IARA LEE, directrice du réseau « Culture of Resistance » et auteur du film choc témoigne :
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La vidéo de IARA LEE est visible à la fin de l’interview, en bas de page…
Cette interview est une traduction de celle que IARA LEE a accordée à l’émission de radio américaine « Democracy Now ! » dont la transcription originale en anglais est disponible ici.(Traduction : Al-har.com).
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JUAN GONZALEZ: Plus d’une semaine après l’agression mortelle d’Israël sur la flottille de l’aide humanitaire à Gaza, qui fit neuf morts Turcs, des questions demeurent quant à ce qui s’est exactement passé sur le Marmara Mavi et sur les autres bateaux ce fameux lundi matin fatidique.
Le président Obama a évoqué l’incident lors d’une conférence de presse conjointe avec le Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, mercredi dernier. Il a exprimé son soutien à une enquête, je cite, « conforme aux normes internationales» et a déclaré qu’il était, je cite, « dans l’intérêt d’Israël de faire en sorte que tout le monde sache exactement comment cela est arrivé afin que nous ne voyons pas ce genre d’événement se reproduire ». M. Obama a également décrit la situation à Gaza comme «non viable».
Barack Obama: « Nous avons vu la tragédie de la flottille, et je pense que quelque chose a attiré l’attention du monde entier sur les problèmes en cours à Gaza. Dans le cadre du Conseil de sécurité des Nations Unies, nous avons été très clairs, en condamnant les actes qui ont conduit à cette crise et nous avons appelé à une enquête complète. Et il est important que nous connaissions tous les faits à ce sujet. Mais ce que nous savons aussi, c’est que la situation à Gaza n’est pas viable. »
AMY GOODMAN: Bien, Israël a refusé d’accepter une enquête internationale, et a également étroitement contrôlé les images de son raid naval sur la flottille, en saisissant la quasi-totalité de l’équipement photographique et vidéo des passagers à bord du navire, Ils ont également bloqué toutes les communications alors qu’ils menaient leur raid sur les navires.
Mais une poignée de gens ont réussi à sortir clandestinement certaines de leurs vidéos, et des photographies. Hier, nous vous avons rapporté que la journaliste australienne du Sydney Morning Herald Kate Geraghty avait réussi à sortir certaines de ses photos. Nous les avons montré, et vous pouvez vous rendre sur notre site en ligne democracynow.org pour les voir.
Aujourd’hui, sur Democracy Now! en exclusivité mondiale, nous vous apportons un aperçu des premières images jusqu’alors invisibles du Marmara Mavi qui seront officiellement publiées lors d’une conférence aujourd’hui à l’Organisation des Nations Unies. La séquence montre l’ambiance et les activités à bord du Marmara Mavi dans la période qui a précédé l’attaque, et la réaction immédiate des passagers lors de l’attaque, ainsi que d’un certain nombre de passagers blessés, et d’autres qui ont été abattus .
Afin d’en savoir plus, nous avons été rejoints ici à New York par la cinéaste et activiste Iara Lee. Elle dirige le réseau « Culture Of Resistance », et fut l’une des rares Américaines sur le Marmara Mavi. Son matériel a été confisqué lors de l’assaut, mais elle a réussi à sortir clandestinement l’équivalent d’une heure de tournage.
Iara Lee, Bienvenue dans l’émission Democracy Now! Décrivez-nous ce jour-là...
IARA LEE: Nous étions prêts pour une confrontation, mais nous n’avons jamais pensé que cela allait être aussi violent, une violence disproportionnée. Ainsi, les femmes se préparaient à crier (ndlr : pour protester), et les hommes à être bousculés. Mais quand nous avons vu ces commandos descendant de l’hélicoptère et l’ensemble de ces Zodiacs plein de soldats de la marine venir tout près, à vrai dire, nous n’avions plus de mots.
Cela a commencé à vingt-trois heures. Nous avons remarqué les deux navires de la marine Israélienne.
JUAN GONZALEZ: A vingt-trois heures c’est ça ?
