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Infarctus, cholestérol et mauvaise hygiène de vie en Algérie

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  • Infarctus, cholestérol et mauvaise hygiène de vie en Algérie

    Les liens entre l’excès de cholestérol et les maladies cardio-vasculaires sont scientifiquement établis. Pour diminuer les risques d’infarctus, il est utile et nécessaire de soigner son hygiène de vie en Algérie. Particulièrement l’hygiène alimentaire.

    Celle des Algériens est sujette à débat. A remettre en question.

    Dans près de deux mois, nos concitoyens vont renouer avec des traditions culinaires qui sont ancrées depuis des lustres au sein de la société algérienne, à l’occasion de chaque début du mois sacré.

    Une cuisine très riche en calories. Viandes, sucreries, fritures, boissons gazeuses à profusion, qui ne font pas nécessairement bon ménage avec l’organisme malgré cette délicieuse sensation de bien-être.

    La surconsommation d’huile, de graisses animales, de céréales provoque des maladies cardio-vasculaires, un taux de cholestérol hors normes, qui peuvent conduire jusqu’au cancer du colon. Ce dernier tue, selon les chiffres livrés par les experts, 400.000 personnes par an à travers le monde.

    Quand bien même les formes familiales, l’hérédité, ont été identifiées comme étant le risque le plus élevé chez un individu pour être atteint d’un cancer colorectal, il n’en demeure pas moins cependant, que les causes environnementales sont également en question. Il est en effet attesté qu’une alimentation trop riche en graisses animales prédispose à ce type de cancer, soit à cause de sa richesse, soit parce qu’elle véhicule des substances qui peuvent s’avérer toxiques.

    Pour comprendre ce phénomène, il faut savoir que les mammifères marins, les poissons puisent leur énergie dans le plancton végétal. Un organisme vivant qui a la capacité de produire de la matière organique. Il constitue un des premiers maillons d’une chaîne alimentaire dont l’être humain est le dernier élément. Ce qui le met en position de super-prédateur puisqu’il n’est plus pris en considération. Il est en bout de chaîne. Il est incontestablement un élément crucial dans ce processus de consommation et joue un rôle primordial au niveau de l’équilibre de l’écosystème en s’affichant comme l’ultime consommateur de la chaîne alimentaire. Il demeure toutefois terriblement exposé aux multiples polluants accumulés par les différents acteurs qui se sont manifestés tout le long de ce parcours. Le scénario est autant valable pour les viandes rouges que pour les viandes blanches.

    Les quelque 40.000 individus atteints de colostomie que compte l’Algérie savent, eux, de quoi il retourne. La colostomie est un abouchement chirurgical qui consiste à joindre le gros intestin à la peau de l’abdomen en vue de permettre d’évacuer les matières fécales.

    Dans un autre registre, l’Algérien qui est un grand amateur de friture devant l’Eternel, consomme un volume d’huile impressionnant sans être très regardant sur sa qualité.

    Le pouvoir d’achat ayant fait des siennes. En ce sens, il est intéressant de relever la mise en garde lancée à travers une interview accordée à l’APS par le docteur Hadj Lakehal Belkacem, l’année dernière pratiquement à la même époque: «Certaines huiles ne sont pas bonnes pour les fritures, de même qu’une température très élevée détruit l’huile de friture, la dénature et la rend indigeste et même toxique par l’utilisation de la tabouna», a-t-il fait remarquer.

    Les premiers symptômes de la colopathie qui se manifestent, entre autres, par une constipation régulière et des troubles de la digestion sont dus en général à une mauvaise alimentation caractérisée par une absence d’équilibre.

    La nourriture de base de l’Algérien est faite d’aliments à base de céréales et de féculents. Haricots, pois chiches, pâtes, couscous...un type de consommation qui est loin d’assurer une hygiène alimentaire nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme.

    «Même si on a l’impression que notre modèle alimentaire a évolué, car le problème de la faim ne se pose plus pour la quasi-totalité des Algériens, et même si l’Etat a fait de grands efforts pour améliorer la nutrition des Algériens depuis l’indépendance, il n’en demeure pas moins que nous ne sommes pas encore arrivés à un niveau de consommation suffisant par rapport à nos espérances et par rapport à ce qui est souhaitable du point de vue médical et nutritionnel», a fait remarquer le nutritionniste de l’Institut national de la santé publique.

    Un dossier de première importance pour le tout nouveau ministre de la Santé et un appel aux syndicalistes de la place du 1er-Mai pour améliorer le pouvoir d’achat des Algériens. Ce qui leur permettra de manger des fruits, des légumes, du poisson, de la viande à longueur d’année, et acheter de l’huile de meilleure qualité pour éviter les ennuis de santé.

    Par l'Expression

  • #2
    Très intéressant l'article, Morjane.
    J'ajouterai simplement que le fast-food y est pour beaucoup aussi vu le train de vie quotidien que mènent beaucoup d'Algériens, des 2 sexes, notamment dans les métropoles, à cause du mode de vie que ces dernières imposent...
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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