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Medelci à la conférence sur les financements innovants à Paris

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  • Medelci à la conférence sur les financements innovants à Paris

    Mourad Meldeci, le ministre des Finances, se trouve à Paris pour participer à la conférence sur les financements innovants dans les pays en voie de développement, qui rassemble plus d'une centaine de pays.

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    Le ministre des Finances, M.Mourad Medelci, participera à la conférence internationale sur les «financements innovants» dans les pays en voie de développement. Celle-ci se tiendra aujourd’hui et demain à Paris avec la participation de plus d’une centaine de pays. 18 organisations internationales et une soixantaine d’ONG seront notamment présentes, avec pour objectif de passer à une phase nouvelle pour la mise en oeuvre des financements innovants pour le développement et contre la pandémie. M.Medelci a été invité par le ministre français des Affaires étrangères et celui de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, respectivement MM.Philippe Douste-Blazy et Thierry Breton. La conférence porte sur «de nouveaux mécanismes de financement qui viendraient comme complément à l’aide publique au développement traditionnel».

    Cette initiative intervient au moment où la communauté internationale est consciente du risque élevé que les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) ne soient pas atteints en 2015, notamment en Afrique.

    Le premier moyen à mettre en oeuvre afin d’atteindre les OMD est l’augmentation de l’aide publique au développement (APD). On estime communément qu’une augmentation de l’aide publique au développement d’au moins 50 milliards de dollars annuels est nécessaire.
    Les autorités françaises considèrent cependant que l’APD ne suffira pas à lever les ressources suffisantes. En effet, outre que de très nombreux pays développés ne remplissent pas leurs engagements d’augmentation de l’APD, l’aide publique traditionnelle ne présente pas des garanties suffisantes en termes de prévisibilité et de stabilité.

    Or, les pays en développement, afin de mener à bien les programmes de développement humains indispensables (éducation, santé.....), doivent pouvoir bénéficier de financements réguliers leur permettant de couvrir leurs coûts récurrents. C’est ainsi que la France a lancé le 23 novembre, sous l’impulsion du président Jacques Chirac, une taxe de solidarité sur les billets d’avion qui suscite le scepticisme de certains pays et l’opposition des professionnels du secteur de l’aviation.

    Les Etats-Unis sont farouchement hostiles à toute idée de taxe, de surcroît dans un secteur fragilisé par la flambée du prix du carburant. Cette taxe, qui ira de 1 à 40 euros, selon les classes et les destinations, devrait rapporter environ 200 millions d’euros par an et sera applicable à partir du 1er juillet 2006. Elle sera affectée dans un premier temps à la lutte contre les grandes pandémies, comme le sida, dans les pays pauvres. L’initiative française bénéficie d’ores et déjà, dans son principe, d’un large assentiment au sein de la communauté internationale, comme l’a montré le soutien apporté par 79 pays à la Déclaration du 14 septembre 2005 sur les sources innovantes de financement du développement, co-parrainée par l’Algérie l’Allemagne, le Brésil, le Chili et l’Espagne, et présentée lors du Sommet des Nations unies sur la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement.

    Notons également que le groupe qui réunit l’Algérie, l’Allemagne, le Brésil, le Chili, l’Espagne et la France, travaille depuis début 2004 sur des propositions de mécanismes innovants de financement du développement, en particulier des mécanismes de taxation internationale. Ces Etats ont obtenu un premier soutien de principe de la communauté internationale au lancement de tels mécanismes, par la signature par plus de 100 Etats de la «Déclaration de New-York contre la faim et la pauvreté», en septembre 2004.

    Par l'expression
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