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Les juifs de France divisés

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  • Les juifs de France divisés

    Depuis le lancement, en mai à Bruxelles, d'un "appel à la raison" au gouvernement israélien, baptisé JCall, initié par des juifs européens, une recomposition est en cours en France.


    Elle s'effectue entre les pro-israéliens qui considèrent comme prioritaire la loyauté vis-à-vis d'un gouvernement israélien démocratiquement élu, et ceux qui estiment que les errements ou jugés tels de sa politique, principalement sur la question palestinienne, justifient au contraire la critique et l'intervention de la communauté internationale pour forcer une paix de plus en plus insaisissable.

    Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) défend les positions israéliennes officielles, y compris lorsqu'elles tranchent avec celles du gouvernement français. C'est le cas notamment sur la question du partage de Jérusalem (auquel le premier ministre israélien est opposé, contrairement à Nicolas Sarkozy).

    Réaction officielle

    A l'inverse, JCall avance que les constructions de quartiers de colonisation dans la partie orientale de la ville, conquise par la force en 1967, et où les Palestiniens veulent établir leur capitale, hypothèquent les chances de parvenir à la paix.

    Alors que le CRIF fut un pionnier du dialogue judéo-arabe par le passé, son président actuel, Richard Prasquier, défend rigoureusement la ligne pro-israélienne, comme on a pu le voir à l’occasion du drame de la flottille pour Gaza.

    Après une première réaction officielle de son directeur général, Haïm Musicant, déplorant "profondément" les morts, Richard Prasquier s’est ensuite attaché à mettre en cause le caractère humanitaire du convoi arraisonné par la marine israélienne, reprenant ainsi la thèse officielle développée par Tsahal, l’armée israélienn

    Dichotomie

    De son côté, JCall, a publié un communiqué plus équilibré déplorant "une crise qui ne profite qu’aux extrémistes des deux bords". En France comme en Israël, la deuxième intifada palestinienne et la multiplication des attentats ont contribué, à partir de 2000, à l’effritement du "camp de la paix" qui s’était engagé avec les accords d’Oslo conclus en 1993, mais qui n’ont pas débouché sur la paix.

    On peut noter la même dichotomie aux Etats-Unis, où réside la plus importante communauté juive en dehors d’Israël (la France vient en deuxième position). La ligne légitimiste est défendue par la majorité des organisations juives américaines, à commencer par la puissante American Israel Public Affairs Committee (Aipac), très bien implantée au Congrès. Mais celles-ci doivent compter, depuis 2008, avec un lobby à la fois pro-israélien et pacifiste, JStreet, qui a d’ailleurs inspiré JCall.

    Par Gilles Paris

    Source :lemonde.fr
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
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