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F.I.A: Les entreprises européennes boudent le marché algérien

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  • F.I.A: Les entreprises européennes boudent le marché algérien

    Foire internationale d’alger
    Les entreprises européennes boudent le marché algérien


    La nouvelle édition de la Foire internationale d’Alger s’ouvre dans un contexte particulier : l’évolution du climat des affaires en Algérie inquiète les opérateurs nationaux et étrangers. En effet, on assiste à un reflux des IDE en Algérie. Outre la crise économique en Europe, les deux facteurs sont au moins à l’origine d’une participation moins importante des entreprises européennes par rapport aux précédentes éditions.
    Cette situation a ouvert la voie à des pays émergents comme la Chine qui exerce un forcing continu pour grignoter des parts de marché. Si cette concurrence sur le marché algérien, cette diversification des partenaires devraient être recherchées, en revanche, les pouvoirs publics gagneraient à être très regardants sur la qualité des produits.
    Ce pays étant le royaume de la contrefaçon et la source principale de l’introduction de biens non conformes, dangereux pour la santé des citoyens.
    Ce phénomène est devenu une question de sécurité nationale. La perméabilité de nos frontières terrestres reste préoccupante, en dépit de la panoplie de mesures de la LFC ayant conduit au resserrement des contrôles.
    Côté entreprises, on enregistre les progrès de firmes privées ayant un potentiel concurrentiel, mais quelques alouettes ne font pas le printemps. Les entreprises sont, de manière générale, dans l’expectative.
    Rassurées par l’importance des opportunités créées par le nouveau plan quinquennal de 286 milliards de dollars et par une orientation économique consacrant la préférence nationale, elles s’alarment de la persistance des contraintes à l’essor de leurs activités : accès au crédit, au foncier, lourdeurs bureaucratiques et concurrence de l’informel, des pratiques commerciales déloyales et des insuffisances de la chaîne logistique, notamment les ports.
    Côté pouvoirs publics, on arrive difficilement à comprendre une chose si simple : si on complique la tâche aux entrepreneurs nationaux, les investisseurs étrangers ne s’engageront pas en Algérie.
    Quant on sait l’importance des IDE comme un facteur parmi d’autres de modernisation du pays, il est clair que la promotion, maintes fois affichée du secteur productif dans le discours officiel, devrait s’accompagner d’actions énergiques sur le terrain. Encore faut-il ancrer une conviction en Algérie : les intérêts politiques divergents avec les intérêts de la collectivité ne devraient pas présider dans la gestion du pays.
    Liberté
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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