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Sur la neutralité de la presse Occidentale.

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  • Sur la neutralité de la presse Occidentale.

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    Le soir d'Algérie
    Par Hakim Laâlam


    De manière cyclique, nous recevons ici des professionnels de la presse occidentale qui viennent nous tenir séminaire, nous dispenser leur précieux savoir, nous éclairer de leurs flamboyantes lumières. Au cours de ces séminaires qui nous voient nous bousculer pour pouvoir être un peu, beaucoup, passionnément, à la folie touchés par cette grâce professionnelle, il nous est fait à nous, presse algérienne, le reproche de la non-objectivité, du zèle trop affiché à prendre parti. Alors, je dis, moi, ceci, à partir de cette date : j’interdis, oui, j’interdis dorénavant et même «dorénaprésent » à quiconque viendra d’Occident, d’Asie, des îles Galápagos ou de Trinité-et-Tobago me donner des leçons d’objectivité et de neutralité. Je l’interdis au nom de cette façon honteuse et servile d’exercer ce métier et que nous ont donné à voir nos confrères étrangers. Je l’interdis au nom de ces «doux euphémismes » qui maquillent une attaque commando par hélicoptères en un «accrochage entre des militaires israéliens et des militants pro-palestiniens armés jusqu’aux dents». Je suis d’autant plus à l’aise pour l’interdire que le Hamas et le Hezbollah ne sont pas franchement ma tasse de thé. Mais de voir autant de malhonnêteté journalistique, d’alignement sur les déclarations des porte-parole officiels de Tsahal, de courbettes devant Netanyahu, je le dis et je le répète à haute et intelligible plume : J’INTERDIS ! Personne, et surtout pas ces confrères «objectifs», ne peut venir me prendre la tête sur les principes de «distance journalistique » à prendre avec un événement quel qu’il soit. Foutaises ! Si nous ne vous avions pas vu suer devant les caméras, peut-être ! Mais nous avons eu tout le loisir de vous voir vous liquéfier, transpirer pour trouver la bonne formule qui ne gênerait pas Tel-Aviv et ses relais lobbys en Occident. Ça en devenait presque pitoyable de vous observer ainsi vous triturant les doigts pour admettre du bout des lèvres la gravité des faits, tout en rajoutant aussitôt que les provocations venaient aussi des bateaux de la paix ! Honte à celui qui oublie un temps les principes de ce métier d’informer juste parce que celui qui signe son chèque au journal, à la télé ou à la radio travaille pour la promotion du Grand Israël. Alors oui ! Encore une fois, une fois encore et toutes les fois qu’il le faudra je le répéterai : j’interdis qu’on vienne ici, de manière cyclique, me dispenser des séminaires et des cours magistraux sur l’objectivité. Relisez vos cours et vos communications. Nous ne faisons pas le même métier, confrères ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.
    Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots."
    Martin Luther King
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