Au lendemain de l'assaut meurtrier de l'armée israélienne sur la flottille humanitaire qui se dirigeait vers Gaza, les critiques continuent de pleuvoir sur l'État hébreu. Des dizaines de pays, dont la France, ont réclamé le retour de leurs ressortissants retenus en Israël. Retour sur les événements de ce mardi 1er juin.
20 heures - Une partie de l'aide humanitaire transportée à Gaza
Une partie du chargement d'aide transporté par la flottille humanitaire internationale, interceptée lundi en haute mer par la marine israélienne, a été transférée par voie terrestre vers la bande de Gaza, indique un porte-parole militaire israélien. "La cargaison d'un des six bateaux a été entièrement déchargée et transférée mardi vers la bande de Gaza avec un convoi de huit camions, via le terminal routier de Kerem Shalom", a indiqué à l'AFP le major Guy Inbar. "Ce chargement était essentiellement composé de matériel médical, de fauteuils roulants et de produits alimentaires", a-t-il précisé. "Une dizaine d'autres camions doivent franchir mardi le terminal de Kerem Shalom, également avec du matériel médical et des produits alimentaires", a-t-il encore dit.
19 h 05 - Le Brésil condamne à son tour
Le président brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva déclare qu'Israël "n'avait pas le droit" d'attaquer dans les eaux internationales la flottille humanitaire qui tentait de forcer le blocus de Gaza. "D'après nos renseignements, l'attaque s'est produite dans les eaux internationales. Ainsi, Israël n'avait pas le droit de faire ce qu'il a fait", dit Lula à la presse, lors d'un déplacement dans la banlieue de Sao Paulo, plaidant de nouveau pour le dialogue et se disant "convaincu que ce ne sont pas les armes qui vont garantir la paix".
18 h 18 - Plusieurs dizaines de militants expulsés par Israël
Israël expulse plusieurs dizaines de militants de la flottille. Sur les 682 personnes issues de 42 pays qui se trouvaient à bord des six bateaux de cette flottille qui ont été remorqués vers un port israélien, 45 ont accepté d'être expulsés et ont pris l'avion lundi et mardi, déclare la porte-parole de la police d'immigration, Sabine Hadad. Tous les autres ont été emmenés à la prison de Beersheba, dans le nord d'Israël, où des juges de l'immigration s'occuperont des démarches pour leur expulsion, a-t-elle dit. "Les démarches légales ne devront prendre que quelques jours", ajoute Sabine Hadad.
18 heures - Ambiance tendue au Conseil des droits de l'homme
Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU achève des débats qui se sont déroulés dans une ambiance tendue. L'arraisonnement meurtrier de la flottille par les forces israéliennes a été l'objet de très dures critiques au cours du débat. "Il est évident que le recours à la force par l'armée israélienne a été excessif", a déclaré Mme Kyung-wha Kang, haut-commissaire adjoint de l'ONU pour les droits de l'homme, en ouvrant la réunion d'urgence convoquée à l'appel de la Ligue arabe, de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) et de l'Autorité palestinienne.
Le vote sur un projet de résolution réclamant une "mission d'enquête internationale" n'aura lieu que mercredi matin afin de laisser le temps d'examiner des demandes d'amendements dans le cadre de consultations informelles. Les Occidentaux souhaitent que les termes adoptés la veille par le Conseil de sécurité de l'ONU pour réclamer une enquête "conforme aux critères internationaux" soient repris par le Conseil des droits de l'homme.
17 h 35 - Dublin fustige une "arrestation "inacceptable"
Le ministre irlandais des Affaires étrangères, Micheal Martin, condamne mardi l'arrestation "inacceptable" de sept citoyens irlandais par Israël, et réclame leur libération "immédiate et sans condition". "Les sept personnes en question ne sont pas entrées en Israël illégalement ; elles ont plutôt été capturées dans les eaux internationales, transportées en Israël et invitées à signer des documents confirmant qu'elles étaient entrées illégalement. C'est tout simplement inacceptable", poursuit Micheal Martin.
17 h 29 - RSF veut la liste des journalistes arrêtés
Reporters sans frontières demande aux autorités israéliennes de donner la liste des journalistes arrêtés lors de l'assaut de la flottille humanitaire. Dans un communiqué, RSF ajoute recenser au moins 15 journalistes étrangers qui se trouvaient à bord de la flottille et "qu'on ne peut toujours pas joindre directement". "Nous dénonçons cet assaut qui s'est soldé par un lourd bilan humain. Les journalistes exerçant leur mission d'information sur la flottille ont été mis en danger par cette action démesurée", poursuit l'organisation.
