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Accord d'association: l'Algérie va demander à l'UE une adaptation du calendrier

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  • Accord d'association: l'Algérie va demander à l'UE une adaptation du calendrier

    le temps du liberalisme a sens unique se termine enfin...

    Accord d'association: l'Algérie va demander à l'UE une adaptation du calendrier du démantèlement tarifaire

    BRUXELLES - L'Algérie va demander à l'Union européenne une adaptation du calendrier et des listes des produits concernés par le démantèlement tarifaire, arrêtés en 2002 dans le cadre de l'Accord d'association Algérie-UE en vigueur depuis septembre 2005. "L'Algérie se propose de demander l'adaptation du calendrier et des listes des produits concernés par le démantèlement tarifaire afin de répondre aux ambitions de développement et de modernisation de l'industrie algérienne'', a indiqué samedi à l'APS une source proche de la délégation algérienne à la veille du Conseil d'association qui doit réunir les deux parties mardi prochain au Luxembourg.
    [Aps 12/6/10

  • #2
    Algérie - UE : l’heure des comptes a sonné

    La tenue aujourd’hui du 5e Conseil de l’Accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne sera l’occasion de mettre à plat les problèmes qui ont rendu quasi impossible une application productive et harmonieuse de l’accord entré en vigueur en 2005.

    Un accord qui, au fil des ans, est devenu la cible de critiques de la part de l’Algérie qui reproche à son homologue européen d’avoir une vision mercantiliste de l’accord, et de tarder à mettre réellement en pratique ses engagements concernant l’investissement, la mise à niveau du tissu industriel et le transfert technologique. Le bilan avancé s’avère, aux yeux des décideurs algériens, clairement en défaveur de l’Algérie qui perd ainsi au change face à son partenaire. Les Algériens en veulent pour preuve le fait que l’accord, signé après de longues négociations, n’a ni favorisé les exportations algériennes hors hydrocarbures ni permis d’installer des IDE européens en Algérie. Pour illustrer ce bilan négatif, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a fait savoir récemment que « pour 1 dollar exporté vers l’UE, l’Algérie importe pour 20 dollars ».

    Du côté des pouvoirs publics, on cite également les pertes fiscales qui se chiffraient, en 2009, à 2,2 milliards de dollars, et on les oppose à la quasi-inexistence des investissements étrangers qui n’ont pas dépassé les 500 millions de dollars. Du côté européen, on cible par contre « le manque de réformes structurelles en Algérie » et on minimise le déséquilibre des échanges. Pour le partenaire européen, la raison des importations trop importantes est à chercher du côté de « la surconsommation de l’Algérie » qui souffre d’un problème de demande intérieure excessive. Un argument comme un autre qui sert clairement à défendre la position européenne vis-à-vis d’un accord qui se révèle de toute évidence plus que bancal.

    Cependant, l’argument, même s’il ne peut justifier à lui seul un déséquilibre aussi flagrant dans les échanges, reflète, tout de même, un aspect non négligeable de la hausse des importations algériennes qui ont représenté en 2008 plus de 20 milliards de dollars et qui mettent en évidence la faiblesse de la production de biens en Algérie. Une réalité qui explique en partie la difficulté de l’Algérie à s’imposer dans le cadre de cet accord tant décrié après cinq ans d’application. En prenant les fameuses décisions pour réduire les importations, à la faveur de la loi de finances complémentaire 2009 et la loi de fiances 2010, le gouvernement Ouyahia a tenté de rectifier le tir, il est parvenu rapidement à réduire les importations. Ainsi une baisse de 1,62% a été constatée en 2009, et une autre plus conséquente de 7,8% au premier trimestre 2010 concernant les importations à partir de l’Europe.

    Des baisses qui touchent notamment les biens alimentaires et les véhicules et qui allègent quelque peu la pesante facture des importations algériennes. Un effet positif des mesures qui sont pourtant assimilées à des décisions protectionnistes de la part des Européens qui jugent par exemple la mesure obligeant l’investisseur étranger à céder 51% des parts d’une société à un partenaire algérien, un véritable frein au libre investissement des étrangers en Algérie. Un motif qui a fini par augmenter la crispation des relations autour de cet Accord d’association qui, de toute façon, n’a rien changé ou presque aux relations commerciales entre les deux côtés de la Méditerranée. Exportations d’hydrocarbures d’une part, exportations de biens divers pour les besoins de la consommation et de la production locale, d’autre part, restent une règle immuable.

    Les échanges d’accusations – enrobés de langage diplomatique et de formules de politesse – ne changeront pas la réalité des relations déséquilibrées, rendues encore plus complexes par un environnement économique en crise ou chaque Etat cherche à tirer son épingle du jeu et à minimiser les pertes.

    Même les grands ensembles économiques plus équilibrés, en apparence, se heurtent actuellement à la nouvelle réalité et on y tend à repenser un positionnement plus égoïste. Alors quelles chances dans ces conditions pour un accord plus équilibré avec l’UE où les échanges seront pensés en termes de partage et de complémentarité au lieu d’être jugés sous la lorgnette des intérêts économiques et financiers des plus influents des partenaires ?


    Par Zhor Hadjam

    © Copyright El Watan

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    • #3
      La 5e réunion du Conseil d’association Algérie-UE s’ouvre aujourd’hui au Luxembourg :

      l’Algérie plaidera la révision des clauses

      C’est l’heure des bilans. Cinq années après l’entrée en vigueur de l’accord d’association avec l’Union européenne, l’Algérie et ses partenaires européens procéderont aujourd’hui dans la capitale européenne Luxembourg, lors des travaux de la 5e réunion du Conseil d’association Algérie-UE à la première évaluation de la mise en œuvre de cet accord.