IARA LEE: Ouais, il était vingt-trois heures, et nous étions au milieu des eaux internationales. Et puis, autour de quatre heures du matin, l’assaut a commencé. Et apparemment, leur marque de fabrique, c’est le silence, alors, tout à coup, ils sont venus,
AMY GOODMAN: Pendant que vous parlez, nous allons envoyer quelques etraits de la vidéo. Et pour nos auditeurs à la radio, vous pouvez aller sur notre site Web democracynow.org. Continuez, Iara.
IARA LEE: Alors, les Zodiac nous ont entouré, et les hélicoptères ont fait descendre leurs commandos descendre. C’était le chaos, un chaos total. On demanda aux femmes de descendre plus bas, et de rester calmes et tranquilles. Vous le savez, j’étais très préoccupée par mon caméraman, et mes amis, alors je suis montée. Et au moment où je suis juste montée pour voir ce qui se passait, j’ai déjà vu beaucoup de corps blessés et de morts. C’était terrifiant. Dans la salle de presse, les journalistes ont essayé de se cacher. Mais à la fin de l’opération, nous nous sommes fait confisqué tout notre matériel. Pendant le raid, tous les gens avaient des caméras et des appareils photo, mais malheureusement tout a disparu.
JUAN GONZALEZ : Vous dites que vous êtes montée, ce qui signifie que vous étiez dans un pont inférieur quand l’attaque s’est déroulée, et votre caméraman était sur le pont supérieur?
IARA LEE : Oui. Tout le monde bougeait,, et tout le monde avait des appareils photo, et leurs caméras vidéo. C’est juste que personne n’a été en mesure de ramener ces images ou ces photos…
AMY GOODMAN: Lorsque vous montrer la vidéo des hélicoptères au-dessus, que nous regardons pendant que nous parlons, on peut entendre ci-dessous le bruit d’une explosion. Que se passait-il ?
IARA LEE : Je ne peux pas vous donner toutes les informations techniques sur ce qu’est le bruit d’une balle en caoutchouc, ou ce qui est, vous le savez, celui des munitions réelles. Mais évidemment, ils sont venus avec des munitions réelles. Et d’ailleurs, quelques minutes après l’assaut, nous avons entendu le mégaphone dans nos chambres, dans chaque chambre sur le navire, qui disait : « Restez calmes et tranquilles. Ils utilisent des balles réelles. Il n’est pas possible pour nous de résister. Ils ont pris les commandes du navire. Rester calme et surtout, ne résistez pas » . Vous savez, pour les autres bateaux, ils ont utilisé des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes, et ils n’ont pas tué les gens. Mais dans notre bateau, ils sont venus pour tuer.
JUAN GONZALEZ : A propos de ces explosions, plusieurs personnes nous ont dit, que les explosions se sont produites, et même des coups de feu, avant que tout soldat ait atterri sur le bateau. Est-ce que ce sont des souvenirs confus,ou en êtes-vous sûre ?
IARA LEE: Nous n’avions pas d’armes. Et, vous le savez, les hommes prenaient tout ce qu’ils pouvaient se procurer, comme des manches à balai, etc. Et c’était justement tout à fait disproportionné. Et les premiers blessés et les morts sont arrivés très rapidement. Vous savez, vous pouvez voir ici la vidéo. Ils ont réussi à s’emparer de quelques soldats israéliens, mais évidemment, nous étions tellement endoctrinés à la non-violence comme méthodologie que nous n’avons pas tué l’un des soldats Israéliens. En fait, quand ils se sont blessés et commotionnés, ils ont réellement été bien traités par nos passagers. Et le porte-voix ne cessait de répéter: «Nous sommes des civils. Ne n’utilisez pas la violence. Et nous avons des blessés. Nous avons besoin d’aide médicale,« parce que nous n’étions pas préparés à prendre médicalement en charge ce genre de personnes blessés mortellement. Mais nous avons été ignorés, et beaucoup de personnes qui ont été blessées ont effectivement fini par saigner ont fini par mourir.
