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A Istanbul, plus de 10 000 personnes se sont rassemblées mercredi soir pour accueillir en héros les militants turcs qui devaient arriver d'Israël après le raid meurtrier israélien de lundi sur la flottille pro-palestinienne.
Dans une immense fête sur la place Taksim, la principale d'Istanbul, les manifestants se sont rassemblés devant un écran géant de l'organisation islamique IHH, un des principaux organisateurs de cette expédition d'acheminement d'aide humanitaire aux Palestiniens de Gaza, sous blocus israélien. Un premier avion transportant deux militants pro-palestiniens, un Turc et un Irlandais, blessés lundi dans le raid, est arrivé sur une base militaire à Ankara. Deux autres avions turcs, transportant un total de 17 militants blessés, ont quitté Israël. Les quelque 340 autres ressortissants de ce pays devraient arriver à Istanbul, par des avions de lignes. Aucun incident n'avait été signalé, tard dans la soirée, place Taksim, où des portraits de Barack Obama et du président israélien Shimon Peres ont été brûlés. La Turquie a menacé de revoir ses relations avec Israël si ce pays ne libérait pas immédiatement ses citoyens détenus.
Israël : «Plus un seul détenu en prison»
Finalement, ce sont tous les civils emprisonnés qui ont été libérés. Mercredi après-midi, un porte-parole de l'administration pénitentiaire israélienne a annoncé : «Plus un seul des détenus n'est actuellement en prison». La plupart d'entre-eux ont été conduits à l'aéroport Ben Gourion, à Tel-Aviv, pour être rapatriés». Environ 125 autres militants, principalement des Algériens et des Indonésiens, expulsés par Israël, ont été transférés en Jordanie via le poste-frontière du pont Allenby. Quelque 45 passagers de la flottille avaient déjà accepté d'être expulsés lundi et mardi (dont le Français Youcef Benderbal).
La pression de nombreux pays dont la France pour faire libérer immédiatement leurs ressortissants, a finalement eu raison de de l'Etat hébreu. Mardi matin, le Conseil de sécurité de l'ONU, avait expressément fait cette demande à Israël. Les passagers de la flottille avaient été arrêtés lundi par les autorités israéliennes dans les eaux internationales alors qu'ils tentaient de convoyer de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza. Le raid avait fait neuf victimes côté civils dont quatre Turcs.
Le processus d'expulsion a été encore accéléré après la décision du cabinet de sécurité israélien présidé mardi soir par le Premier ministre Benjamin Netanyahu de les faire partir tous en 48 heures. Quelque 350 Turcs sont concernés.
Il a par ailleurs annoncé a averti que l'Etat hébreu maintiendrait son blocus de l'enclave palestinienne, alors qu'un cargo irlandais, le «MV Rachel Corrie», serait attendu au début de semaine prochaine au large de Gaza.
Le doute persiste toutefois sur le sort de quatre citoyens arabes israéliens qui seraient toujours détenus, selon le mouvement Free Gaza qui avait organisé le convoi.
Leparisien.fr
Dans une immense fête sur la place Taksim, la principale d'Istanbul, les manifestants se sont rassemblés devant un écran géant de l'organisation islamique IHH, un des principaux organisateurs de cette expédition d'acheminement d'aide humanitaire aux Palestiniens de Gaza, sous blocus israélien. Un premier avion transportant deux militants pro-palestiniens, un Turc et un Irlandais, blessés lundi dans le raid, est arrivé sur une base militaire à Ankara. Deux autres avions turcs, transportant un total de 17 militants blessés, ont quitté Israël. Les quelque 340 autres ressortissants de ce pays devraient arriver à Istanbul, par des avions de lignes. Aucun incident n'avait été signalé, tard dans la soirée, place Taksim, où des portraits de Barack Obama et du président israélien Shimon Peres ont été brûlés. La Turquie a menacé de revoir ses relations avec Israël si ce pays ne libérait pas immédiatement ses citoyens détenus.
Israël : «Plus un seul détenu en prison»
Finalement, ce sont tous les civils emprisonnés qui ont été libérés. Mercredi après-midi, un porte-parole de l'administration pénitentiaire israélienne a annoncé : «Plus un seul des détenus n'est actuellement en prison». La plupart d'entre-eux ont été conduits à l'aéroport Ben Gourion, à Tel-Aviv, pour être rapatriés». Environ 125 autres militants, principalement des Algériens et des Indonésiens, expulsés par Israël, ont été transférés en Jordanie via le poste-frontière du pont Allenby. Quelque 45 passagers de la flottille avaient déjà accepté d'être expulsés lundi et mardi (dont le Français Youcef Benderbal).
La pression de nombreux pays dont la France pour faire libérer immédiatement leurs ressortissants, a finalement eu raison de de l'Etat hébreu. Mardi matin, le Conseil de sécurité de l'ONU, avait expressément fait cette demande à Israël. Les passagers de la flottille avaient été arrêtés lundi par les autorités israéliennes dans les eaux internationales alors qu'ils tentaient de convoyer de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza. Le raid avait fait neuf victimes côté civils dont quatre Turcs.
Le processus d'expulsion a été encore accéléré après la décision du cabinet de sécurité israélien présidé mardi soir par le Premier ministre Benjamin Netanyahu de les faire partir tous en 48 heures. Quelque 350 Turcs sont concernés.
Il a par ailleurs annoncé a averti que l'Etat hébreu maintiendrait son blocus de l'enclave palestinienne, alors qu'un cargo irlandais, le «MV Rachel Corrie», serait attendu au début de semaine prochaine au large de Gaza.
Le doute persiste toutefois sur le sort de quatre citoyens arabes israéliens qui seraient toujours détenus, selon le mouvement Free Gaza qui avait organisé le convoi.
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