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Saïd Sadi :«Entre le maquis et le renoncement, il y a une issue politique possible»

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  • Saïd Sadi :«Entre le maquis et le renoncement, il y a une issue politique possible»

    Saïd Sadi. Président du RCD : « Entre le maquis et le renoncement, il y a une issue politique possible »


    — Le conseil national du RCD vient d’ouvrir le débat sur la situation politique du pays. Quelle lecture faites-vous de cette situation ?
    C’est un blocage chronique qui est en train de se précipiter. Les signes d’alarme sont nombreux : les scandales, les restrictions des libertés de plus en plus grandes, les agressions, y compris dans le cadre institutionnel, qui étouffent chaque jour un peu plus la société et surtout l’absence de perspectives aussi bien sur la scène interne que sur la scène diplomatique... L’Algérie n’est plus audible et ni plus visible. Evidemment, nos partenaires sont fatigués d’avoir un partenaire avec lequel il n’y a aucune possibilité de concevoir et d’entreprendre une coopération dans la durée. Cela occasionne un coût économique assez désastreux pour la nation. Il y a un problème de discrédit de l’Etat algérien. Et tout cela fait que la crise politique et le marasme économique nous ont amenés dans une spirale où il n’est plus possible de spéculer sur une éventuelle responsabilité des dirigeants pour arrêter l’avalanche pendant qu’il est encore temps. Alors, chacun doit prendre ses responsabilités. L’opposition doit assumer son rôle, quelles que soient les difficultés qui sont réelles et qui existent. Ce n’est pas facile d’avoir des maires comme celui de Berriane qui a été destitué par le ministère de l’Intérieur en parfaite illégalité ; ce n’est pas facile d’avoir des maires qui sont par ailleurs coupables de malversations, mais qui sont maintenus en poste ; ce n’est pas facile de voir des efforts d’élus qui ont réussi à mobiliser des financements de huit millions de dollars qui sont bloqués sans que l’on daigne répondre à une institution comme une APW. Je connais toutes les raisons qui peuvent pousser au désespoir et à l’exaspération. Je voudrais interpeller mes concitoyens sur précisément deux choses qu’il faut éviter.
    Tomber dans les provocations vulgaires, comme celles qui sont en train de se passer en Kabylie depuis ces quatre dernières années, est le meilleur moyen, de mon point de vue, que cherche le pouvoir. Ce dernier veut aboutir au repli sur soi, à l’exaspération et à la déconnexion des revendications de la matrice démocratique nationale. Aller dans cette filière, revient à servir d’appât à la stratégie d’étouffement de la Kabylie et donc aussi de construction solidaire et démocratique de la nation. Il ne faut pas, donc, céder à l’exaspération et au désespoir. Parce qu’il y a quand même des lueurs d’espoir. Combien de fois n’ai-je pas lu que les gens ne s’intéressent plus à la politique, qu’ils ne veulent rien suivre et qu’ils n’écoutent plus personne, etc. Je viens de sortir un livre qui parlait de la vie politique passée et présente. C’est quand même un événement dans l’histoire de l’édition de l’Algérie indépendante.
    Malgré toutes les obstructions qui ont commencé depuis le dépôt légal jusqu’aux imprimeurs ayant des rotatives qui ont été menacés si jamais ils acceptent de publier le livre. Il y a des possibilités de faire des choses intéressantes lorsque l’on va au devant de ce qu’attend le citoyen. Moi, je n’adhère pas du tout à cette idée de désespérance qui voudrait qu’entre le maquis ou le renoncement il n’y a pas d’issue politique possible. Au contraire, c’est entre ces deux-là qu’il y a une issue politique possible.
    Quand on voit des gens venir de Tlemcen et partout dans le pays pour assister au conseil national, c’est important. On n’a pas le droit de dire qu’il n’y a pas de militants et d’acteurs. C’est injuste et c’est dangereux. Donc, il y a encore des possibilités dans notre pays pour ouvrir des perspectives alternatives nationales à l’Algérie.