AMY GOODMAN : Décrivez-nous cela, parce que c’est ce qu’il y a dans le film, et que le récit a été aménagé au cours des jours… même si l’armée israélienne a tout cela en sa possession. Ces images que vous avez montre qu’on les tirait l’un après l’autre dehors, et que l’on tentait de les soigner. Décrivez-nous les blessures que vous avez vu.
IARA LEE: Comme je l’ai dit, je n’ai fait que monter et descendre, en essayant simplement d’avoir un aperçu et en vous m’assurant qu’une partie des gens que je connaissais étaient OK. Mais, vous savez, c’était très chaotique. Je sais juste que, quand ils nous appellent « un bateau de haine », c’est fou, car il est évident que nous étions là pour apporter une aide humanitaire à Gaza, et que ce sont eux en utilisant des balles réelles qui étaient remplis de haine. Au point que l’autopsie, montre que certaines personnes décédées, avaient reçu près de trente balles. Alors, peut-on dire que la marine israélienne et les commandos sont juste venus jouer à la balle avec nous ? Non, ils sont venus pour tuer. Ils voulaient s’emparer du navire. Et nous étions en réalité en fuite, car nous ne voulions pas de ce genre de confrontation lourde. Mais ils sont venus au milieu des eaux internationales pour nous maîtriser.
AMY GOODMAN: Nous montrons quelques séquences maintenant, que je veux décrire pour nos auditeurs de la radio, d’un homme blessé. Il est à terre. Il a été blessé à la poitrine, et ils essaient de le soigner sur le sol du navire. Écoutons cela… Qu’est-ce que c’était?
(Dans le reportage) Une Femme non identifiée: « Tous les passagers sont assis !«
AMY GOODMAN: Et maintenant, nous voyons une femme qui parle.
La Femme non identifiée: « Nous ne sommes pas [inaudible]. Nous sommes des civils prenant soin de blessés ! N’usez pas de la violence ! Nous avons besoin d’aide pour ces gens ! N’utilisez pas la violence contre des civils !«
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La vidéo de IARA LEE est visible à la fin de l’interview, en bas de page…
Cette interview est une traduction de celle que IARA LEE a accordée à l’émission de radio américaine « Democracy Now ! » dont la transcription originale en anglais est disponible ici.(Traduction : Al-har.com).
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JUAN GONZALEZ: Plus d’une semaine après l’agression mortelle d’Israël sur la flottille de l’aide humanitaire à Gaza, qui fit neuf morts Turcs, des questions demeurent quant à ce qui s’est exactement passé sur le Marmara Mavi et sur les autres bateaux ce fameux lundi matin fatidique.
Le président Obama a évoqué l’incident lors d’une conférence de presse conjointe avec le Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, mercredi dernier. Il a exprimé son soutien à une enquête, je cite, « conforme aux normes internationales» et a déclaré qu’il était, je cite, « dans l’intérêt d’Israël de faire en sorte que tout le monde sache exactement comment cela est arrivé afin que nous ne voyons pas ce genre d’événement se reproduire ». M. Obama a également décrit la situation à Gaza comme «non viable».
Barack Obama: « Nous avons vu la tragédie de la flottille, et je pense que quelque chose a attiré l’attention du monde entier sur les problèmes en cours à Gaza. Dans le cadre du Conseil de sécurité des Nations Unies, nous avons été très clairs, en condamnant les actes qui ont conduit à cette crise et nous avons appelé à une enquête complète. Et il est important que nous connaissions tous les faits à ce sujet. Mais ce que nous savons aussi, c’est que la situation à Gaza n’est pas viable. »
AMY GOODMAN: Bien, Israël a refusé d’accepter une enquête internationale, et a également étroitement contrôlé les images de son raid naval sur la flottille, en saisissant la quasi-totalité de l’équipement photographique et vidéo des passagers à bord du navire, Ils ont également bloqué toutes les communications alors qu’ils menaient leur raid sur les navires.