      La délégation algérienne est conduite par le ministre des Affaires étrangères M. Mourad Medelci. Le chef de la diplomatie algérienne co-présidera avec son homologue espagnol, M. Miguel Angel Moratinos - dont le pays préside l’Union - les travaux de cette rencontre. Par ailleurs, M. Medelci assistera demain à Strasbourg à la cérémonie d’installation du groupe d’amitié avec l’Algérie au niveau du Parlement européen.
      Au Luxembourg, les deux parties évoqueront les perspectives de la coopération au niveau politique, économique, commercial, financier et culturel. Les échanges commerciaux hors hydrocarbures - en défaveur de l’Algérie - seront parmi les axes prioritaires de cette rencontre. Pour rappel, les importations algériennes de l’UE ont pratiquement doublé en 3 ans passant de 10 à 20 milliards de dollars. Les exportations algériennes hors hydrocarbures vers l’UE ont, pour leur part, stagné.

      Tout en mettant en exergue, l’importance qu’elle accorde à ses relations avec l’UE, l’Algérie compte demander à l’Union, une adaptation du calendrier et des listes des produits concernés par le démantèlement tarifaire, arrêtés en 2002 dans le cadre de l’Accord. Les normes imposées pour ces produits sont inaccessibles pour les exportateurs algériens.
      De l’avis des observateurs le coût pèse lourdement sur les recettes budgétaires de l’Algérie. Il n’encourage nullement la création et le développement de certaines industries locales naissantes ou en développement.

      Le ministre «sortant» du commerce Hachemi Djaâboub a insisté le mois dernier sur la nécessité de réviser les clauses de cet accord. «Nous allons voir dans quelle mesure nous pouvons demander la révision des clauses (de l’Accord d’association avec l’UE) pour qu’elles soient plus équitables entre l’Algérie d’une part et les Etats membres de l’UE d’autre part », a souligné le ministre mettant en exergue les anomalies et les imperfections dans l’application de cet Accord.
      Selon des experts indépendants en collaboration avec des institutions officielles algériennes, depuis l’entrée en vigueur de l’Accord, en septembre 2005, le déficit commercial - hors hydrocarbures - de l’Algérie s’est creusé en faveur des pays de l’Union.
      Prenant acte de ce constat, chaque secteur lié par l’accord à l’Union a établi son rapport sur cette mise en œuvre. Soumis au ministre des Affaires étrangères, ces documents seront présentés aujourd’hui au conseil.
      Selon les diplomates algériens, cette 5e session est une opportunité pour procéder à des correctifs. Les nouvelles exigences de l’Algérie notamment dans le domaine économique imposent cette démarche. Déplorant les timides investissements directs européens en Algérie, la délégation algérienne plaidera l’aménagement des normes juridiques et économiques.
      Parallèlement aux anomalies relevées dans le secteur économique, les experts attestent que l’accord a néanmoins favorisé la coopération dans divers domaines, entre l’Algérie et ses partenaires européens. Parmi les six volets de la coopération bilatérale, ils reconnaissent que le dialogue politique est établi sans aucun problème, concernant les questions de l’heure.

      Ce rapprochement et cette convergence de vues sont dus essentiellement à l’évolution interne de l’Algérie, devenant ainsi une référence dans la lutte antiterroriste durant les deux dernières décennies et actuellement dans la région du Sahel.
      L’Algérie souhaite que l’UE poursuive son soutien à la lutte contre le terrorisme mise en œuvre dans cette région.


      © Copyright Horizons

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      • #4
        depuis l’entrée en vigueur de l’Accord, en septembre 2005, le déficit commercial - hors hydrocarbures - de l’Algérie s’est creusé en faveur des pays de l’Union.
        je resume :

        - on leur assure la securité energetique avec 4 gazoducs directs

        - on lutte contre les reseaux terroristes (installés en europe principalement)

        - on fait les gendarmes pour eux (immigration sub-saharienne)

        - on se fait piller nos medecins, nos intellectuels

        - on leur assure un debouché a leurs marchandises...


        en echange de quoi au juste...


        vive la chine !!

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        • #5
          L'Algérie et l'UE conviennent d'une révision du calendrier du démantèlement tarifaire

          LUXEMBOURG- L'Algérie et l'Union européenne sont convenues, mardi à Luxembourg, de réviser le calendrier du démantèlement tarifaire prévu par l'Accord d'association (AA) UE-Algérie, conclu en 2002, et entré en vigueur en septembre 2005, sans pour autant fixer une date à cet effet. La décision a été annoncée par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, et son homologue espagnol, Miguel Angel Moratinos, dont le pays assure actuellement la Présidence tournante de l'UE, lors d'une conférence de presse conjointe sanctionnant la 5éme réunion du Conseil d'association, qui évalue chaque année la mise en oeuvre de l'Accord d'association. "On n'a pas fixé de date, mais lorsque nous serons prêts nous prendrons de nouveaux contacts (...) nous n'allons pas perdre de temps, nous allons faire en sorte que le plus rapidement possible l'UE, soit saisie d'une proposition opérationnelle de l'Algérie", a déclaré à l'APS M. Medelci.

          APS

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