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La mortalité infantile, problème majeur de santé publique en Algérie

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  • La mortalité infantile, problème majeur de santé publique en Algérie

    La mortalité infantile et néonatale demeure un problème majeur de santé publique en Algérie.

    «La réalisation des Objectifs du millénaire en matière de réduction de ce phénomène reste difficile mais pas impossible», a déclaré à l’APS le professeur Djamil Lebane, chef du service de néonatalogie au CHU Mustapha Pacha et président du programme national de périnatalité et néonatalogie.

    Ce spécialiste a mis en exergue un certain nombre de raisons qui contrarient la réalisation de ces objectifs, dont le «manque d’intérêt» accordé aux ressources humaines, notamment à la formation du personnel soignant (médical et paramédical) concerné par la prise en charge du nouveau-né dès la salle de naissance à travers l’ensemble du territoire national. Le professeur Lebane a rappelé que «l’Etat a engagé des moyens considérables en termes d’infrastructures et d’équipements médicaux. Toutefois, reconnaît-il, «des insuffisances demeurent en matière de formation du personnel médical et paramédical». Et d’ajouter qu’«en raison de ces insuffisances ces moyens sont trop souvent gaspillés».

    Evoquant la situation de l’Algérie en matière de mortalité infantile par rapport aux Objectifs du millénaire entre 1990 et 2015, le spécialiste a fait part de la nécessité de réduire de deux tiers le taux de mortalité infanto-juvénile, soit d’atteindre un taux de mortalité infantile de l’ordre de 16 pour 1 000 naissances vivantes.

    Le professeur Lebane donnera plus de détails sur l’évolution de la mortalité infantile sur les deux dernières décennies (1990-1999 et 2000-2009). Ainsi, dit-il, «entre 1990 et 1999, le taux de mortalité infantile est passé de 46,8 pour 1 000 naissances vivantes à 39,4 pour 1 000, soit un gain de 7,4 points». «Entre 2000 et 2009, le taux de mortalité infantile est passé de 36,9 pour 1 000 naissances vivantes à près de 25 pour 1 000 (gain d’environ 12 points)», précisera-t-il encore.

    Ce qui amènera le spécialiste à dire que, malgré «les efforts déployés au cours des deux dernières décennies, la réduction de la mortalité infantile n’a pas encore atteint le niveau escompté».

    Selon le professeur Lebane, «la mortalité infantile s’est stabilisée depuis ces cinq dernières années au niveau de certaines wilayas du Nord, dont Alger». Il rappellera que, dans le cadre de la stratégie adoptée par l’Etat à cet effet, un programme national a été élaboré par le ministère de la Santé en 1988 en collaboration avec l’Unicef et appliqué à une zone pilote (Blida).

    Toutefois, regrette-t-il, «il n’a pas été généralisé sur l’ensemble du territoire national».

    Cependant, «le ministère de la Santé a lancé un programme national de périnatalité pour la période 2006-2009 et dont l’évaluation est en cours», dit-il.

    Passant en revue les mesures prises par les autorités publiques pour réduire le taux de mortalité infanto-juvénile et atteindre les objectifs tracés, le Pr Leban évoquera «la hiérarchisation des niveaux de soins de néonatalogie, l’élaboration de normes minimales de personnels et l’aménagement de services spécialisés».

    S’agissant de la situation des morts périnatales, le spécialiste a estimé qu’«elles devaient être enregistrées à l’état civil conformément aux recommandations de l’OMS». «Ce qui permettrait, souligne-t-il, d’inscrire la politique nationale en la matière dans la logique des standards en vigueur dans les pays les plus développés.»

    Par la Tribune

  • #2
    l'article ne dit pas les causes de mortalité infantile et pour quoi le taux est si élevé ?
    je me pose la question a savoir, quand un nouveau né ou bébé jusqu'a l'age de un an décède, est ce qu'il y a une enquête qui se fait en Algerie ?

    bon nombre de nouveaux nés meurent par le syndrome du bébé secoué, ce que bon nombre de parents ne savent pas au moment de colère et de fatigue surtout les premières semaines quand bebe pleure beaucoup..
    faut faire une sensibilisation par rapport aux lits de bébé et la sécurité , les positions dites sécuritaires quand il dort, le fait de ne pas fumer dans l'appart, de ne pas laisser le bebe dormir longtemps dans le siège d'auto etc,
    ca ne va pas régler le probleme de la mort subite de nourrisson mais ca va surement diminuer la mortalité par cause '' humaine ''

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    • #3
      Envoyé par yazou Voir le message
      l'article ne dit pas les causes de mortalité infantile et pour quoi le taux est si élevé ?
      je me pose la question a savoir, quand un nouveau né ou bébé jusqu'a l'age de un an décède, est ce qu'il y a une enquête qui se fait en Algerie ?

