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lettre d'un harrag à sa mère

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  • lettre d'un harrag à sa mère

    j'ai trouvé cette lettre sur youtube, ça m'a rendu malade, je suis completement bouleversé. je crois que je verrai plus jamais mon pays de la meme
    façon...

    image capturée sure youtube: le texte est en arabe

    Dernière modification par absent, 31 mai 2010, 04h44.

  • #2
    Bonjour CNE,
    La video ne s'affiche pas!

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    • #3
      bonjour The Dice Man,

      ce n'est pas une video c'est une image qu ej'ai capturé sur youtube. désolé pour ceux qui ne lisent pas l'arabe.

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      • #4
        Cne ..... bijour

        je ne vois pas l'image ... rien ne s'affiche

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        • #5
          oui ya rien, peux tu essayer de refaire ton topic, merci

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          • #6
            Bonjour

            Voilà,

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            • #7
              Dessine-moi un ... herraga*
              A tous ces jeunes cadres algériens marginalisés,
              A tous ces jeunes que la mer a avalé, qui n’ont pas eu droit à une place, ni sur le sol de leur pays ni même dans son sous sol.


              De mon Algérie, Il est grand temps que je sorte,
              Derrière moi, sans bruit je refermerais la porte
              Sans vacarmes et sans tumultes qui dérangent
              Sans aucune révolte mais aussi sans mensonges.

              Dans mon pays, je suis de plus en plus un étranger
              Bientôt, on pourrait même voir en moi, un danger
              Je repartirai seul, comme à la naissance je suis venu
              Et puis, importe peu ce que demain, je serai devenu.

              On ne tourne le dos à un grandiose et sublime paysage
              Que s’il ne montre que des parodies ou des mirages
              En l’avenir et leurs promesses, je n’ai plus aucune foi
              Car ils ne les ont point tenues, pas même une seule fois.

              Moi, Je m’en vais vers cet ailleurs qui ne peut être pire
              Que ce trou où je suis, pourtant plus riche qu’un empire
              Où je brade mon honneur pour une poignée de dinars
              Pendant que leurs bambins jouent avec nos milliards.

              Dans ma terre patrie, non seulement on me vole ma chance
              Mais jamais de mon coté, ils n’ont laissé pencher la balance
              Et puis, comme un vulgaire criminel, on m’a jeté en prison
              Parceque j’ai cherché mon avenir sous d’autres horizons.

              Le temps a vite passé et je n’en peux plus, je dois sortir
              Au plus tôt, à pieds ou même à genoux, Il me faut partir
              A mon Algérie, ce beau jardin coloré, qui s’apprête à ternir
              Je dis Adieu, car je ne peux continuer à le regarder agonir.
              04/09/08

              *Herraga= pluriel de harrag (qui veut dire littéralement :brûleur) brûler un feu rouge, brûler une frontière, ne pas s’y arrêter. C’est l’émigré clandestin.
              Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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