la forme physique des joueurs. En fait, la logique des choses voudrait que l’EN ne fasse pas grand-chose au Mondial car avec un tel niveau de préparation, l’on voit mal comment les gars vont métamorphoser leur jeu à deux semaines du Mondial. Ce qui serait anormal en vérité c’est de voir les Verts renverser la vapeur contre des Slovènes qui ont montré un niveau bien supérieur aux nôtres. À la fin du match contre l’Irlande, les discussions sont plutôt pessimistes en Algérie. “Nous n’avons rien montré jusque-là, ce sera dur, nous avons peur d’une déconfiture dès le premier match”, diront les supporters.

    Le miracle peut-il avoir eu lieu ?
    Qui sait ? Cette équipe a déjà montré qu’elle fonctionne à l’orgueil et que, placée au pied du mur, elle peut se transcender comme ce fut le cas contre l’Égypte au Soudan, contre le Mali et la Côte-d’Ivoire à la CAN. Serait-ce le cas contre la Slovénie ? Difficile de dire, sachant que les Slovènes savent désormais tout sur l’Algérie.
    Liberté
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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    • #3
      Ça n’a pas «l’Eire» de marcher

      Equipe nationale A J-13 du Mondial
      Ça n’a pas «l’Eire» de marcher

      A. Salah Bey



      Inquiétude n A moins de deux semaines du Mondial, rien ne va chez les Verts de Rabah Saâdane, battus hier à Dublin sur le score sans appel de (0-3).

      Grosse déception et grande inquiétude au sein de l’opinion sportive nationale. En deux rencontres de préparation, l’Equipe nationale a encaissé la bagatelle de six buts sans en inscrire.
      En effet, après le (0-3) encaissé face à la Serbie, le 3 mars dernier, au stade du 5-Juillet, c’était, hier, au tour de la République d’Irlande d’infliger le même tarif à des Verts qui venaient de boucler leur premier stage de préparation dans les Alpes suisses, à Crans-Montana avec l’absence de pas moins de cinq joueurs (Bougherra, Yahia, Yebda, Medjani et Matmour) et le forfait définitif d’un des éléments cadres (Mourad Meghni).
      Pis encore, depuis le match des quarts de finale de la CAN-2010 en Angola face à la Côte d’Ivoire (3 à 2), l’Equipe nationale est en panne sèche alignant quatre défaites au cours desquelles elle a encaissé 11 buts, soit une moyenne de 2,75 buts par match.
      Un ratio d’autant plus inquiétant que la défense algérienne était plutôt connue pour sa solidité vu que lors de la dernière phase qualificative pour la CAN et le Mondial elle n’avait encaissé que quatre buts en sept rencontres.
      Hier, l’équipe de Rabah Saâdane s’est présentée dans une configuration vraiment new-look, notamment en défense où la paire Halliche-Belaïd a pris place dans l’axe, alors que Guedioura et Mesbah ont été alignés respectivement sur les côtés droit et gauche.
      Résultat des courses : une lourde défaite qui permettra au staff technique de tirer un paquet d’enseignements comme le confirme le sélectionneur national à l’issue de la rencontre : «C’est un bon test, d’autant que l’équipe a été amoindrie par l’absence de plusieurs joueurs. Il faut continuer à travailler, mais dans l’ensemble je suis satisfait car les jeunes ont bien joué, ce sont de bons éléments et quels que soient les résultats, même en Coupe du monde, nous sommes toujours en apprentissage».
      Saâdane est relayé par le néo-international Adlène Guedioura qui a été aligné à un poste peu habituel (latéral droit) : «Au vu du match de ce soir, il y a toujours du travail à faire. J’estime que le score ne reflète pas vraiment la physionomie de la partie, mais c’était intéressant de se frotter à ce genre d’équipe car les Irlandais sont physiques et leur style est très proche des Anglais qu’on croisera en Coupe du monde et c’est avec ce type d’équipe qu’on apprend le plus».
      En tous les cas, les coéquipiers de Ziani ont été bien servis en matière d’engagement et de fighting-spirit de la part d’une sélection irlandaise bien solide, mais sans grand génie de jeu, qui a pris l’ascendant dès le coup d’envoi et a réussi à mettre son premier but sur une balle arrêtée à la demi-heure de jeu par Greene qui a repris un centre de Lawrence.
      Souvent décontenancée par des appels de balle de Keane et Doyle dans son dos, la défense expérimentale algérienne a de nouveau été prise à défaut en début de seconde partie alors qu’elle était numériquement en surnombre sur un centre de Damien Duff, mais la sortie peu rassurante de Chaouchi a permis au capitaine irlandais de signer son premier but avant qu’il n’en rajoute un second sur un penalty à six minutes de la fin.
      Et c’est toujours dans le dos de la défense que Keane est allé provoquer la faute, alors que quelques secondes auparavant Guedioura trouvait la transversale pour ce qui était la seule véritable occasion algérienne, malgré la présence tant souhaitée du duo Ghezzal-Djebbour à la tête de l’attaque. En somme, nous avons eu droit à une prestation tout juste moyenne de la part d’une équipe diminuée certes, mais qui inquiète son public à moins de quinze jours du Mondial.
      InfoSoir
      Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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