      bon nombre de nouveaux nés meurent par le syndrome du bébé secoué, ce que bon nombre de parents ne savent pas au moment de colère et de fatigue surtout les premières semaines quand bebe pleure beaucoup..
      faut faire une sensibilisation par rapport aux lits de bébé et la sécurité , les positions dites sécuritaires quand il dort, le fait de ne pas fumer dans l'appart, de ne pas laisser le bebe dormir longtemps dans le siège d'auto etc,
      ca ne va pas régler le probleme de la mort subite de nourrisson mais ca va surement diminuer la mortalité par cause '' humaine ''
      En effet Yazou, pour réduire le taux de mortalité infantile il faut en connaitre les causes et je crois qu'en Algérie les spécialistes les connaissent depuis longtemps (les maladies transmissibles, notamment les maladies à transmission hydrique). Ceci étant, le chiffre en lui même (de l'ordre de 27 pour mille en 2009) est inquiétant, lorsqu'on le compare à Singapour (2,31 pour mille), à la France (3,33 pour mille) ou même à la Jordanie (près de 15 pour mille). Les ambitions sont à mon avis bien timides ! Pourquoi ne pas se fixer un objectif à un chiffre (inférieur à 10) pour 2015 ? L'Algérie dispose des moyens d'atteindre cet objectif.
      Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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      • #4
        Envoyé par ETTARGUI Voir le message
        En effet Yazou, pour réduire le taux de mortalité infantile il faut en connaitre les causes et je crois qu'en Algérie les spécialistes les connaissent depuis longtemps (les maladies transmissibles, notamment les maladies à transmission hydrique). Ceci étant, le chiffre en lui même (de l'ordre de 27 pour mille en 2009) est inquiétant, lorsqu'on le compare à Singapour (2,31 pour mille), à la France (3,33 pour mille) ou même à la Jordanie (près de 15 pour mille). Les ambitions sont à mon avis bien timides ! Pourquoi ne pas se fixer un objectif à un chiffre (inférieur à 10) pour 2015 ? L'Algérie dispose des moyens d'atteindre cet objectif.
        salut Ettargui, mais le taux est énorme quand meme ! surtout si l'on compare aux autres pays ! donc ok pour les maladies transmissibles mais il doit y avoir autre chose qui fait que ce taux est si élevé et a savoir si le probleme vient du staff médicale, de la non détection et traitement des maladies transmissibles ou des parents et leurs ignorances par rapport a la sécurité des bébés ( si l'on met de coté la mort subite ''naturelle '' et la mal formation des organes importantes de certains de ces bebes.

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        • #5
          Envoyé par yazou Voir le message
          salut Ettargui, mais le taux est énorme quand meme ! surtout si l'on compare aux autres pays ! donc ok pour les maladies transmissibles mais il doit y avoir autre chose qui fait que ce taux est si élevé et a savoir si le probleme vient du staff médicale, de la non détection et traitement des maladies transmissibles ou des parents et leurs ignorances par rapport a la sécurité des bébés ( si l'on met de coté la mort subite ''naturelle '' et la mal formation des organes importantes de certains de ces bebes.
          Sahiti Yazou, tu vas bien ?
          Pour bien expliquer ces chiffres, cela veut dire que sur 1000 naissances vivantes, 27 décèdent avant d'atteindre l'âge d'un an. Plusieurs causes sont évoquées, mais les principales, celles sur lesquelles on peut agir et qui feront baisser considéralement ce chiffre sont les maladies transmissibles. Le contexte en occident est différent, les maladies transmissibles ne constituent plus la première cause de mortalité infantile.
          Par ailleurs, le chiffre de 27 pour mille affiché est, à mon avis, sous estimé ! A titre d'exemple, dans les campements des nomades qui ne déclarent ni les naissances ni les décès, beaucoup d'enfants meurent, principalement de maladies à transmission hydrique.
          Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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          • #6
            je vais bien Ettargui, j'espere qu'il en est de meme pour toi
            en tout cas, espérons que les concernés puissent trouver une solution, y'a pas pire pour des parents de devoir enterré leur bébé...

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            • #7
              bon nombre de nouveaux nés meurent par le syndrome du bébé secoué, ce que bon nombre de parents ne savent pas au moment de colère et de fatigue surtout les premières semaines quand bebe pleure beaucoup..
              faut faire une sensibilisation par rapport aux lits de bébé et la sécurité , les positions dites sécuritaires quand il dort, le fait de ne pas fumer dans l'appart, de ne pas laisser le bebe dormir longtemps dans le siège d'auto etc,

              c'est exceptionnel en algerie - arreter de voir ER-
              les cause sont:
              - les infections en premier : aggraver par l'abus d'utilisation des antibiotiques - le medecin est oblige de le faire a cause de manque de moyen d'exploration et la penurie de certain antibiotique specifique -
              aussi la gratuité et surtout - carte chiffa - les maman consultent plusieurs medecin dans la journée et achetent des sachets de medicament et peuvent avoir plusieurs diagnostique pour une simple maladie.
              - y'a aussi la limitation du role du medecin generaliste qui oriente les malades vers des specialistes les enfant meurent en attendant.
              ghir ehna ou ndirou el guelb

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              • #8
                Yasserkasser
                Il y a des études sur cette question ? Si oui, peux-tu communiquer les sources ? Merci !
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                • #9
                  y'a pas des etudes en algerie.et il ne faut pas appliquer les etudes faites en france sur l'algerie.je suis un nouveau medecin et je vois ça chaque jour c'est mon propre avis
                  ghir ehna ou ndirou el guelb

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                  • #10
                    Un propre avis, ça reste toujours subjectif... Et en aucun cela ne pourrait traduire un problème de santé publique.
                    J'ai travaillé pendant une quinzaine d'années en Algérie dans le domaine de la santé publique, je connais donc assez bien le contexte et je peux te dire mon ami que le principal problème est cette opacité due au manque d'études. Quand un patron d'un service de cancérologie te dit : "moi je n'ai pas de registre, mais je peux confirmer que la survie au cancer est similaire à celle des états-unis", tu restes baba. Quand un ministre te dis "nous avons 500 cas de grippe et 57 décès due à la grippe", mokhek yahbess...
                    Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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