16 h 30 - L'Otan demande la libération des civils
Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, demande à Israël de libérer "immédiatement" les civils et les bateaux encore détenus suite à l'assaut, la veille, de la flottille internationale pour Gaza.
16 h 27 - Abbas serait prêt à poursuivre les négociations
En visite en Ouganda, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, déclare avoir parlé au téléphone avec le responsable palestinien Mahmoud Abbas. "J'ai été encouragé d'entendre le président me dire qu'il poursuivrait ces négociations en dépit de cette tragédie", affirme Ban Ki-moon.
15 h 48 - Une quarantaine de Britanniques sur la flottille
Une quarantaine de Britanniques se trouvaient à bord de la flottille humanitaire internationale en route vers Gaza, indique le ministère des Affaires étrangères britannique.
15 h 07 - Fillon exige "la libération immédiate" des Français
François Fillon déclare devant l'Assemblée nationale que la France exige "la libération immédiate" des Français et de l'ensemble des civils qui se trouvaient à bord des bateaux arraisonnés la veille par l'armée israélienne. Peu avant, le président Nicolas Sarkozy indiquait que huit Français - sur les neuf qui avaient pris place à bord de la flottille - étaient actuellement retenus en Israël.
"La France exige, avec l'Union européenne et avec l'Organisation des Nations unies, l'ouverture immédiate d'une enquête internationale, indépendante et impartiale parce qu'il faut faire la lumière sur ce qui s'est produit hier", a aussi rappelé le chef du gouvernement, applaudi par de nombreux députés. "C'est un acte qui n'est pas justifié, c'est un acte qui est contraire au droit international et c'est surtout un acte qui fait reculer l'espoir si ténu de la reprise à laquelle nous travaillons d'un dialogue direct entre les Israéliens et les Palestiniens", a-t-il encore dit.
15 heures - Au moins quatre Turcs tués
Un diplomate turc annonce qu'au moins quatre Turcs figurent parmi les tués du raid israélien de lundi matin. "Les autorités israéliennes ont évoqué un bilan de 9 morts, parmi eux il y a pour l'instant quatre citoyens turcs, selon notre enquête", souligne ce responsable sous couvert d'anonymat, précisant que le nombre de Turcs tués dans l'abordage pouvait augmenter, le processus d'identification des victimes n'étant pas encore terminé.
14 h 54 - Huit Français retenus en Israël (Sarkozy)
Huit Français embarqués sur la flottille à destination de Gaza sont encore retenus dans un centre de rétention israélien , déclare Nicolas Sarkozy. "Notre ambassade et notre consulat ont identifié neuf Français auprès desquels nous avons demandé l'exercice de la protection consulaire", dit le chef de l'État lors d'une conférence de presse clôturant le sommet Afrique-France à Nice. "L'un d'entre eux a quitté Israël ce matin par avion. Huit autres ont apparemment refusé l'expulsion. Ils sont dans un centre de rétention et une procédure est en cours pour qu'ils puissent quitter le pays", a-t-il ajouté.
14 h 51 - La colère de Rome
Le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini demande à son homologue israélien Avigdor Lieberman de faire en sorte que les étrangers arrêtés à la suite du raid israélien contre une flottille humanitaire au large de Gaza puissent quitter Israël "au plus vite". Six Italiens faisaient partie de la flottille. Ils ont tous été arrêtés.
13 h 27 - Retour d'un Français
Un Français, parmi la dizaine ayant participé à la flottille pour Gaza, est rentré en France après avoir été expulsé mardi par les autorités israéliennes. Membre du Comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens (CBSP), Youssef Benderbal n'était pas présent sur le navire turc où a eu lieu l'assaut qui a fait 9 morts, mais sur l'un des cinq autres navires du convoi arraisonné par la marine israélienne.
13 h 07 - L'Égypte s'implique
Le président égyptien Hosni Moubarak ordonne l'ouverture du terminal de Rafah avec la bande de Gaza, seul point de passage non contrôlé par Israël, pour l'acheminement de l'aide humanitaire et le passage des malades.
12 h 52 - "Je condamne de la manière la plus forte ce massacre sanglant" (Recep Tayyip Erdogan)
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan accuse Israël d'avoir commis la veille un "massacre sanglant". Il demande que ce pays soit "absolument puni" pour son action. "Cette attaque insolente et irresponsable qui piétine toute vertu humaine doit absolument être punie", dit-il au groupe parlementaire de son Parti pour la justice et le développement (AKP, issu de la mouvance islamiste). Lors d'un discours très dur contre l'État hébreu, plusieurs fois bruyamment ovationné par les députés, Erdogan avertit qu'"Israël ne doit pas mettre à l'épreuve la patience de la Turquie".
