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Algérie- AIEA: 25 ans de coopération

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  • Algérie- AIEA: 25 ans de coopération

    En 25 ans de coopération entre l'Algérie et l'AIEA, 74 projets ont été finalisés pour un montant de 10 millions de dollars .

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    L’Algérie a réalisé 74 projets dans le cadre de la coopération bilatérale avec l’Agence internationale de l’énergie atomique l’AIEA depuis 1980 à ce jour, selon un bilan présenté hier par le directeur de coopération au niveau du commissariat à l’énergie atomique (COMENA), M. Remki Merzak.

    Intervenant lors d’un séminaire sur les garanties, la sûreté, et la sécurité nucléaire qui se déroule depuis hier à Alger, ce responsable du COMENA a précisé que le financement total de ces projets, qui s’élève à 10 millions de dollars, a été assuré par l’AIEA.

    Précisant que 97 % de ce montant a été consacré aux équipements, 11 % à l’expertise et 10 % à la formation, ce responsable a souligné que l’appui de l’AIEA a profité au secteur de l’énergie, de la santé humaine, des ressources en eaux, de l’agriculture et de l’industrie.

    Localisation des sites hautement contaminés M. Remki a ajouté que 16 autres projets de coopération technique sont actuellement en cours de réalisation. Il a cité, entre autres, la collaboration étroite entre les autorités algériennes et l’AIEA pour la mise en place d’un système de surveillance radiologique autour des installations nucléaires ainsi que l’évaluation des niveaux résiduels de radioactivité au niveau des sites d’essais nucléaires de Reggane et In Ekker.

    Il a indiqué, à ce propos, que l’AIEA a procédé à l’évaluation radiologique des sites d’essais nucléaires français à Reggane (Gerboise bleue, blanche, rouge et verte) ainsi que des sites d’essais nucléaires souterrains à In-Ekker. «Cela nous a permis d’évaluer la situation radiologique sur site à travers la mesure du niveau d’exposition et de localiser les sites hautement contaminés», a-t-il assuré.

    Il a noté, par ailleurs, que l’Agence a publié, à l’issue de ses recherches, un rapport en 2005 sur les essais nucléaire français en Algérie comportant plusieurs recommandations. M. Remki a tenu à souligner que l’Algérie figure parmi les pays disposant de réacteurs nucléaires de puissance ou de recherche et ayant participé à la Conférence du désarmement de 1996.

    Il a affirmé, toutefois, que notre pays a soumis unilatéralement et volontairement ses installations nucléaires aux inspections de l’AIEA, bien avant la signature du Traité de non prolifération des armes nucléaires (TNP) le 12 janvier 1995.

    «Un accord entre l’Algérie et l’AIEA pour l’application de garanties au réacteur nucléaire de recherche NUR de Draria et aux matières nucléaires qui doivent être utilisées dans ce réacteur a été signé à Vienne le 23 février 1989», a-t-il rappelé en ajoutant qu’un autre accord a été signé entre les deux parties à Vienne le 27 février 1992, pour l’application de garanties au réacteur nucléaire de recherche Essalam de Birine et aux matières nucléaires et l’eau lourde qui doivent être utilisées dans ce réacteur».

    Le Traité sur la non prolifération des armes nucléaires, faut-il le rappeler, prévoit que tous les Etats Non dotés d’Armes Nucléaires concluent avec l’AIEA des accords de garanties généralisées et soumettent toutes leurs matières nucléaires au contrôle de l’AIEA.

    Par Le Jeune Indépendant
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