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Contribution La jeunesse s’invite dans le débat sur l’histoire

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  • Contribution La jeunesse s’invite dans le débat sur l’histoire

    MM. Mabroukine et Benachenhou, nous allons vous consacrer quelques lignes sans revenir toutefois sur les inepties et contre-vérités que vous ne cessez de publier. Comment un universitaire et un ancien ministre peuvent-ils s’ériger en censeurs d’une histoire que tout un peuple cherche désespérément à connaître ? Nous laissons à votre appréciation deux hypothèses : s’agit-il simplement d’une volonté de vous faire un nom ?

    Ou, plus grave et compte tenu de certains antécédents fâcheux, exécutezvous une instruction pour service rendu (ou à rendre) ? Sinon pourquoi vouloir à tout prix étouffer ou faire diversion sur un débat que tout le monde attend ? Qui peut, décemment, aller à l’encontre de l’écriture de l’histoire de son propre pays, si ce n’est quelqu’un que la vérité dérange et dont l’implication dans des faits inavouables pourrait être prouvée ? Une chose est sûre : si nous, jeunes, devions choisir entre Nordine Aït Hamouda et vous (et vos acolytes), ce serait chose facile et vous en connaissez la raison. Si par hasard vous ne la devinez pas, nous vous invitons à vous rendre dans n’importe quel quartier populaire (vous et Nordine Aït Hamouda) et vous verrez qui, de vous trois, en sortira indemne ! Revenons simplement sur trois éléments concernant Boumediène avant de passer à ses héritiers : En premier lieu, à qui voulez-vous faire croire que Boumediène n’était pas au courant de la séquestration des ossements d’Amirouche et de Si El Haouès ? D’autre part, vous écrivez à la une du journal Ennahar qu’en 1976, l’avoir bancaire de Boumediène s’élevait à 690 DA mais vous ne parlez pas des comptes en banque qu’il détenait au sein de la Chase Manhattan Bank ! Et, cerise sur le gâteau, vous dites que «le colonel Boumediène n’avait pour obsession que l’unité du pays». Jugez-en par vous-même ! Cliquez sur http://www.dailymotion.co m/video/x645sb_boumediene- insulte-les-kabyleset- l_news, vous le verrez et entendrez dire : «Les Kabyles sont racistes et séparatistes»… Belle leçon en matière d’incitation à l’unité nationale ! Nous reviendrons par ailleurs sur cette question de régionalisme. Maintenant, passons aux choses sérieuses. Ce que vous lirez à présent est destiné à vos promoteurs. Comme à votre habitude, vous excluez, de fait, la frange la plus importante de la population, à savoir la jeunesse, d’un débat vital et qui engage directement son avenir et celui de la nation. Le débat sur l’histoire de notre glorieuse Révolution, suscité par la parution d’un livre, nous intéresse au plus haut point. Non contents d’avoir pourri notre formation scolaire, vous voulez nous priver de la vérité historique. Nous voulons connaître notre histoire, celle des hommes de Novembre, et non celle que vous avez tenté de nous infliger jusqu’à présent et dont nous vivons les conséquences désastreuses au quotidien. Car les «acteurs» d’hier sont ceux d’aujourd’hui ! En suivant une intervention du commandant Azzedine sur la chaîne Histoire, on pouvait l’entendre dire que «le premier coup d’Etat de Boumediène a été vendu à Ben Bella par Bouteflika». Boumediène, n’ayant aucune légitimité pour prendre le pouvoir, a mandaté Bouteflika pour recruter «un historique». Le second coup d’Etat s’est produit en 1965 et, pour finir, le troisième fut perpétré le 12 novembre 2008 dans le plus pur style du groupe d’Oujda. On ne change pas une équipe qui gagne… même lorsque c’est l’Algérie qui perd. Comment osez-vous encore parler ! Il est capital pour nous, insistons là-dessus, de connaître enfin notre histoire même si cela constitue le dernier de vos souhaits, et que nous savons que cela ne viendra jamais de vous. Non seulement vous ne nous l’avez pas enseignée, mais vous l’avez falsifiée. Nous sommes jeunes, nous voulons la vérité et pour cela nous posons directement les questions suivantes (nous vous demandons des noms s’il vous plaît) :
    Qui a tué Abane Ramdane ?
    Qui a tué le colonel Lotfi ?
    Qui a tué Khemisti ?
    Qui a tué Chabani ?
    Qui a tué Krim ?
    Qui a tué Khider ?
    Qui a tué Saïd Abid ?
    Qui a tué Medeghri ?
    Qui a tué Boudiaf ?
    Nous voulons également connaître les motivations qui ont présidé à chacune de ces exécutions. Nous ne posons plus la question en ce qui concerne les colonels Si El Haouès et Amirouche. Vous prétextez une légitimité historique pour justifier votre prise de pouvoir ainsi que sa confiscation à ce jour. Or, vous n’auriez pas dû brandir cet argument car, pour la plupart d’entre vous, vous étiez «résidents» en Tunisie, au Maroc et au Mali. Vous avez déserté les maquis de l’intérieur et laissé les vrais maquisards se faire exterminer par l’armée française. Pour ce qui est des «historiques» qui ont eu la chance d’échapper à ce massacre, vous vous êtes, vous-mêmes, chargés de leur sort. Vous avez volé, fraudé, assassiné, et cela continue. Nombre de vos ministres, pour ne citer que ceux-là, occupent, encore à ce jour, les «une» des journaux pour des affaires de corruption, sans que cela vous émeuve. Vous cooptez des