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20 heures - Une partie de l'aide humanitaire transportée à Gaza
Une partie du chargement d'aide transporté par la flottille humanitaire internationale, interceptée lundi en haute mer par la marine israélienne, a été transférée par voie terrestre vers la bande de Gaza, indique un porte-parole militaire israélien. "La cargaison d'un des six bateaux a été entièrement déchargée et transférée mardi vers la bande de Gaza avec un convoi de huit camions, via le terminal routier de Kerem Shalom", a indiqué à l'AFP le major Guy Inbar. "Ce chargement était essentiellement composé de matériel médical, de fauteuils roulants et de produits alimentaires", a-t-il précisé. "Une dizaine d'autres camions doivent franchir mardi le terminal de Kerem Shalom, également avec du matériel médical et des produits alimentaires", a-t-il encore dit.
19 h 05 - Le Brésil condamne à son tour
Le président brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva déclare qu'Israël "n'avait pas le droit" d'attaquer dans les eaux internationales la flottille humanitaire qui tentait de forcer le blocus de Gaza. "D'après nos renseignements, l'attaque s'est produite dans les eaux internationales. Ainsi, Israël n'avait pas le droit de faire ce qu'il a fait", dit Lula à la presse, lors d'un déplacement dans la banlieue de Sao Paulo, plaidant de nouveau pour le dialogue et se disant "convaincu que ce ne sont pas les armes qui vont garantir la paix".
18 h 18 - Plusieurs dizaines de militants expulsés par Israël
Israël expulse plusieurs dizaines de militants de la flottille. Sur les 682 personnes issues de 42 pays qui se trouvaient à bord des six bateaux de cette flottille qui ont été remorqués vers un port israélien, 45 ont accepté d'être expulsés et ont pris l'avion lundi et mardi, déclare la porte-parole de la police d'immigration, Sabine Hadad. Tous les autres ont été emmenés à la prison de Beersheba, dans le nord d'Israël, où des juges de l'immigration s'occuperont des démarches pour leur expulsion, a-t-elle dit. "Les démarches légales ne devront prendre que quelques jours", ajoute Sabine Hadad.
18 heures - Ambiance tendue au Conseil des droits de l'homme
Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU achève des débats qui se sont déroulés dans une ambiance tendue. L'arraisonnement meurtrier de la flottille par les forces israéliennes a été l'objet de très dures critiques au cours du débat. "Il est évident que le recours à la force par l'armée israélienne a été excessif", a déclaré Mme Kyung-wha Kang, haut-commissaire adjoint de l'ONU pour les droits de l'homme, en ouvrant la réunion d'urgence convoquée à l'appel de la Ligue arabe, de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) et de l'Autorité palestinienne.
Le vote sur un projet de résolution réclamant une "mission d'enquête internationale" n'aura lieu que mercredi matin afin de laisser le temps d'examiner des demandes d'amendements dans le cadre de consultations informelles. Les Occidentaux souhaitent que les termes adoptés la veille par le Conseil de sécurité de l'ONU pour réclamer une enquête "conforme aux critères internationaux" soient repris par le Conseil des droits de l'homme.
17 h 35 - Dublin fustige une "arrestation "inacceptable"
Le ministre irlandais des Affaires étrangères, Micheal Martin, condamne mardi l'arrestation "inacceptable" de sept citoyens irlandais par Israël, et réclame leur libération "immédiate et sans condition". "Les sept personnes en question ne sont pas entrées en Israël illégalement ; elles ont plutôt été capturées dans les eaux internationales, transportées en Israël et invitées à signer des documents confirmant qu'elles étaient entrées illégalement. C'est tout simplement inacceptable", poursuit Micheal Martin.
17 h 29 - RSF veut la liste des journalistes arrêtés
Reporters sans frontières demande aux autorités israéliennes de donner la liste des journalistes arrêtés lors de l'assaut de la flottille humanitaire. Dans un communiqué, RSF ajoute recenser au moins 15 journalistes étrangers qui se trouvaient à bord de la flottille et "qu'on ne peut toujours pas joindre directement". "Nous dénonçons cet assaut qui s'est soldé par un lourd bilan humain. Les journalistes exerçant leur mission d'information sur la flottille ont été mis en danger par cette action démesurée", poursuit l'organisation.
16 h 30 - L'Otan demande la libération des civils
Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, demande à Israël de libérer "immédiatement" les civils et les bateaux encore détenus suite à l'assaut, la veille, de la flottille internationale pour Gaza.
