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Départ aujourd’hui des premiers supporters

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    Départ aujourd’hui des premiers supporters : Que la fête commence au pays de Mandela !

    Le jour du grand départ est arrivé pour quelque 260 supporters invétérés de l’équipe nationale ! Ils s’envolent aujourd’hui à 16h, afin de rallier l’Afrique du Sud, à bord d’un vol spécialement affrété par Air Algérie. Mais ils ne représentent que le premier contingent d’une longue liste, puisque ce sont en tout près de 2000 personnes qui effectueront, à partir d’Alger, le déplacement afin d’accompagner les Fennecs à l’autre bout du continent africain.


    « Il y a sept vols prévus entre les 9 et 12 juin. Même si les listes définitives ne sont pas encore parvenues, nos prévisions oscillent entre les 1800 et 2000 passagers », prédit Air Algérie. Et parmi ces deux milliers, ils sont près de 1800 à avoir confié l’organisation de leur séjour sur le sol des Bafana Bafana à l’Office national algérien du tourisme (ONAT). Les souscriptions qui ont débuté au mois de mars dernier et qui se sont clôturées il y a de cela une dizaine de jours « ont été fructueuses », explique Hammouche Belkacemi, président-directeur général de l’ONAT.
    Quid des retardataires ? « Ce n’est plus possible, car nous avons atteint nos quotas, en termes de capacité insuffisante, des structures d’hébergement ou encore de transport », rétorque-t-il.
    La durée du séjour couvre l’ensemble de la phase des poules, l’entrée au stade pour les trois matchs de l’équipe nationale étant incluse dans le forfait proposé par l’ONAT. Toutefois, et en raison de la programmation aérienne, le voyage qui devait initialement ne durer que 13 jours et 12 nuitées sera allongé pour le plus grand bonheur des tifosis. Ils y arriveront quelques jours avant le début de la Coupe du monde et en repartiront quelques jours après le dernier match des éliminatoires des Verts.
    Et en cas d’une – hypothétique – qualification de l’équipe nationale au second tour ? Avec un sourire dans la voix, M. Belkacemi souffle : « L’ONAT y a pensé. » Les supporters se trouvant d’ores et déjà en terre africaine pourront prolonger leur séjour, « s’ils assument eux-mêmes les charges ». Quant à ceux restés en Algérie, qui aspirent apporter leur soutien aux Verts en cette cruciale épreuve une « opération Benguela » sera mise en place.
    « Nous avons envisagé plusieurs scénarios, dont le plus économique et qui permet de transporter un maximum de supporters, qui consiste en la mobilisation de plusieurs avions. Ils iront en Afrique du Sud le matin du match, pour décoller le lendemain », avance-t-il.
    Tous les chemins mènent en Afrique du Sud…

    En tout et pour tout, et selon les chiffres avancés par la FIFA, quelque 4200 Algériens fouleront le sol sud-africain. Et le calcul est simple : le visa pour ce pays est conditionné à la possession d’un billet de stade, nominatif de surcroît. Or, la FAF n’a acheté que 2000 tickets. Donc, la diaspora sera tout aussi représentée. On les estime d’ailleurs à près de 2000 à effectuer le voyage depuis l’une des nombreuses capitales européennes, américaines ou encore arabes.
    Même si, tient à préciser M. Belkacemi, « de petits groupes d’immigrés ont préféré acheter un package ONAT, et sont venus en Algérie spécialement pour cela ». « D’autant plus que l’offre est beaucoup plus avantageuse pour eux et le voyage leur revient à près de 50% moins cher », poursuit-il.
    Ainsi, l’ONAT propose plusieurs formules, dont la plus populaire et la moins chère est la « base ». D’ailleurs, 1300 clients de l’agence ont opté pour cette offre. « Pour une somme de 275 000 DA, les supporters seront hébergés dans une cité universitaire, restauration et transport assurés, et ce, afin d’éviter tout incident ou débordement », explique M. Belkacemi, ajoutant toutefois : « Ces cités, qui se situent en plein centre-ville n’ont rien à voir avec les cités U algériennes ! Il s’agit en fait de vastes campus à l’américaine, qui jouissent de toutes les commodités. » Quant à la formule la plus chère, la « cinq étoiles », elle va chercher dans les 600 000 DA. « Evidemment, ils sont peu… ils se comptent sur les doigts d’une seule main ! », dira en riant le PDG de l’ONAT.
    Liberté
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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