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Des tomates made in Dakhla: Une qualité gustative particulière

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  • Des tomates made in Dakhla: Une qualité gustative particulière

    Des tomates made in Dakhla · Une qualité gustative particulière

    · Un rendement à l’hectare supérieur de 60% au Souss



    Elle était réputée pour son poisson, la ville de Dakhla est désormais connue pour ses cultures maraîchères, notamment pour ses tomates. Des tomates cultivées en plein Sahara, c’est exceptionnel, mais c’est possible. Certes, la main-d’oeuvre est 40% plus chère que dans le Souss et il y a de la distance à parcourir entre les sites de production de Dakhla et les stations de conditionnement du Souss mais cela en vaut vraiment la peine.
    Le rendement à l’hectare est supérieur de 60% par rapport à ce qui peut être réalisé dans le Souss. Ce n’est pas par hasard. La contrée a des atouts très attractifs tel le climat tempéré tout au long de l’année ainsi que la luminosité sans oublier des ressources en eau importante. «Il y a de l’eau à 15 ou 20 m et des puits artésiens à 600 m. Ainsi, l’eau remonte par pression sans pompage», précise Pierrick Puech, DG du groupe Soprofel. Cette entreprise, qui commercialise ses produits sous la marque Idyl, dispose aujourd’hui dans la zone de plus de 400 ha où elle produit de la tomate en hors-sol, mais aussi des melons. Des sites de production ultramodernes équipés, utilisant essentiellement le goutte-à-goutte malgré la disponibilité de la ressource en eau. Au démarrage de cette belle aventure en 1997, l’investissement s’est fait sur 5 ha. L’agriculteur tient à souligner cependant que son groupe n’est pas pionnier dans la région en matière de cultures maraîchères. Les Domaines agricoles sont précurseurs en la matière dans la région où ils se sont lancés bien avant dans des recherches expérimentales pour commencer. Puech tient également à mettre en exergue que c’est grâce aussi à son associé Hassan Derhem, notable et opérateur économique de la région, que l’entreprise s’est implantée et développée dans la zone, générant de nombreuses opportunités d’emploi. Selon Driss Soufiani, DRH du groupe, l’entreprise emploie 2.500 personnes à Dakhla.
    Outre l’atout climatique et hydrique, la région a l’avantage d’être encore quasi-vierge en matière de production maraîchère. Ainsi, il y a moins de risque de parasites. Et l’utilisation des engrais et des produits de traitement au niveau des exploitations est rationalisée. La lutte intégrée (utilisation d’insectes auxiliaires) pour combattre les ravageurs et les maladies des cultures est par ailleurs adoptée. «Les atouts naturels permettent de produire des tomates à forte valeur ajoutée», indique Puech. La qualité gustative du produit est également grande. Il suffit de goûter la tomate made in Dakhla pour se rendre compte qu’elle a vraiment quelque chose de particulier.

  • #2
    C'est rai que pour certain un accident de voiture transformé en acte d'extrême bravoure ne vaut pas la construction du Sahara et les emploi crées pour et par les sahraouis.

    Pour certains leur amour passionné au Sahara s'arrête là ou on ne peut plus taper sur les marocains.

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    • #3
      J'ai visité plusieurs serres des environs de Dakhla et j'ai gouter les tomates C'est un délice .
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      La tomate marocaine commence à s’imposer sur le marché américain. L’entreprise Azura, qui appartient au groupe agricole Tazi, a envoyé, le 23 avril au départ de Dakhla, ses premières caisses de tomates.
      Soit deux tonnes de tomates rondes cerises, qui ont été acheminées vers la côte-est des USA par Royal Air Maroc.

      Selon Younès Zrikem, DG du groupe Tazi, la marchandise a passé avec succès tous les barrages de contrôle administratif.
      Ce sont trois organismes qui interviennent dans le processus, à savoir les services de douane, les services phytosanitaires (Ephis) et la Food and drug administration.

      Au Maroc, ce sont la direction de la protection des végétaux et l’Etablissement autonome de contrôle et de coordination des exportations qui ont délivré les autorisations pour exporter la marchandise vers les Etats-Unis.
      Avant d’en arriver là, l’homologation de l’exploitation agricole à Dakhla, conditionnée par des mesures de protection sanitaire, a été nécessaire.

      A noter que seules les zones de production de Dakhla, d’El Jadida et Oualidia sont agréées par la Food and drug administration car indemnes du risque de mouche blanche
      . Les dirigeants d’Azura ont de fortes ambitions sur le marché américain où le niveau des prix de la tomate est supérieur aux cours européens. Reste toutefois à trouver un moyen de transport à meilleur coût, l’aérien étant encore trop cher. Une ligne maritime vers les USA au départ de TangerMed pourrait être la solution dès l’an prochain. Le transport bimodal est également évoqué comme alternative.

      Pour l’heure, la période d’expédition vers les USA, qui s’étale de décembre à fin avril, est ainsi pratiquement terminée. Les responsables d’Azura se préparent déjà pour la prochaine campagne.
      Le processus d’homologation de leurs stations de conditionnement du Souss est en préparation. Ces unités doivent traiter la production de Dakhla à acheminer vers les USA.

      Selon Zrikem, des discussions sont en cours entre les institutionnels marocains et américains pour accélérer le processus.
      Au Maroc, Azura est présente principalement dans le Sud: Marrakech, Agadir, Errachidia et Dakhla. Dans cette province du Sud, où Azura produit également du melon, les exploitations de l’entreprise s’étendent sur 300 ha dont 50 ha de cultures de tomates sous serres. Aujourd’hui, des extensions des superficies des exploitations sont au programme.

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