Un médecin généraliste de 34 ans a probablement tué son épouse et ses quatre enfants dans leur maison avant de mettre fin à ses jours à Pouzauges (Vendée, sud-ouest de la France), selon les enquêteurs qui ont évoqué un "état de fatigue ou de tension" du père de famille avant le drame.
Dimanche, les corps du Dr Emmanuel Bécaud, de sa femme Sylvie, 35 ans et de leurs quatre enfants, âgés de 3 à 9 ans, ont été découverts par le grand-père maternel à leur domicile de Pouzauges. Le corps de Sylvie Bécaud a été découvert dans le lit de la chambre du couple, où des traces de lutte comme un vase brisé ont été retrouvées ainsi que des traces de sang au mur.
Une autopsie réalisée lundi après-midi a confirmé les "violences importantes" que la femme, découverte en tenue de nuit, a subies, avec de "multiples coups de couteau sur le visage, à peu près une douzaine", "une plaie pénétrante au poumon", "une trace de fracture du crâne avec un objet contondant" et "un égorgement assez profond", a précisé Xavier Pavageau, procureur de la République de La Roche-sur-Yon lors d'une conférence de presse.
Les enfants - trois garçons et une fille - "ont été retrouvés chacun dans leur chambre respective, ils seraient (évidemment sous toute réserve des examens complémentaires) décédés de violences importantes occasionnées par un objet contondant sur leur visage, sur leur tête", a précisé le procureur. Quant au père, retrouvé pendu, "les premiers éléments que nous avons laissent penser qu'il est bien décédé par pendaison". Xavier Pavageau a ajouté qu'aucune trace d'effraction au domicile et de vol ne laissait penser à une quelconque intervention extérieure.
Le mari, qui selon l'hypothèse privilégiée du drame familial est à l'origine des cinq autres morts, portait des vêtements sans aucune tache de sang, avec quelques traces de blessures aux pieds. Aucun vêtement souillé de sang n'a été retrouvé lundi par les enquêteurs au domicile. Les enquêteurs ont évoqué un "état de fatigue ou de tension" du père de famille avant le drame. "Depuis quelques jours ou quelques semaines", le docteur Emmanuel Bécaud avait "affiché un certain état de fatigue ou de tension peut-être lié à un stress professionnel important", a expliqué le procureur de la République Xavier Pavageau.
La famille Bécaud habitait depuis une dizaine d'années à Pouzauges, dans une maison récente et cossue située dans un lotissement en construction près du "Bois de la Folie". Le médecin exerçait dans une commune proche, Montournais.
Tandis que les gendarmes continuaient lundi leurs constatations, ceux qui connaissaient le médecin étaient encore étonnés par le drame. "Je l'ai vu il y a un mois à son cabinet, c'est notre médecin de famille, je ne comprends pas", a expliqué aux journalistes Yvan Guédon. "J'ai habité à côté de chez lui pendant deux ou trois ans, c'était quelqu'un d'agréable, gentil, calme. Il jouait souvent avec ses enfants, c'était une famille pour moi très unie", a-t-il dit.
Même étonnement du côté du maire de Pouzauges, Michel Roy. "L'ensemble de la population et les élus de Pouzauges sont sous le choc devant ce drame familial qui est complètement incompréhensible", a-t-il dit, "c'était une famille sans histoire, sa femme participait à l'association des parents d'élèves de l'école libre. Ils étaient intégrés". Le docteur Bécaud "était investi dans sa profession de médecin généraliste et avait le souci du devenir de la médecine en zone rurale", a-t-il poursuivi. Les corps ont été découverts dimanche par le grand-père maternel qui s'inquiétait de leur absence à un repas de famille. "Les enfants ont été vus vendredi. Au plus loin les faits ont été commis dans la nuit de vendredi à samedi", a ajouté le procureur. Les autopsies doivent se prolonger jusqu'à mardi matin.
source : AFP
Dimanche, les corps du Dr Emmanuel Bécaud, de sa femme Sylvie, 35 ans et de leurs quatre enfants, âgés de 3 à 9 ans, ont été découverts par le grand-père maternel à leur domicile de Pouzauges. Le corps de Sylvie Bécaud a été découvert dans le lit de la chambre du couple, où des traces de lutte comme un vase brisé ont été retrouvées ainsi que des traces de sang au mur.
Une autopsie réalisée lundi après-midi a confirmé les "violences importantes" que la femme, découverte en tenue de nuit, a subies, avec de "multiples coups de couteau sur le visage, à peu près une douzaine", "une plaie pénétrante au poumon", "une trace de fracture du crâne avec un objet contondant" et "un égorgement assez profond", a précisé Xavier Pavageau, procureur de la République de La Roche-sur-Yon lors d'une conférence de presse.
Les enfants - trois garçons et une fille - "ont été retrouvés chacun dans leur chambre respective, ils seraient (évidemment sous toute réserve des examens complémentaires) décédés de violences importantes occasionnées par un objet contondant sur leur visage, sur leur tête", a précisé le procureur. Quant au père, retrouvé pendu, "les premiers éléments que nous avons laissent penser qu'il est bien décédé par pendaison". Xavier Pavageau a ajouté qu'aucune trace d'effraction au domicile et de vol ne laissait penser à une quelconque intervention extérieure.
Le mari, qui selon l'hypothèse privilégiée du drame familial est à l'origine des cinq autres morts, portait des vêtements sans aucune tache de sang, avec quelques traces de blessures aux pieds. Aucun vêtement souillé de sang n'a été retrouvé lundi par les enquêteurs au domicile. Les enquêteurs ont évoqué un "état de fatigue ou de tension" du père de famille avant le drame. "Depuis quelques jours ou quelques semaines", le docteur Emmanuel Bécaud avait "affiché un certain état de fatigue ou de tension peut-être lié à un stress professionnel important", a expliqué le procureur de la République Xavier Pavageau.
La famille Bécaud habitait depuis une dizaine d'années à Pouzauges, dans une maison récente et cossue située dans un lotissement en construction près du "Bois de la Folie". Le médecin exerçait dans une commune proche, Montournais.
Tandis que les gendarmes continuaient lundi leurs constatations, ceux qui connaissaient le médecin étaient encore étonnés par le drame. "Je l'ai vu il y a un mois à son cabinet, c'est notre médecin de famille, je ne comprends pas", a expliqué aux journalistes Yvan Guédon. "J'ai habité à côté de chez lui pendant deux ou trois ans, c'était quelqu'un d'agréable, gentil, calme. Il jouait souvent avec ses enfants, c'était une famille pour moi très unie", a-t-il dit.
Même étonnement du côté du maire de Pouzauges, Michel Roy. "L'ensemble de la population et les élus de Pouzauges sont sous le choc devant ce drame familial qui est complètement incompréhensible", a-t-il dit, "c'était une famille sans histoire, sa femme participait à l'association des parents d'élèves de l'école libre. Ils étaient intégrés". Le docteur Bécaud "était investi dans sa profession de médecin généraliste et avait le souci du devenir de la médecine en zone rurale", a-t-il poursuivi. Les corps ont été découverts dimanche par le grand-père maternel qui s'inquiétait de leur absence à un repas de famille. "Les enfants ont été vus vendredi. Au plus loin les faits ont été commis dans la nuit de vendredi à samedi", a ajouté le procureur. Les autopsies doivent se prolonger jusqu'à mardi matin.
source : AFP
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