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L'ABEF défend la vigilance des banques algériennes

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  • L'ABEF défend la vigilance des banques algériennes

    La relation banques- opérateurs économiques ne cesse d'alimenter les discussions et des appréhensions. Accusées par les opérateurs et autres jeunes promoteurs de ne "pas jouer le jeu" en matière d'octroi de crédits, les banques trouvent en la personne d’AbderrahmaneBen Khalfa, délégué général de l'Association des banques et établissements financiers (Abef), un défenseurs du rôle qu'elles jouent pour la création d’entreprises, notamment les PME. Invité, hier de la Chaîne III de la Radio nationale, Abderrahmane Ben Khalfa a souligné que les banques ne sont en aucun cas "frileuses". Bien au contraire, elles ont beaucoup progressé en accordant une attention particulière à la petite et moyenne entreprises, ainsi qu'à l'industrie lourde.
    Toutefois, elles gèrent le dossier des crédits avec "vigilance et prudence suivant le risque". Comme preuve, il met en avant le montant accordé aux jeunes promoteurs dans le cadre de la Cnac et l'Ansej.

    "En 2009, les banques ont débloqué 220 milliards de dinars pour la création de petites entreprises" a-t-il déclaré. Cette enveloppe a permis, poursuit-il, de financer "150.000 projets ayant crée 300.000 emplois". Ce n'est pas tout, le délégué général de l'Abef a affirmé également que pour l'industrie "2500 milliards de dinars ont été accordés sous forme de crédits". Le même responsable n'omet pas de préciser que la banque a aussi le droit d'évaluer le risque comme le non-financement de projets dans des secteurs "saturés". D'où la gestion de ce volet via une cartographie des risques suivant les spécificités de chaque région. Car, comme l'a souligné Abderrahamne Ben Khalfa, "des secteurs sont parfois saturés à Alger mais pas ailleurs" sans toutefois, les nommer. En tout cas, une chose est sûre, pour lui le rôle des banques sera encore plus important dans les cinq prochaines années. "Grâce au programme quinquennal, le financement des projets sera en hausse et les délais seront réduits entre 12 et 15 jours pour l'étude du dossier et l'octroi du crédit", a-t-il expliqué Néanmoins, il considère que l'entreprise algérienne doit, elle aussi, se développer en se mettant aux normes internationales. D'où la nécessité de "moderniser le volet management au sein des PME pour plus d'efficience dans la gestion", a-t-il affirmé. Pour ce qui est des créances non recouvrées, Abderrahmane Ben Khalfa estime que le dossier est maîtrisé par les banques et son volume n'est très important.

    source : Le Maghreb DZ
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