A l'heure où les investisseurs font la fine bouche pour les emprunts d'Etat grecs, voire portugais, espagnols et irlandais, qui voudra des bons du Trésor marocains ? Pas grand monde. C'est en tout cas la conclusion des responsables du Trésor du royaume, au premier chef desquels Zouhair Chorfi, le patron de la direction générale et des financements extérieurs, conseillé par Natixis, Barclays Capital et HSBC.
selon nos informations ,chorfi vient en effet de reporter sine die la sortie prevue du royaume du marche europeen,initialement programmee en juin.Comme en 2007 pour la derniere levee (lors de laquelle citigroup et jp morgan etaient arrangeurs) ,l emprunt devait porter sur 500 millions d eurobonds.Pas sur qu il aurait cartonne comme le precedent ...souscrit a hauteur d 1.7 milliards d euros.
En attendant,rabat doit se rabattre sur le marche local de la dette pour combler son deficit budgetaire.
Selon la loi de finance 2010,celui ci devrait s elever a 4% du PIB.Au premier trimestre de l annee 2010 ,les"sorties"du tresor se sont chiffrees a plus de 409 millions d euros,soit pratiquement le montant du deficit accuse sur les trois premiers mois de l annee(427 millions d euros).Probleme,les emissions repetees de bons du tresor ont fait s envoler leur taux de remuniration.Or ceux ci servent de reference pour les taux de credits bancaires.Pour eviter une hausse des taux d interet bancaires qui freinerait la croissance,le ministere de l economie vient donc de decreter une nouvelle formule d indexation des taux de credits.Cesderniers seront desormais indexes sur le marche interbancaire,un compartiment controle a coup d injections de liquidites par la banque centrale du royaume.Rabat devra toutefois veiller a ne pas trop faire tourner la planche a billet pour eviter un derapage de l inflation.
D autant que si le maroc a ete relativement epargne dans un premier temps par la crise economique,il voit desormais ses recettes fiscales fondre,en raison notamment de l entree en vigueur de la reforme de l impot sur le revenu et d une diminution des recettes de l impot sur les societes due au ralentissement du secteur prive.Sans compter les effets de la recente hausse generale des salaires dans la fonction publique et l explosion du budget de compensation des prix des hydrocarbures,plus que jamais en attente d une reforme.
magrheb confidentiel
selon nos informations ,chorfi vient en effet de reporter sine die la sortie prevue du royaume du marche europeen,initialement programmee en juin.Comme en 2007 pour la derniere levee (lors de laquelle citigroup et jp morgan etaient arrangeurs) ,l emprunt devait porter sur 500 millions d eurobonds.Pas sur qu il aurait cartonne comme le precedent ...souscrit a hauteur d 1.7 milliards d euros.
En attendant,rabat doit se rabattre sur le marche local de la dette pour combler son deficit budgetaire.
Selon la loi de finance 2010,celui ci devrait s elever a 4% du PIB.Au premier trimestre de l annee 2010 ,les"sorties"du tresor se sont chiffrees a plus de 409 millions d euros,soit pratiquement le montant du deficit accuse sur les trois premiers mois de l annee(427 millions d euros).Probleme,les emissions repetees de bons du tresor ont fait s envoler leur taux de remuniration.Or ceux ci servent de reference pour les taux de credits bancaires.Pour eviter une hausse des taux d interet bancaires qui freinerait la croissance,le ministere de l economie vient donc de decreter une nouvelle formule d indexation des taux de credits.Cesderniers seront desormais indexes sur le marche interbancaire,un compartiment controle a coup d injections de liquidites par la banque centrale du royaume.Rabat devra toutefois veiller a ne pas trop faire tourner la planche a billet pour eviter un derapage de l inflation.
D autant que si le maroc a ete relativement epargne dans un premier temps par la crise economique,il voit desormais ses recettes fiscales fondre,en raison notamment de l entree en vigueur de la reforme de l impot sur le revenu et d une diminution des recettes de l impot sur les societes due au ralentissement du secteur prive.Sans compter les effets de la recente hausse generale des salaires dans la fonction publique et l explosion du budget de compensation des prix des hydrocarbures,plus que jamais en attente d une reforme.
magrheb confidentiel
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