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En Algérie, le nombre de dons de sang a atteint en 2004, plus de 305.000, soit une moyenne de 9,15 dons pour 1000 habitants .«Un nombre qui demeure en deçà des besoins des hôpitaux et des malades», assure le directeur général de l’Agence nationale du sang, M.Kezzal.
Intervenu à l’occasion d’une rencontre de présentation du programme relatif à la politique du sang, tenue, hier, au siège du ministère de la Santé, soulignant le fait que le nombre de dons a doublé durant les dix dernières années, M.Kezzal observe néanmoins que les dons de sang réguliers restent très insuffisants. Ils ne représentent que 20% de la collecte. La majorité des dons (60%) provient de donneurs familiaux.
Devant cette situation, il fallait donc trouver les solutions adéquates à même de combler les déficits en sang enregistrés dans la majorité des hôpitaux du pays. Des actions sont prévues, selon le professeur Kezzal, dans le cadre du programme national du sang pour la période s’étendant à l’horizon 2009.
Ces actions concernent tant la réglementation que l’organisation territoriale et l’activité transfusionnelle.
Le coût de la mise en oeuvre de ce plan d’action est évalué à 1,5 milliard de dinars. Le volet réglementation consiste à la promulgation de textes portant entre autres sur la collecte des dons de sang, et l’organisation territoriale et attributions des structures de transfusion sanguine. L’activité transfusionnelle mérite, selon M.Kezzal, une révision des textes réglementaires.
La réhabilitation des structures de transfusion et la réalisation de nouvelles structures coûtera 364 millions de dinars. Présent à cette rencontre, le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière M.Amar Tou a assuré que son département est prêt à financer ce programme.
Il a mis toutefois l’accent sur la formation des effectifs qui coûtera 38 millions de dinars. Notons que le nombre de personnes exerçant au sein des structures de transfusion sanguine est de 1135 dont 19% appartiennent au corps médical et 81% au corps paramédical.
L’objectif est notamment d’augmenter le nombre de dons de 10% par an et d’élever celui des dons réguliers à 80%. «Nous espérons atteindre 340.000 dons de sang en 2006 et à 453.000 en 2009», soulignera M.Kezzal. Pour le ministre de la Santé, cet objectif constitue un challenge dans la mesure où il ne faut pas compter seulement sur les donneurs familiaux.
Le programme concerne entre autres le développement et la préparation des produits sanguins dans l’objectif de séparer la totalité du sang récolté et de mettre en place un laboratoire national de référence du sang.
Interrogé sur la qualité du sang, M.Kezzal répondra que le sang collecté est contrôlé à 100% en soulevant, néanmoins, le problème de conservation de ce liquide à l’est du pays. Sur le manque de plaquettes de sang soulevé par les patients et signalé généralement dans les hôpitaux, M.Kezzal dira que ce problème est dû essentiellement au manque de moyens dans les établissements hospitaliers.
Par l'expression
Intervenu à l’occasion d’une rencontre de présentation du programme relatif à la politique du sang, tenue, hier, au siège du ministère de la Santé, soulignant le fait que le nombre de dons a doublé durant les dix dernières années, M.Kezzal observe néanmoins que les dons de sang réguliers restent très insuffisants. Ils ne représentent que 20% de la collecte. La majorité des dons (60%) provient de donneurs familiaux.
Devant cette situation, il fallait donc trouver les solutions adéquates à même de combler les déficits en sang enregistrés dans la majorité des hôpitaux du pays. Des actions sont prévues, selon le professeur Kezzal, dans le cadre du programme national du sang pour la période s’étendant à l’horizon 2009.
Ces actions concernent tant la réglementation que l’organisation territoriale et l’activité transfusionnelle.
Le coût de la mise en oeuvre de ce plan d’action est évalué à 1,5 milliard de dinars. Le volet réglementation consiste à la promulgation de textes portant entre autres sur la collecte des dons de sang, et l’organisation territoriale et attributions des structures de transfusion sanguine. L’activité transfusionnelle mérite, selon M.Kezzal, une révision des textes réglementaires.
La réhabilitation des structures de transfusion et la réalisation de nouvelles structures coûtera 364 millions de dinars. Présent à cette rencontre, le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière M.Amar Tou a assuré que son département est prêt à financer ce programme.
Il a mis toutefois l’accent sur la formation des effectifs qui coûtera 38 millions de dinars. Notons que le nombre de personnes exerçant au sein des structures de transfusion sanguine est de 1135 dont 19% appartiennent au corps médical et 81% au corps paramédical.
L’objectif est notamment d’augmenter le nombre de dons de 10% par an et d’élever celui des dons réguliers à 80%. «Nous espérons atteindre 340.000 dons de sang en 2006 et à 453.000 en 2009», soulignera M.Kezzal. Pour le ministre de la Santé, cet objectif constitue un challenge dans la mesure où il ne faut pas compter seulement sur les donneurs familiaux.
Le programme concerne entre autres le développement et la préparation des produits sanguins dans l’objectif de séparer la totalité du sang récolté et de mettre en place un laboratoire national de référence du sang.
Interrogé sur la qualité du sang, M.Kezzal répondra que le sang collecté est contrôlé à 100% en soulevant, néanmoins, le problème de conservation de ce liquide à l’est du pays. Sur le manque de plaquettes de sang soulevé par les patients et signalé généralement dans les hôpitaux, M.Kezzal dira que ce problème est dû essentiellement au manque de moyens dans les établissements hospitaliers.
Par l'expression