Khaled Desouki AFP
Les pays arabes en ont appelé à l'ONU et à la justice internationale pour lever le blocus de Gaza, une position a minima qui reflète de profondes divergences sur les relations avec Israël, malgré l'émotion de l'opinion après l'attaque contre une flottille pro-palestinienne.
La Ligue arabe a adopté tard dans la nuit de mercredi à jeudi au Caire un texte réagissant à l'attaque meurtrière israélienne, au terme d'un marathon entamé mardi au niveau des ambassadeurs qui s'est poursuivi avec les ministres des Affaires étrangères.
Le document final des ministres des 21 pays membres, plus l'Autorité palestinienne, appelle à "briser" le blocus de Gaza "par tous les moyens", mais reste vague sur les moyens d'y parvenir.
Cette réunion extraordinaire avait été convoquée pour définir une réponse "collective" après l'attaque contre la flottille pro-palestinienne, sur fond de fortes pressions de l'opinion publique dans les pays arabes.
Le secrétaire général de la Ligue, Amr Moussa, a affirmé que le groupe arabe à l'ONU allait demander "en coordination avec la Turquie une réunion du Conseil de sécurité pour adopter une résolution contraignant Israël à lever immédiatement le blocus sur Gaza".
Dans leur document, les chefs de diplomatie arabes menacent également de démarches auprès de la Cour internationale de Justice (CIJ) pour faire condamner le blocus israélien.
Ils rappellent aussi leur menace d'un "arrêt de toute sorte de normalisation avec Israël" conformément aux décisions du sommet arabe de Syrte (Libye) de mars dernier.
Selon des participants, de vifs débats ont eu lieu durant la réunion entre les pays farouchement opposés à Israël comme la Syrie, et les tenants d'une ligne plus modérée tels que l'Egypte, la Jordanie et l'Autorité palestinienne.
Damas voulait une suspension des négociations de dites "proximité" entre Israël et les Palestiniens, ce qui a été rejeté par la majorité des pays arabes, selon des diplomates.
L'ambassadeur de Syrie, Youssef Ahmad, a plaidé pour la "suspension de toutes sortes de contacts entre les pays arabes et Israël, jusqu'à la rupture de relations et la fermeture des ambassades".
Une direction que les deux pays entretenant des relations diplomatiques avec l'Etat hébreu, l'Egypte et la Jordanie, ne sont manifestement pas prêts à prendre.
"Nous nous préparons à aller au Conseil de sécurité pour lui soumettre le dossier du conflit israélo-arabe dans son ensemble", a ajouté M. Moussa, replaçant l'affaire de la flottille dans un cadre plus vaste.
Pour Imad Gad, du centre d'al-Ahram d'études stratégiques du Caire, "il ne fallait rien attendre de plus de la part des Arabes, car sur le conflit avec Israël ce sont les divergences qui priment".
L'Egypte, fréquemment accusée de faire le jeu d'Israël en bouclant sa partie de la frontière avec Gaza, a esquivé les critiques en annonçant mardi une ouverture du passage de Rafah aux chargements humanitaires et aux malades.
Les pays de la Ligue arabe ont effectivement "salué" la décision égyptienne concernant le seul point de passage entre la bande de Gaza et le monde extérieur non-contrôlé par Israël, a indiqué M. Moussa.
Le Caire a ainsi "évité toute surenchère sur cette question, mais en réalité l'Egypte continue à contrôler ce point de passage et à imposer des restrictions", relève M. Gad.
Les pays arabes en ont appelé à l'ONU et à la justice internationale pour lever le blocus de Gaza, une position a minima qui reflète de profondes divergences sur les relations avec Israël, malgré l'émotion de l'opinion après l'attaque contre une flottille pro-palestinienne.
La Ligue arabe a adopté tard dans la nuit de mercredi à jeudi au Caire un texte réagissant à l'attaque meurtrière israélienne, au terme d'un marathon entamé mardi au niveau des ambassadeurs qui s'est poursuivi avec les ministres des Affaires étrangères.
Le document final des ministres des 21 pays membres, plus l'Autorité palestinienne, appelle à "briser" le blocus de Gaza "par tous les moyens", mais reste vague sur les moyens d'y parvenir.
Cette réunion extraordinaire avait été convoquée pour définir une réponse "collective" après l'attaque contre la flottille pro-palestinienne, sur fond de fortes pressions de l'opinion publique dans les pays arabes.
Le secrétaire général de la Ligue, Amr Moussa, a affirmé que le groupe arabe à l'ONU allait demander "en coordination avec la Turquie une réunion du Conseil de sécurité pour adopter une résolution contraignant Israël à lever immédiatement le blocus sur Gaza".
Dans leur document, les chefs de diplomatie arabes menacent également de démarches auprès de la Cour internationale de Justice (CIJ) pour faire condamner le blocus israélien.
Ils rappellent aussi leur menace d'un "arrêt de toute sorte de normalisation avec Israël" conformément aux décisions du sommet arabe de Syrte (Libye) de mars dernier.
Selon des participants, de vifs débats ont eu lieu durant la réunion entre les pays farouchement opposés à Israël comme la Syrie, et les tenants d'une ligne plus modérée tels que l'Egypte, la Jordanie et l'Autorité palestinienne.
Damas voulait une suspension des négociations de dites "proximité" entre Israël et les Palestiniens, ce qui a été rejeté par la majorité des pays arabes, selon des diplomates.
L'ambassadeur de Syrie, Youssef Ahmad, a plaidé pour la "suspension de toutes sortes de contacts entre les pays arabes et Israël, jusqu'à la rupture de relations et la fermeture des ambassades".
Une direction que les deux pays entretenant des relations diplomatiques avec l'Etat hébreu, l'Egypte et la Jordanie, ne sont manifestement pas prêts à prendre.
"Nous nous préparons à aller au Conseil de sécurité pour lui soumettre le dossier du conflit israélo-arabe dans son ensemble", a ajouté M. Moussa, replaçant l'affaire de la flottille dans un cadre plus vaste.
Pour Imad Gad, du centre d'al-Ahram d'études stratégiques du Caire, "il ne fallait rien attendre de plus de la part des Arabes, car sur le conflit avec Israël ce sont les divergences qui priment".
L'Egypte, fréquemment accusée de faire le jeu d'Israël en bouclant sa partie de la frontière avec Gaza, a esquivé les critiques en annonçant mardi une ouverture du passage de Rafah aux chargements humanitaires et aux malades.
Les pays de la Ligue arabe ont effectivement "salué" la décision égyptienne concernant le seul point de passage entre la bande de Gaza et le monde extérieur non-contrôlé par Israël, a indiqué M. Moussa.
Le Caire a ainsi "évité toute surenchère sur cette question, mais en réalité l'Egypte continue à contrôler ce point de passage et à imposer des restrictions", relève M. Gad.
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