individus corrompus, médiocres et corvéables à merci. Dès que vous détectez une compétence loyale et honnête, elle devient votre cible privilégiée. Vous avez confisqué le destin de tout un peuple. Aujourd’hui, il y a péril en la demeure Algérie et c’est le seul résultat que l’on doit à votre politique. Notre pays n’a jamais atteint un tel état de délabrement malgré un potentiel énergétique (vous maîtrisez bien le dossier, forcément) et humain que le monde entier nous envie. Vous ne vous contentez plus de piller les richesses nationales. Vous tentez de vous accaparer les financements internationaux que des élus honnêtes se sont chargés de mobiliser pour promouvoir des projets concernant la santé publique. Sachez-le enfin, vous ne pouvez plus user de régionalisme pour cacher votre catastrophe. Vous avez coopté 13 ministres de la même région et vous vous permettez d’accuser de vrais patriotes de régionalisme. Encore une diversion. Nous sommes comme l’équipe nationale de football, nous parlons l’arabe, l’amazigh, le français et d’autres langues encore. Nous savons que vous comptez sur la Coupe du Monde pour atténuer le débat en cours. Nous suivrons notre équipe car pour nous, il s’agit véritablement d’un symbole national ; alors que pour vous, ce n’est qu’un moyen pour rester au pouvoir. Pis, vous manipulez une équipe dont vous aviez insulté les joueurs (car binationaux) il n’y a pas si longtemps. Mais cette manifestation importante pour notre pays ne nous fera pas oublier de revenir à notre histoire et de marteler jusqu’à la victoire le retour de l’Algérie à ses enfants. Vous avez réussi l’exploit de transformer un paradis en un enfer. Un pays où 70 % de la population a moins de 30 ans est encore dirigé par des octogénaires ! Comment pouvez- vous savoir ce que nous pensons, ce que nous voulons ? Malheureusement et à cause de vous, certains d’entre nous prennent le risque de mourir en mer plutôt que de vivre avec vous. Au lieu de nous focaliser sur la construction de notre pays, vous nous contraignez à redoubler d’efforts pour survivre et vous combattre. Nous sommes qualifiés et honnêtes. Et nous avons deux facteurs qui jouent pour nous : l’évolution de la planète vers les concepts inéluctables de modernité et de démocratie ainsi que… le temps. Vous avez fait de l’Algérie une République bananière avec ses courtisans et une présidence à vie. Nous saluons les opposants qui osent vous défier au quotidien. Nous les soutiendrons et reprendrons le flambeau. Nous avancerons et grandirons envers et contre vous. Vous étiez, hier, les ennemis de nos parents. Vous êtes les nôtres aujourd’hui. Comment, dans ces conditions, en vouloir à certains d’entre nous d’être tentés par des aventures sécessionnistes sans lendemain ? Nous ne connaissons pas un seul des jeunes Algériens qui se trouvent à l’étranger qui ne souhaite pas, d’une manière ou d’une autre, participer au développement de son pays. Parmi eux, nombreux sont ceux qui occupent des fonctions importantes et qui ont des compétences particulières. Ils posent, cependant, la même et unique condition : Pas avec vous ! Nous appelons tous les jeunes Algériens, toutes tendances confondues, y compris ceux que vous tentez de pervertir par l’argent et le mensonge à nous rejoindre pour constituer un front de la jeunesse, dans le but de permettre aux jeunes de s’épanouir dans leur pays. Même les plus grandes puissances nomment des ministres de 40 ans à peine. Vous avez tout fermé, à commencer par les médias lourds, mais vous êtes vacillants : un livre a suffi pour semer la panique chez vous. Notre pays reviendra à ses enfants. Vous avez la culture du coup d’État et de l’assassinat, nous voulons construire un État de droit. Lorsque les jeunes Algériens sauront que la réalisation de cet objectif est pour plus tôt que vous ne le pensez, que nous sommes sincères, capables et déterminés, votre heure aura sonné. Et personne ne vous regrettera.
    Merci à Saïd Sadi, à Nordine Aït Hamouda, à tous ceux qui ont témoigné et à ceux qui témoigneront, car leurs contributions sont d’une grande importance pour nous et pour le pays que nous voulons sauver.
    Signataires :
    Alger : Mazari Massiva, Oumedjkane Sonia, Ouchiha Nabila, Kerkouche Sofiane, Bechker Nassim, Yahiaoui Abderezak, Sadi Ameziane.
    Batna : Merchiche Moussa, Mordjane Smaïl.
    Béchar : Aïssaoui Aïda.
    Béjaïa : Mehaba Samia, Abache Wahiba, Boudraâ Reda, Deboub Mouloud.
    Bouira : Boutata Azedine, Hellal Takfarinas.
    Boumerdès : Mezir Ahcène.
    Chlef : Ben Bouali Youcef, Moussaoui Karim, Ben Tayeb Omar, Dahmani Madani.
    Djelfa : Mahdi Amel, Sadat Hakim.
    Ghardaïa : Hadjadj Nacer Eddine.
    Mascara : Hebla Houria.
    Sidi-Bel-Abbès : Hamida Abdelkader.
    Skikda : Ghermired Bilal.
    Tizi-Ouzou : Bachir Zahia, Maakni Hamid, Djebrani Ahmed, Tansaout Kaci.
    Émigration : Ouachek Karim.
    Le soir d'Algérie.

  • #2
    Sadi a tiré la balle d'un nouveau 1er Novembre pour déclencher une nouvelle révolution. Il appartient aux jeunes algériens de se saisir à l'unisson du flambeau et de continuer la lutte.
    Rebbi yerrahmek ya djamel.
    "Tu es, donc je suis"
    Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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