    — Vous parlez de la nécessité de ne pas céder au désespoir. Le MAK de Ferhat Mehenni vient de nommer « un gouvernement provisoire kabyle ». Quel est votre commentaire sur ce sujet ? N’est-ce pas un acte de désespoir ?
    D’abord, dans l’absolu, chacun est libre de lancer des initiatives qu’il estime devoir assumer. Maintenant, mon intime conviction est qu’autant on peut partager effectivement un certain nombre d’éléments dans la lecture de la situation, autant ce genre de démarches sont sans issue. Il ne faut pas que le remède soit pire que le mal. On n’est pas là, encore une fois, pour structurer le désespoir. On est là pour construire l’espérance. C’est une démarche complètement différente. Mais dans l’absolu, cela ne me pose aucun problème que chacun dise et fasse ce qu’il a envie de faire.

    — Le gouvernement vient d’engager une enveloppe de 286 milliards de dollars pour l’investissement dans le cadre du plan quinquennal 2009-2014. Cette somme représente plus du double du chiffre avancé par le président Bouteflika lors de sa campagne électorale qui est 150 milliards de dollars. Qu’en pensez-vous ?
    Je vous renvoie au communiqué du groupe parlementaire du RCD. Quand on réévalue un marché, je ne parle même pas du budget de l’Etat, c’est qu’il doit y avoir des raisons : soit il y a eu erreur d’appréciation au départ et on a besoin de savoir laquelle, soit il y a eu modification dans les éléments structurant le marché et, à ce moment-là, on doit savoir lesquels, soit il y a eu corruption et on est pas obligé de se taire. Ce sont là les trois hypothèses possibles.
    On a interpellé le Premier ministre parce que la différence ne porte pas sur 2 ou 3%, mais c’est une réévaluation qui a pratiquement multiplié les choses par deux. Il n’y a pas eu de réponse. C’est pour cela que je vous dis qu’il n’y a plus possibilité de traiter les problèmes de l’Algérie par l’échange avec ce pouvoir. Nous ne sommes pas à l’Assemblée nationale pour intervenir et construire. Nous sommes là pour exploiter la tribune et alerter la nation. C’est la fonction tribunitienne de l’Assemblée nationale qui nous a amenés à être là-bas. On n’est dupe de rien. Mais, il est important que les citoyens algériens sachent ce qui ce passe et c’est notre rôle et notre devoir de les alerter sur le patrimoine financier, symbolique, historique, mémoriel, économique qui est en train d’être dilapidé. C’est une prédation généralisée, sur laquelle nous ne pouvons pas rester silencieux. C’est quand la situation est grave que les élites d’un pays doivent se mobiliser et rester disponibles.

    — Comment expliquer le maintien en poste de certains ministres, dont les secteurs sont secoués par des scandales de corruption ?
    Il ne s’agit pas de réparer les scandales. Il s’agit de permettre aux clans de trouver un équilibre. Parce que le pouvoir algérien, les institutions actuelles ne sont pas conçues pour développer la nation. Elles sont mises en place pour permettre la répartition de la rente en fonction des intérêts des uns et des autres. Donc, si l’idée était de sanctionner ou de réparer l’acte de malversation ou de corruption, il y a longtemps qu’on les a interpellés. Personnellement, je l’ai fait il y a deux ans : je les ai alertés sur le métro d’Alger en pleine Assemblée nationale. J’ai fait de même pour l’autoroute Est-Ouest, sur le problème de l’agriculture… Cette année encore, il y a eu huit députés du RCD qui ont interpellé les différents membres du gouvernement sur des malversations avérées, mais personne ne répond. Il faut bien comprendre que le gouvernement en Algérie n’est pas destiné à prendre en charge et régler les problèmes de la cité. Il a une fonction qui consiste à satisfaire les différentes clientèles du régime.

