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Vérité sur les relations kabyles-autorités publiques

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  • Vérité sur les relations kabyles-autorités publiques

    J'ai 21 ans et je n'ai pas une énorme connaissance de l'évolution du statut des kabyles.

    Quelle fut la place des kabyles durant la régence turc?
    Quel fut le statut des kabyles durant le rouyaume de L'émir Abdelkader?
    POURQUOI PRECISEMENT l'Etat algérien a-t-il refusé de reconnaitre la culture amazigh au profit de l'arabisation?? Il y a bien une raison...

    Depuis 1962, comment le statut juridique de la berbérité a-t-il évolué?

    J'attends des réponses concises. Merci d'avance.
    Il valait peut-être mieux ne pas m'avoir lu

  • #2
    Les kabyles n'ont jamais eu de statut spécifique pour la bonne raison qu'il n'y a pas eu d'État algérien souverain avant 1962. L'Algérie était perçue avant comme une contrée que de différends empires se sont passés de main en main. Ce que l'on appelle pompeusement la régence turque n'est en en fait qu'un euphémisme pour désigner l'impérialisme turc qui ne voyait en Algérie que ses forteresses stratégiques et son potentiel fiscal.
    Je me demande d'ailleurs pourquoi les algériens ont toujours été indulgents avec les différents colonialismes, surtout le turc, sauf avec le colonialisme français, bien des décennie aprés l'indépendance.
    Bref, revenons à nos moutons kabyles. Dans l'Algérie indépendante, les kabyles n'ont pas de statut non plus. Donner un statut juridique officiel aux kabyles (ou aux chawi, ou aux mouzabites...) c'eswt reconnaitre que l'arabo-islamisme est bien un colonialisme qui traite les communautés autochtones d'une maniére "spécifique". Les kabyles donc sont officiellement de simples mouatinoune comme les autres et ils ne seront totalement égaux aux arabes que le jour ou ils deveindront eux-mêmes arabes. Voila le fond de la pensée généreuse de l'État algérien. Pour des raisons de sivilisation, des raisons égalitaristes et des raisons idéologiques non dites, la culture kabyle doit disparaitre sans tarder pour que la paix sociale s'établisse et pour que le khouyisme triomphe.
    Les kabyles n'ont pas eu de problémes existentiels avec les colonialismes à caractrére économique ou stratégique. Les turcs ne se sont interessé qu'aux places fortes établies comme des bases militaires pour mener ses assauts contre l'occident et éventuellement, pour financer le faste des palais d'istanboul et d'Ankara, ils prélévent l'impot aussi bien en kabylie qu'ailleurs. Les français se sont interessé à leur espace vital qu'il voulaient élargir et aux maigres richesses (à l'époque) miniéres agricoles et autres que recelait l'Algérie. Ce sont deonc des colonialismes à moteur matérialistes.
    Par contre, le colonialisme (impérialisme) arabo-islamique que les suivants ont mis en veilleuse, s'est vivement révéillé à l'indépendance pour continuer son oeuvre. Ce genre d'impérialisme ne s'interesse ni aux richesses naturelles, ni aux places stratégiques ni à aucune forme d'intéret matériel. Son seul but et de propager l'idéologie arabo-musulmane sous sa double forme: ethnique et religieuse. Il a tant bien que mal réussi en Algérie et dans toute l'Afrique du nord. Il reste quand même un petit os: les kabyles refusent de jouer le jeu.
    Les garder dans l'enceinte de l'état algérien, c'est accepter un éléve cancre et turbulent dans la classe. Ça perturbe les bons éléves et ça risque de devenir contagieux.
    Donner un satut spécifique aux kabyles sous forme d'autonomie culturelle, linguistique et partiellement politique c'est reconnaitre qu'ils sont différents des autres algériens. Plus grave encore, les algérien accuseront l'état algérien d'abandonner, de renoncer à la mission "civilisatrice" et assimilationniste dont le monde chimérique arabo-islamique l'a investi.

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