Mais une poignée de gens ont réussi à sortir clandestinement certaines de leurs vidéos, et des photographies. Hier, nous vous avons rapporté que la journaliste australienne du Sydney Morning Herald Kate Geraghty avait réussi à sortir certaines de ses photos. Nous les avons montré, et vous pouvez vous rendre sur notre site en ligne democracynow.org pour les voir.
Aujourd’hui, sur Democracy Now! en exclusivité mondiale, nous vous apportons un aperçu des premières images jusqu’alors invisibles du Marmara Mavi qui seront officiellement publiées lors d’une conférence aujourd’hui à l’Organisation des Nations Unies. La séquence montre l’ambiance et les activités à bord du Marmara Mavi dans la période qui a précédé l’attaque, et la réaction immédiate des passagers lors de l’attaque, ainsi que d’un certain nombre de passagers blessés, et d’autres qui ont été abattus .
Afin d’en savoir plus, nous avons été rejoints ici à New York par la cinéaste et activiste Iara Lee. Elle dirige le réseau « Culture Of Resistance », et fut l’une des rares Américaines sur le Marmara Mavi. Son matériel a été confisqué lors de l’assaut, mais elle a réussi à sortir clandestinement l’équivalent d’une heure de tournage.
Iara Lee, Bienvenue dans l’émission Democracy Now! Décrivez-nous ce jour-là...
IARA LEE: Nous étions prêts pour une confrontation, mais nous n’avons jamais pensé que cela allait être aussi violent, une violence disproportionnée. Ainsi, les femmes se préparaient à crier (ndlr : pour protester), et les hommes à être bousculés. Mais quand nous avons vu ces commandos descendant de l’hélicoptère et l’ensemble de ces Zodiacs plein de soldats de la marine venir tout près, à vrai dire, nous n’avions plus de mots.
Cela a commencé à vingt-trois heures. Nous avons remarqué les deux navires de la marine Israélienne.
JUAN GONZALEZ: A vingt-trois heures c’est ça ?
IARA LEE: Ouais, il était vingt-trois heures, et nous étions au milieu des eaux internationales. Et puis, autour de quatre heures du matin, l’assaut a commencé. Et apparemment, leur marque de fabrique, c’est le silence, alors, tout à coup, ils sont venus,
AMY GOODMAN: Pendant que vous parlez, nous allons envoyer quelques etraits de la vidéo. Et pour nos auditeurs à la radio, vous pouvez aller sur notre site Web democracynow.org. Continuez, Iara.
IARA LEE: Alors, les Zodiac nous ont entouré, et les hélicoptères ont fait descendre leurs commandos descendre. C’était le chaos, un chaos total. On demanda aux femmes de descendre plus bas, et de rester calmes et tranquilles. Vous le savez, j’étais très préoccupée par mon caméraman, et mes amis, alors je suis montée. Et au moment où je suis juste montée pour voir ce qui se passait, j’ai déjà vu beaucoup de corps blessés et de morts. C’était terrifiant. Dans la salle de presse, les journalistes ont essayé de se cacher. Mais à la fin de l’opération, nous nous sommes fait confisqué tout notre matériel. Pendant le raid, tous les gens avaient des caméras et des appareils photo, mais malheureusement tout a disparu.
JUAN GONZALEZ : Vous dites que vous êtes montée, ce qui signifie que vous étiez dans un pont inférieur quand l’attaque s’est déroulée, et votre caméraman était sur le pont supérieur?
IARA LEE : Oui. Tout le monde bougeait,, et tout le monde avait des appareils photo, et leurs caméras vidéo. C’est juste que personne n’a été en mesure de ramener ces images ou ces photos…
AMY GOODMAN: Lorsque vous montrer la vidéo des hélicoptères au-dessus, que nous regardons pendant que nous parlons, on peut entendre ci-dessous le bruit d’une explosion. Que se passait-il ?