    — Que faut-il faire pour sortir du blocage dont vous parlez ?
    Chacun doit jouer son rôle. Les partis de l’opposition doivent jouer leur rôle. Je suis désolé d’avoir à le dire, ce n’est pas parce que les médias ne parlent pas de l’action de l’opposition qu’elle n’existe pas. Vous voyez, un livre, qui a provoqué un séisme dans le pays, est complètement ignoré par l’ENTV. Dans d’autres pays, on aurait dix à quinze émissions sur un événement pareil. Mieux, la Chaîne I a trouvé l’occasion de faire deux émissions sur le livre sans citer ni l’auteur ni le titre. Mais, ce n’est pas parce qu’il y a censure qu’il doit y avoir démission. Tous les trois mois, un conseil national d’un parti se réunit, débat en toute liberté et essaye d’élargir sa base. Il est clair que dans la nature tribale du pouvoir, ils feront tout pour nous contenir et de nous réduire. Mais ce n’est pas une raison pour renoncer. J’invite les Algériens, particulièrement les militants, à bien comprendre une chose : l’Algérie a connu des impasses historiques aussi graves que celle qui se manifeste en cette fin de règne. Vous croyez que c’était si facile pour six personnes de déclencher, le 1er Novembre 1954, une insurrection armée pour libérer le pays ? Vous croyez que si on a entretenu les thèses disant qu’il n’y a rien à faire et que tous les hommes politiques sont les mêmes, leur action aboutira ? Si les gens avaient commencé à faire le listing des problèmes réels et importants qu’ils avaient devant eux, l’Algérie ne serait jamais indépendante. De plus, du point de vue moral, nous n’avons pas le droit de renoncer. Nous activons dans la difficulté, mais elle n’est pas du même degré que celle connue par nos aînés durant les premières années de la Révolution. Nous ne valons pas plus que les Amirouche, les Abane, les Krim et les autres. Alors, je suis scandalisé quand j’entends, non pas les services spéciaux qui distillent du désespoir car ils ont intérêt à le faire, des observateurs qui relayent cette désinformation et cette propagande en disqualifiant tous ceux qui se battent quotidiennement sur le terrain. Ce n’est pas très sain, ce n’est pas très loyal.

    Par Madjid Makedhi
    El Watan 05/06/2010
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

  • #2
    Un constat général et des réserves sur l'initiative de Mehenni.
    En guise d'«issue politique possible» la réponse de Saïd Sadi est «Chacun doit jouer son rôle. Les partis de l’opposition doivent jouer leur rôle.» En dehors de ce lieu commun, que propose le RCD à ce propos ?

    Pour quelqu'un qui connait la valeur des mots, qui parle de "construction solidaire et démocratique de la nation" et qui en évoquant l'acte fondateur de cette même nation nous sort quelque chose comme : "Nous ne valons pas plus que les Amirouche, les Abane, les Krim et les autres"... ???

    On cherche une proposition à se mettre sous la dent et on tombe sur la promo du livre.
    Sérieusement, tous ceux qui se disent pour une alternative démocratique en Algérie, doivent d'abord apprendre à se remettre en cause, à faire preuve d'humilité et à être plus proches de ceux qui se battent quotidiennement pour la justice, pour l'égalité, pour la transparence et une une meilleures participation des citoyens dans la gestion des affaires publiques, pour une utilisation plus judicieuse des ressources matérielles et financières du pays, pour la promotion de la citoyenneté... Je propose que l'on commence à exiger la levée immédiate de l'état d'urgence et le monopole du gouvernement (pour ne pas dire de Bouteflika et son clan) sur les médias lourds... Pour le reste, on verra après !!

    Le grand problème de l'opposition démocratique c'est qu'elle n'arrive pas à s'unir autour d'un programme minimum pour sortir le pays de l'ornière. Les luttes pour le leadership poussent les mouvements et personnalités politiques de cette opposition vers des fuites en avant (l'annonce du GPK en est une illustration), à se présenter comme des sauveurs, vers des conflits "absurdes", vers des "conspirations du silence" (toute initiative d'une tendance donnée de la nébuleuse démocratique est magistralement ignorée par les autres si ce n'est que pour être vertement critiquée), vers des rivalités insensées qui font le jeu du pouvoir en place...

    _
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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    • #3
      -Vous croyez que si on a entretenu les thèses disant qu’il n’y a rien à faire et que tous les hommes politiques sont les mêmes, leur action aboutira ? Si les gens avaient commencé à faire le listing des problèmes réels et importants qu’ils avaient devant eux, l’Algérie ne serait jamais indépendante. De plus, du point de vue moral, nous n’avons pas le droit de renoncer. Nous activons dans la difficulté, mais elle n’est pas du même degré que celle connue par nos aînés durant les premières années de la Révolution. Nous ne valons pas plus que les Amirouche, les Abane, les Krim et les autres.-

      Reste à savoir si Sadi ne brûle pas des étapes par la mention de Amirouche, Abane et Krim. En tout état de cause, si le psychologue kabyle-régulièrement brillant par le passé du moins, il est autorisé de se demander s'il connaît "la conjoncture" historique déployée aux trois personnages cités? En l'occurrence, entre Abane et Amirouche, un monde les séparait. Même Krim Belkacem, qui n'était pas un communiste, ne tolérait plus les thèses du "Souslov" algérien Abane plus stalienien que Staline, ce qui lui avait valu son exécution dans une ferme au Maroc.