16 h 27 - Abbas serait prêt à poursuivre les négociations
En visite en Ouganda, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, déclare avoir parlé au téléphone avec le responsable palestinien Mahmoud Abbas. "J'ai été encouragé d'entendre le président me dire qu'il poursuivrait ces négociations en dépit de cette tragédie", affirme Ban Ki-moon.
15 h 48 - Une quarantaine de Britanniques sur la flottille
Une quarantaine de Britanniques se trouvaient à bord de la flottille humanitaire internationale en route vers Gaza, indique le ministère des Affaires étrangères britannique.
15 h 07 - Fillon exige "la libération immédiate" des Français
François Fillon déclare devant l'Assemblée nationale que la France exige "la libération immédiate" des Français et de l'ensemble des civils qui se trouvaient à bord des bateaux arraisonnés la veille par l'armée israélienne. Peu avant, le président Nicolas Sarkozy indiquait que huit Français - sur les neuf qui avaient pris place à bord de la flottille - étaient actuellement retenus en Israël.
"La France exige, avec l'Union européenne et avec l'Organisation des Nations unies, l'ouverture immédiate d'une enquête internationale, indépendante et impartiale parce qu'il faut faire la lumière sur ce qui s'est produit hier", a aussi rappelé le chef du gouvernement, applaudi par de nombreux députés. "C'est un acte qui n'est pas justifié, c'est un acte qui est contraire au droit international et c'est surtout un acte qui fait reculer l'espoir si ténu de la reprise à laquelle nous travaillons d'un dialogue direct entre les Israéliens et les Palestiniens", a-t-il encore dit.
15 heures - Au moins quatre Turcs tués
Un diplomate turc annonce qu'au moins quatre Turcs figurent parmi les tués du raid israélien de lundi matin. "Les autorités israéliennes ont évoqué un bilan de 9 morts, parmi eux il y a pour l'instant quatre citoyens turcs, selon notre enquête", souligne ce responsable sous couvert d'anonymat, précisant que le nombre de Turcs tués dans l'abordage pouvait augmenter, le processus d'identification des victimes n'étant pas encore terminé.
14 h 54 - Huit Français retenus en Israël (Sarkozy)
Huit Français embarqués sur la flottille à destination de Gaza sont encore retenus dans un centre de rétention israélien , déclare Nicolas Sarkozy. "Notre ambassade et notre consulat ont identifié neuf Français auprès desquels nous avons demandé l'exercice de la protection consulaire", dit le chef de l'État lors d'une conférence de presse clôturant le sommet Afrique-France à Nice. "L'un d'entre eux a quitté Israël ce matin par avion. Huit autres ont apparemment refusé l'expulsion. Ils sont dans un centre de rétention et une procédure est en cours pour qu'ils puissent quitter le pays", a-t-il ajouté.
14 h 51 - La colère de Rome
Le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini demande à son homologue israélien Avigdor Lieberman de faire en sorte que les étrangers arrêtés à la suite du raid israélien contre une flottille humanitaire au large de Gaza puissent quitter Israël "au plus vite". Six Italiens faisaient partie de la flottille. Ils ont tous été arrêtés.
13 h 27 - Retour d'un Français
Un Français, parmi la dizaine ayant participé à la flottille pour Gaza, est rentré en France après avoir été expulsé mardi par les autorités israéliennes. Membre du Comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens (CBSP), Youssef Benderbal n'était pas présent sur le navire turc où a eu lieu l'assaut qui a fait 9 morts, mais sur l'un des cinq autres navires du convoi arraisonné par la marine israélienne.
13 h 07 - L'Égypte s'implique
Le président égyptien Hosni Moubarak ordonne l'ouverture du terminal de Rafah avec la bande de Gaza, seul point de passage non contrôlé par Israël, pour l'acheminement de l'aide humanitaire et le passage des malades.
12 h 52 - "Je condamne de la manière la plus forte ce massacre sanglant" (Recep Tayyip Erdogan)
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan accuse Israël d'avoir commis la veille un "massacre sanglant". Il demande que ce pays soit "absolument puni" pour son action. "Cette attaque insolente et irresponsable qui piétine toute vertu humaine doit absolument être punie", dit-il au groupe parlementaire de son Parti pour la justice et le développement (AKP, issu de la mouvance islamiste). Lors d'un discours très dur contre l'État hébreu, plusieurs fois bruyamment ovationné par les députés, Erdogan avertit qu'"Israël ne doit pas mettre à l'épreuve la patience de la Turquie".
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