IARA LEE : Je ne peux pas vous donner toutes les informations techniques sur ce qu’est le bruit d’une balle en caoutchouc, ou ce qui est, vous le savez, celui des munitions réelles. Mais évidemment, ils sont venus avec des munitions réelles. Et d’ailleurs, quelques minutes après l’assaut, nous avons entendu le mégaphone dans nos chambres, dans chaque chambre sur le navire, qui disait : « Restez calmes et tranquilles. Ils utilisent des balles réelles. Il n’est pas possible pour nous de résister. Ils ont pris les commandes du navire. Rester calme et surtout, ne résistez pas » . Vous savez, pour les autres bateaux, ils ont utilisé des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes, et ils n’ont pas tué les gens. Mais dans notre bateau, ils sont venus pour tuer.
JUAN GONZALEZ : A propos de ces explosions, plusieurs personnes nous ont dit, que les explosions se sont produites, et même des coups de feu, avant que tout soldat ait atterri sur le bateau. Est-ce que ce sont des souvenirs confus,ou en êtes-vous sûre ?
IARA LEE: Nous n’avions pas d’armes. Et, vous le savez, les hommes prenaient tout ce qu’ils pouvaient se procurer, comme des manches à balai, etc. Et c’était justement tout à fait disproportionné. Et les premiers blessés et les morts sont arrivés très rapidement. Vous savez, vous pouvez voir ici la vidéo. Ils ont réussi à s’emparer de quelques soldats israéliens, mais évidemment, nous étions tellement endoctrinés à la non-violence comme méthodologie que nous n’avons pas tué l’un des soldats Israéliens. En fait, quand ils se sont blessés et commotionnés, ils ont réellement été bien traités par nos passagers. Et le porte-voix ne cessait de répéter: «Nous sommes des civils. Ne n’utilisez pas la violence. Et nous avons des blessés. Nous avons besoin d’aide médicale,« parce que nous n’étions pas préparés à prendre médicalement en charge ce genre de personnes blessés mortellement. Mais nous avons été ignorés, et beaucoup de personnes qui ont été blessées ont effectivement fini par saigner ont fini par mourir.
AMY GOODMAN : Décrivez-nous cela, parce que c’est ce qu’il y a dans le film, et que le récit a été aménagé au cours des jours… même si l’armée israélienne a tout cela en sa possession. Ces images que vous avez montre qu’on les tirait l’un après l’autre dehors, et que l’on tentait de les soigner. Décrivez-nous les blessures que vous avez vu.
IARA LEE: Comme je l’ai dit, je n’ai fait que monter et descendre, en essayant simplement d’avoir un aperçu et en vous m’assurant qu’une partie des gens que je connaissais étaient OK. Mais, vous savez, c’était très chaotique. Je sais juste que, quand ils nous appellent « un bateau de haine », c’est fou, car il est évident que nous étions là pour apporter une aide humanitaire à Gaza, et que ce sont eux en utilisant des balles réelles qui étaient remplis de haine. Au point que l’autopsie, montre que certaines personnes décédées, avaient reçu près de trente balles. Alors, peut-on dire que la marine israélienne et les commandos sont juste venus jouer à la balle avec nous ? Non, ils sont venus pour tuer. Ils voulaient s’emparer du navire. Et nous étions en réalité en fuite, car nous ne voulions pas de ce genre de confrontation lourde. Mais ils sont venus au milieu des eaux internationales pour nous maîtriser.
AMY GOODMAN: Nous montrons quelques séquences maintenant, que je veux décrire pour nos auditeurs de la radio, d’un homme blessé. Il est à terre. Il a été blessé à la poitrine, et ils essaient de le soigner sur le sol du navire. Écoutons cela… Qu’est-ce que c’était?
(Dans le reportage) Une Femme non identifiée: « Tous les passagers sont assis !«
AMY GOODMAN: Et maintenant, nous voyons une femme qui parle.
La Femme non identifiée: « Nous ne sommes pas [inaudible]. Nous sommes des civils prenant soin de blessés ! N’usez pas de la violence ! Nous avons besoin d’aide pour ces gens ! N’utilisez pas la violence contre des civils !«
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