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      • #4
        Envoyé par omar
        -Vous croyez que si on a entretenu les thèses disant qu’il n’y a rien à faire et que tous les hommes politiques sont les mêmes, leur action aboutira ? Si les gens avaient commencé à faire le listing des problèmes réels et importants qu’ils avaient devant eux, l’Algérie ne serait jamais indépendante. De plus, du point de vue moral, nous n’avons pas le droit de renoncer. Nous activons dans la difficulté, mais elle n’est pas du même degré que celle connue par nos aînés durant les premières années de la Révolution. Nous ne valons pas plus que les Amirouche, les Abane, les Krim et les autres.-

        Reste à savoir si Sadi ne brûle pas des étapes par la mention de Amirouche, Abane et Krim. En tout état de cause, si le psychologue kabyle-régulièrement brillant par le passé du moins, il est autorisé de se demander s'il connaît "la conjoncture" historique déployée aux trois personnages cités? En l'occurrence, entre Abane et Amirouche, un monde les séparait. Même Krim Belkacem, qui n'était pas un communiste, ne tolérait plus les thèses du "Souslov" algérien Abane plus stalienien que Staline, ce qui lui avait valu son exécution dans une ferme au Maroc.
        Quand on a rien à dire, vaut mieux se taire !!!!
        Le monde est dangereux à vivre! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.
        Albert Einstein

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        • #5
          Envoyé par Esope Voir le message
          Quand on a rien à dire, vaut mieux se taire !!!!
          Non. Il y a lieu de s'affronter aux thèses réductrices de M. Sadi et lui autoriser un droit inaliénable de faire part d'un plaidoyé qu'il pense idoine. Avec une tolérance, c'est déjà faire preuve d'un esprit démocratique salutaire.

          Commentaire


          • #6
            Le problème de Sadi est que son discours est trop intellectuel et inacessible pour la grande masse algérienne qui a d'autres soucis existentiels à résoudre au préalable de cogiter sur les apofermes d'un érudit quand bien même, souvent, il a raison. Et, là est démontrée l'intelligence innée du peuple algérien (parer au plus pressant, le reste peut attendre) et ceci explique la raison pour laquelle le "défi de fous" des Six (6) légendes, contre attente, allait réussir.

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            • #7
              Envoyé par omar
              Non. Il y a lieu de s'affronter aux thèses réductrices de M. Sadi et lui autoriser un droit inaliénable de faire part d'un plaidoyé qu'il pense idoine. Avec une tolérance, c'est déjà faire preuve d'un esprit démocratique salutaire.
              je ne parle des thèses de Said SADI, comme il le dit si bien "chacun est libre de lancer des initiatives qu’il estime devoir assumer".
              Je parle de propos révisionnistes et malhonnête, fait à un homme qui a structuré et sauvé la révolution Algérienne (donc l'Algérie), que tu diffame en le traitant de stalinien et dont tu justifies le meurtre!!!!
              Le monde est dangereux à vivre! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.
              Albert Einstein

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              • #8
                Envoyé par hben
                Un constat général et des réserves sur l'initiative de Mehenni.
                En guise d'«issue politique possible» la réponse de Saïd Sadi est «Chacun doit jouer son rôle. Les partis de l’opposition doivent jouer leur rôle.» En dehors de ce lieu commun, que propose le RCD à ce propos ?

                Pour quelqu'un qui connait la valeur des mots, qui parle de "construction solidaire et démocratique de la nation" et qui en évoquant l'acte fondateur de cette même nation nous sort quelque chose comme : "Nous ne valons pas plus que les Amirouche, les Abane, les Krim et les autres"... ???

                On cherche une proposition à se mettre sous la dent et on tombe sur la promo du livre.
                Sérieusement, tous ceux qui se disent pour une alternative démocratique en Algérie, doivent d'abord apprendre à se remettre en cause, à faire preuve d'humilité et à être plus proches de ceux qui se battent quotidiennement pour la justice, pour l'égalité, pour la transparence et une une meilleures participation des citoyens dans la gestion des affaires publiques, pour une utilisation plus judicieuse des ressources matérielles et financières du pays, pour la promotion de la citoyenneté... Je propose que l'on commence à exiger la levée immédiate de l'état d'urgence et le monopole du gouvernement (pour ne pas dire de Bouteflika et son clan) sur les médias lourds... Pour le reste, on verra après !!

