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Maroc : Ces Français qui ont investi dans des riads

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  • Maroc : Ces Français qui ont investi dans des riads

    Ces petits paradis restent accessibles, à partir de 90 000 € pour 100 m2 au minimum.

    Les prix au Maroc sont aujourd'hui nettement moins élevés que dans la plupart des pays d'Europe. À Marrakech, Essaouira, Meknès, Fès ou Rabat, depuis dix ans, les Européens, et parmi eux de nombreux Français, ont acheté ces maisons traditionnelles au cœur des villes mais à l'abri des regards, organisées autour d'un patio de style arabo-andalou, avec une fontaine et une végétation soignée.
    Il faut dire que ces petits paradis restent accessibles à partir de 90 000 € pour 100 m2 au minimum. Certains se négocient à 75 000 €, à rénover. Neufs, climatisés, gardés, des «néoriads» sont proposés à 164 000 €. Mais, parce qu'ils restent rares, dans l'ancien, les plus luxueux grimpent à 300 000, 500 000, voire plus de 900 000 € pour 700 m2 à Marrakech.
    Des chambres d'hôtes en vogue

    Originaires de Cahors, Fanny et Bernard se sont posés dans le Sud, dans la vallée du Draa, en 2004. Ils ont investi dans une belle maison et 2 500 m2 de terrain, pour leur projet de chambres d'hôtes, à Agdz, petite ville entre Ouarzazate et Zagora. Les sept chambres et deux suites affichent presque toujours complet.
    Même succès pour Michel et Colette, depuis 2001, dans leur casbah du village berbère de Tamdaght. Après avoir tenu plusieurs restaurants en Avignon et un hôtel à Anduze, ils s'y sont offert des ruines et les ont restaurées. «Les salaires du personnel sont moins élevés qu'en France, avec un smic hôtelier à 200 € environ, mais rentabiliser un investissement avec des chambres d'hôtes ne s'improvise pas », préviennent-ils toutefois.
    Les chambres d'hôtes, Roger Delorme, retraité parisien, y est pourtant venu par hasard. Il allait jouer au golf à Marrakech, jusqu'au jour où il y a racheté un riad, comme résidence secondaire, dans un quartier chic de la Médina. Il y vit six mois par an. Des hôtes l'occupent en son absence. «Déjà restauré par une Française, il était à vendre, il y a plus de dix ans, 1,6 million de francs (244 000 € environ), et on m'a conseillé de garder son statut de chambre d'hôtes.»


    Des maisons traditionnelles organisées autour d'un patio de style arabo-andalou, avec une fontaine et une végétation soignée. Crédits photo : Le Figaro

    Anne-Sophie Cathala Le Figaro
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