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Israël critiqué à l'ONU, appels à la levée du blocus de Gaza

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  • Israël critiqué à l'ONU, appels à la levée du blocus de Gaza

    Israël était sur la sellette lundi au Conseil de sécurité de l'ONU, où une majorité d'Etats demandaient au moins la levée du blocus de Gaza après le sanglant abordage d'une flottille pro-palestienne par des commandos israéliens, qui a fait au moins neuf morts civils.

    Les Etats arabes, eux, souhaitaient en outre que le Conseil condamne fermement Israël et exige une enquête internationale sur les circonstances de l'incident. "Nous voulons une ferme condamnation car cela s'est passé dans les eaux internationales (...) et nous voulons une enquête internationale" sur les circonstances de l'attaque israélienne, a déclaré Yahya Mahmassani, observateur permanent de la Ligue arabe à l'ONU.

    "Nous espérons que le Conseil de sécurité aura une réaction décisive, consistant à faire rendre des comptes à Israël, d'une manière qui soit à la hauteur du crime qui a été commis en haute mer", a déclaré de son côté le représentant permanent de la Palestine, Riyad Mansour. Tous deux s'exprimaient avant la réunion convoquée d'urgence après l'incident à l'initiative de plusieurs pays, dont la Turquie. Le bateau abordé par Israël battait pavillon turc et plusieurs Turcs seraient parmi les victimes.

    Violation du droit international

    Le débat a démarré sur une violente diatribe du ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, affirmant qu'Israël avait perdu toute légitimité internationale. "C'est une grave violation du droit international. En termes simples, cela équivaut à du banditisme et à de la piraterie, au meurtre d'Etat", a dit M. Davutoglu.

    "Un Etat qui suit ce chemin a perdu sa légitimité en tant que membre respecté de la communauté internationale", a ajouté le ministre. L'ambassadeur de Grande-Bretagne, Mark Lyall Grant, a déclaré qu'il était "plus clair que jamais que les restrictions d'accès à Gaza imposées par Israël doivent être levées, en conformité avec la
    résolution 1860 du Conseil de sécurité".

    Levée du blocus

    "Le blocus actuel est inacceptable et contre-productif", a ajouté le diplomate britannique. La résolution 1860, adoptée en janvier 2009 après une offensive militaire israélienne contre la bande de Gaza, en réaction à des tirs de roquettes palestiniens à partir de ce territoire, appelait à la levée du blocus.

    L'attaque israélienne du navire turc "met en évidence la nécessité de lever le blocus de Gaza, qui viole le droit international", a déclaré l'ambassadrice du Brésil, Maria Luiza Ribeiro Viotti. La plupart des membres du Conseil ont également souhaité la levée du blocus.

    Mais le représentant américain, Alejandro Wolff, s'est contenté d'affirmer que Washington continuerait "d'inciter les Israéliens, sur une base quotidienne, à étendre le volume et la variété des biens qui sont autorisés à entrer à Gaza". M. Wolff a indiqué que Washington souhaitait "une enquête crédible et transparente" sur les circonstances de l'incident et "exhortait le gouvernement israélien à enquêter".

    Critiques

    Il a critiqué l'initiative des affréteurs de la flottille, rappelant que "des mécanismes existent pour le transfert d'assistance humanitaire à Gaza par les Etats ou groupes qui souhaitent le faire". "Ce sont ces moyens non provocateurs qui doivent être utilisés", a-t-il insisté, affirmant que "la livraison directe par mer n'est ni appropriée ni responsable dans les circonstances actuelles".

    L'ambassadeur adjoint d'Israël à l'ONU, Daniel Carmon, a accusé la flottille d'avoir eu des buts non humanitaires. "Bien que décrite dans les médias comme une mission humanitaire livrant de l'aide à Gaza, cette flottille n'avait rien d'une mission humanitaire", a-t-il dit, accusant les militants pro-palestiniens d'avoir eux-mêmes attaqué les soldats israéliens montés à bord "en accord avec la loi internationale".

    M. Carmon a rappelé que la bande de Gaza était "occupée par des terroristes", dans une allusion au mouvement islamiste Hamas qui contrôle ce territoire, et que "des armes y sont continuellement introduites, y compris par mer". Après le débat, le Conseil est entré en consultations pour discuter d'un projet de déclaration.

    (belga)


    01/06/10 00h10

  • #2
    Appreciez moi la réaction timides des arabes ....

    ils n'ont pas marre de demander tout le temps des condamnations !!!!!!!!

    Commentaire


    • #3
      on a un proverbe au Maroc qui dit que "li ma 3andou flouss klamou messous" (celui qui n'a pas d'argent, sa parole est fade).

      Les arabes ne peuvent que demander, mais je peux t'assurer que s'ils avaient un niveau superieur de developpement, ca se passerait autrement.
      "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

      Commentaire

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