                Le grand problème de l'opposition démocratique c'est qu'elle n'arrive pas à s'unir autour d'un programme minimum pour sortir le pays de l'ornière. Les luttes pour le leadership poussent les mouvements et personnalités politiques de cette opposition vers des fuites en avant (l'annonce du GPK en est une illustration), à se présenter comme des sauveurs, vers des conflits "absurdes", vers des "conspirations du silence" (toute initiative d'une tendance donnée de la nébuleuse démocratique est magistralement ignorée par les autres si ce n'est que pour être vertement critiquée), vers des rivalités insensées qui font le jeu du pouvoir en place...
                j'adhère tt à fait à ton opinion.
                Le monde est dangereux à vivre! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.
                Albert Einstein

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                • #9
                  Envoyé par Esope Voir le message
                  je ne parle des thèses de Said SADI, comme il le dit si bien "chacun est libre de lancer des initiatives qu’il estime devoir assumer".
                  Je parle de propos révisionnistes et malhonnête, fait à un homme qui a structuré et sauvé la révolution Algérienne (donc l'Algérie), que tu diffame en le traitant de stalinien et dont tu justifies le meurtre!!!!
                  J'appuie ma position sur l'histoire et Abane s'était trompé de stratégie par son caractère médisant envers les résistants (pas instruits comme lui), ce qui lui a valu le sort qu'on lui connaît. A moins d'être stalinien, il fallait en tous les cas être carrriériste pour imposer une idéologie marxiste à une révolution qui n'avait pas encore atteint son but. C'est ce que Enesto Guevara avait appellé "se servir dans les plats avant l'arrivée des autres convives" et s'appropriant l'idéal d'un peuple convulsif pour le détourner à ses propres fins.

                  Commentaire


                  • #10
                    @Omar

                    Mais de quoi on parle ici ?

                    Amirouche, Abane et Krim Belkacem n'ont, à ma connaissance, rien à voir avec l'ouverture du débat sur la situation politique du pays par le Conseil national du RCD. A moins que tu aies des informations précises à ce sujet ? Alors, fidna , je t'en serai reconnaissant !

                    Sinon, tu es en train d'orienter la discussion vers des diatribes stériles et ennuyeuses.

                    _
                    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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                    • #11
                      Omar

                      Le problème de Sadi est que son discours est trop intellectuel et inacessible pour la grande masse algérienne qui a d'autres soucis existentiels
                      Les algériens seraient donc encore des ignares pour ne pas comprendre que leur avenir est en jeu et qu'il faut absolument que l'union se fasse ? je ne le crois pas, le temps des indigènes est révolu....
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • #12
                        Envoyé par zwina Voir le message
                        Les algériens seraient donc encore des ignares pour ne pas comprendre que leur avenir est en jeu et qu'il faut absolument que l'union se fasse ? je ne le crois pas, le temps des indigènes est révolu....
                        L'avis des Algériennes et Algériens ne se mesurent pas dans les salons feutrés de Moretti dont une junte-moderniste-d'apparatchiks se congratule d'étayages faconds sans réalité avec la masse populaire qui tire le diable, jour après jour, par la queue.

                        Il faut être conséquent avec sa philosophie et lever la tête sur les djebels surplombant la luxuriante Boufarik car le noeud du problème est là. Or, a-t'on vu des démocrates algériens visiter ces régions? A ma connaissance non et à quoi plus rusé, le FIS avait flairé leur manquement. Ceci explique son raz de marrée lors de l'unique votation démocratique algérienne...une hérésie somme toute!

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                        • #13
                          Omar

                          Justement, sur les hauteurs de Boufarik, il est temps qu'ils comprennent qu'ils font le jeu du pouvoir en instaurant un climat de terreur et de sang, c'est le peuple qui paie à chaque fois les pots cassés. Ce qui n'est pas islamique, le Coran protège les opprimés il ne les accable. C'est ce qu'il faudrait leur inculquer quitte à le rabâcher des milliers de fois.
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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