Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Hassan Khatib à Aïn-defla : «Organisons un débat télévisé public sur l’Histoire».

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Hassan Khatib à Aïn-defla : «Organisons un débat télévisé public sur l’Histoire».

    Le colonel Hassan Khatib, président de la Fondation de la wilaya IV historique, a présidé, dimanche, une imposante cérémonie organisée en hommage au chahid Belhadj Boucif tombé au champ d’honneur le 6 juin 1960, lors d’un accrochage à Ouled Farès, à Rahouïa dans la wilaya de Tiaret.
    Ce héros de la guerre de Libération nationale, né le 19 mars 1929, à Sebdou (Tlemcen), était incorporé dans l’armée française en Indochine puis affecté au Maroc lors des événements qui ont suivi la destitution du trône du roi du Maroc Mohammed V. Il a au moment propice déserté les rangs de l’armée française pour rejoindre d’abord l’armée marocaine qui l’a aidé à rejoindre l’ALN dans la région d’El Bayadh. Selon les témoignages de ceux qui l’ont connu, en l’occurrence Hassan Khatib, colonel de la Wilaya IV, et de Yahia Megherbi, alors chef de zone, Belhadj Boucif Si Youcef, à la tête de son groupe qui avait acquis une forte expérience militaire en Indochine, a mis tout son savoir au service de la révolution et de l’ALN qu’il a servie avec courage et bravoure jusqu’à sa mort. La liste de ses hauts faits d’armes contre l’armée coloniale notamment les divisions engagées dans le plan Challes et les opérations «Challes», «pierres précieuses » et autres qui ont été défiées en subissant échec sur échec, lui ont valu le respect de ses compagnons et le mérite de ses chefs qui ont fait de lui un chef de zone. Les deux intervenants ont rappelé les qualités humaines et morales du chahid, l’efficacité de ses stratégies au combat, son courage et son dévouement à la cause nationale jusqu’à sa mort. Quelque 350 participants sont venus des quatre coins du pays rendre hommage à Si Youcef. Lors d’un point de presse, interrogé sur le débat qui a suivi la publication du livre de Saïd Sadi, Hassan Khatib dira : «Nous n’intervenons pas dans un débat politique, ce n’est pas notre mission en tant que fondation qui se voue à l’écriture de l’Histoire. A ce sujet il y a urgence à ce que l’Histoire de notre pays soit écrite, car ses acteurs disparaissent de jour en jour emportant avec eux des pans entiers de cette histoire. Notre tâche la plus urgente est de rassembler les matériaux, les témoignages pour nos historiens.» Et d’ajouter : «Nous n’avons rien à cacher, organisons un débat public télévisé auquel prendront par tous les acteurs concernés, un débat dans la transparence totale. » Questionné au sujet du corps du colonel Bougara — qui a été à la tête de la Wilaya IV — tombé au champ d’honneur le 5 mai 1959 à Ouled Bouachra dans la wilaya de Médéa, le colonel Khatib répondra : «Nous ne sommes pas restés les bras croisés, nous avons écrit à Mitterrand, à Jacques Chirac et même à Sarkozy, l’actuel président français, pour solliciter la restitution de la dépouille non seulement du colonel M’Hamed Bougara mais aussi celle du colonel Bounaâma Djilali. A ce jour, aucune réponse ne nous a été donnée.»


    Karim O. (Le Soir d’Algérie).
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

  • #2
    il y a urgence à ce que l’Histoire de notre pays soit écrite, car ses acteurs disparaissent de jour en jour emportant avec eux des pans entiers de cette histoire.
    n'est t'il pas déjà trop tard ?? ....

    Commentaire


    • #3
      mois je suis avec si hacene
      pour la wilaya 4 et 5 beaucoup des évenments n'était pas enrégestrie
      le conflue de pauvoir entre benbla et boumediene a marginaliser les région de tiaret et ain defla
      dz(0000/1111)dz

      Commentaire

      Chargement...
      X