Les militaires israéliens à bord du Mavi Marmara auraient « jeté plusieurs cadavres à la mer », a indiqué jeudi, à son retour à Rome, l’ex-otage italien Manolo Luppichini.
Cette estimation d’un minimum de 19 tués est cohérente avec les premiers chiffres donnés, dès lundi, par une chaîne de télévision israélienne, citant des « sources militaires anonymes ». Quelques heures après, au cours de cette même journée de lundi, les autorités israéliennes imposaient à la chaîne la publication d’un démenti et à évoquer une « erreur » de sa rédaction.
« Non, il y a eu au moins 19 tués, et plusieurs cadavres ont été jetés à la mer. Je dispose des témoignages des infirmières à bord du Marmara, qui ont compté jusqu’à 170 blessés, dont plusieurs dans un état très grave », a indiqué Manolo Luppichini, avant de donner quelques détails sur les coups et mauvais traitements infligés, à terre, jusque sur le tarmac de l’aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv, aux otages internationaux.
Les neuf victimes reconnues actuellement par les autorités israéliennes sont toutes de nationalité turque. Le plus jeune, Dogan Forkan, 19 ans, avait la doublé nationalité turque et états-unienne. Les médecins légistes turcs qui ont procédé à l’autopsie des cadavres ont été formels : tous ont été tués par balles, dont un par des tirs à bout portant.
Israël a aussi évoqué, jeudi soir, le cas de 7 blessés « intransportables » à l’étranger, en raison de leur état de santé.
Le Cargo Rachel Corrie ne répond plus
Les organisateurs de la flottille d’aide pour Gaza ont annoncé vendredi avoir perdu le contact avec le cargo Rachel Corrie, affrété par une organisation irlandaise, qui tente à son tour d’acheminer de l’aide humanitaire au territoire palestinien. «Nous avons perdu tout contact avec le bateau. Nous supposons qu’il s’agit d’un sabotage par les Israéliens », a déclaré Audrey Bomse, une porte-parole du mouvement Free Gaza (Gaza Libre).
« Nous allons conduire le Rachel Corrie dans un port, y faire monter davantage de personnalités, et insister pour que des journalistes du monde entier nous accompagnent », afin de prévenir toute attaque contre le bateau ou ses passagers, a-t-elle ajouté. « Nous espérons que les communications seront rétablies afin de pouvoir informer les passagers de cette décision » de s’arrêter dans un port, a expliqué Audrey Bomse.
Le Rachel Corrie, à bord duquel voyagent quinze personnes, de nationalité irlandaise et malaisienne, dont un Prix Nobel de la paix et un ancien responsable de l’ONU, se trouvait jeudi après-midi approximativement à 250 milles marins (400 km) de l’endroit où a eu lieu le raid meurtrier israélien contre la flottille, selon un porte-parole de l’organisation irlandaise. Le bateau était initialement attendu samedi au large de Gaza.
Spencer Delane, pour Mecanopolis
Cette estimation d’un minimum de 19 tués est cohérente avec les premiers chiffres donnés, dès lundi, par une chaîne de télévision israélienne, citant des « sources militaires anonymes ». Quelques heures après, au cours de cette même journée de lundi, les autorités israéliennes imposaient à la chaîne la publication d’un démenti et à évoquer une « erreur » de sa rédaction.
« Non, il y a eu au moins 19 tués, et plusieurs cadavres ont été jetés à la mer. Je dispose des témoignages des infirmières à bord du Marmara, qui ont compté jusqu’à 170 blessés, dont plusieurs dans un état très grave », a indiqué Manolo Luppichini, avant de donner quelques détails sur les coups et mauvais traitements infligés, à terre, jusque sur le tarmac de l’aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv, aux otages internationaux.
Les neuf victimes reconnues actuellement par les autorités israéliennes sont toutes de nationalité turque. Le plus jeune, Dogan Forkan, 19 ans, avait la doublé nationalité turque et états-unienne. Les médecins légistes turcs qui ont procédé à l’autopsie des cadavres ont été formels : tous ont été tués par balles, dont un par des tirs à bout portant.
Israël a aussi évoqué, jeudi soir, le cas de 7 blessés « intransportables » à l’étranger, en raison de leur état de santé.
Le Cargo Rachel Corrie ne répond plus
Les organisateurs de la flottille d’aide pour Gaza ont annoncé vendredi avoir perdu le contact avec le cargo Rachel Corrie, affrété par une organisation irlandaise, qui tente à son tour d’acheminer de l’aide humanitaire au territoire palestinien. «Nous avons perdu tout contact avec le bateau. Nous supposons qu’il s’agit d’un sabotage par les Israéliens », a déclaré Audrey Bomse, une porte-parole du mouvement Free Gaza (Gaza Libre).
« Nous allons conduire le Rachel Corrie dans un port, y faire monter davantage de personnalités, et insister pour que des journalistes du monde entier nous accompagnent », afin de prévenir toute attaque contre le bateau ou ses passagers, a-t-elle ajouté. « Nous espérons que les communications seront rétablies afin de pouvoir informer les passagers de cette décision » de s’arrêter dans un port, a expliqué Audrey Bomse.
Le Rachel Corrie, à bord duquel voyagent quinze personnes, de nationalité irlandaise et malaisienne, dont un Prix Nobel de la paix et un ancien responsable de l’ONU, se trouvait jeudi après-midi approximativement à 250 milles marins (400 km) de l’endroit où a eu lieu le raid meurtrier israélien contre la flottille, selon un porte-parole de l’organisation irlandaise. Le bateau était initialement attendu samedi au large de Gaza.
Spencer Delane, pour Mecanopolis
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