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L'Afghanistan renfermerait de riches gisements miniers

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  • L'Afghanistan renfermerait de riches gisements miniers

    Du fer -en très grande quantité- du cuivre, du lithium, du cobalt, du niobium, de l'or... Le sous-sol de l'Afghanistan cacherait des réserves gigantesques de métal, selon des informations révélées lundi par le New York Times. La valeur du trésor, découvert par des géologues américains, est estimée à mille milliards de dollars. Soit l'équivalent de la somme déboursée au G20 en 2009 pour enrayer la crise financière.

    La découverte pourrait faire de l'Afghanistan «le producteur de minerai le plus important dans le monde», «l'Arabie Saoudite du lithium» comme l'affirment les autorités américaines. Ces seules réserves de lithium -métal très demandé par l'industrie électronique- seraient comparables à celles de la Bolivie, détenteur actuel des premières réserves mondiales. Avant de pouvoir établir cette carte des gisements de minerais, les géologues se sont appuyés sur des données collectées par les experts miniers russes durant l'occupation soviétique des années 1980. Après le retrait de l'URSS, les géologues afghans avaient caché ces documents pour ne les ressortir qu'après la chute des talibans en 2001.

    L'Afghanistan ne disposant pas d'industrie ou d'infrastructures minières, il lui faudrait des décennies pour exploiter pleinement ces ressources mais leur présence pourrait dès aujourd'hui changer l'avenir du pays, son économie et peut-être même avoir une influence sur la guerre qui ravage le territoire, d'après des responsables de l'administration américaine.

    Peter Beinhart, chroniqueur politique au Daily Beast, espère que cette découverte sera l'occasion d'intéresser à nouveau les américains à la guerre qui se déroule dans l'indifférence générale.

    Au moins [depuis la découverte du gigantesque gisement] le New York Time se souvient qu'on est en guerre. Car à part les soldats américains au combat et leurs familles, ça intéresse qui ici? Presque personne.

    Beinhart déplore que l'opinion publique, les politiques, les médias, ne parlent plus jamais de politique étrangère. Selon lui «l'Amérique est plus centrée sur elle-même qu'elle ne l'a jamais été depuis les années 90». Le pire étant que cet isolement, cette désillusion du public envers les affaires internationales «plutôt que d'agir comme une incitation à retirer les troupes, permet à l'administration Obama de les maintenir en Afghanistan et en Irak sans la moindre contestation».

    source : Slate

  • #2
    j'ai lu ca hier. Avec ces decouvertes, c'est pas demain que les US vont en sortir...

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    • #3
      comme par hazard les americains ont attaqués ce pays.....
      et ils comptent pas s'en aller de sitot.

      enormissime la decouverte quand meme.

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      • #4
        samarkand777 bonsoir!

        comme par hazard les americains ont attaqués ce pays.....
        L'Irak possède les 2° réserves mondiales de pétrole....

        et ils comptent pas s'en aller de sitot.
        Jusqu'à la dernière goutte..Yes We Can!

        A+.
        La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
        De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
        .
        Merci.
        " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

        Commentaire


        • #5
          slt arayson comme tu dis yes us can )

          peut etre que 1000 milliards c sous estimé....

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          • #6
            AH c'est donc pour ça que les Américains sont en Afghanistant, on a enfin trouvée la réponse!
            Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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            • #7
              Les grands gagnants ne sont absolument pas du tout ceux que l’on imagine. Et en tout premier lieu s’est les Irakiens eux même. Pour avoir le droit de participer aux premières enchères sur les attributions des premiers champs autorisés à l’exploitation. Les sociétés avaient les obligations impératifs d’accepter de fournir en même temps toutes les installations, le transport, la logistique et également la sécurité des biens, des installations et des personnes entièrement à leurs frais devant être retenu sur leurs gains sur chaque baril extrait qui ne dépasse pas les 1 Dollars 50 par baril.


              ...
              Dernière modification par Adama, 15 juin 2010, 23h55.

              Commentaire


              • #8
                C;'est une arme a double tranchant ces minerais.... A qui cela profitera??? Pas au peuple Afghan en premier lieu...

                Avec un gouvernement deja occupe par des puissances etrangeres, qui sera la comme porte voix pour les defendre?? Qui dirigera le processus d'exploitation....et veillera a ce que l'exploitation soit au benefice d'un peuple si necessiteux???
                Enfin....
                " Le bonheur n' est pas une recompense mais une consequence, La souffrance n' est pas une punition mais un resultat...."
                NULLA DI NUOVO SOTTO IL SOLE.."

                Commentaire


                • #9
                  Complément d'informations:

                  Irak : BP Exploration Operating Company et CNPC Limited obtiennent l'exploitation du champ pétrolier de Roumaila
                  LEMONDE.FR avec AFP 30.06.09 11h22 Mis à jour le 30.06.09 14h16

                  La compagnie britannique BP Exploration Operating Company et la société chinoise CNPC Limited ont remporté, mardi 30 juin, l'appel d'offres du champ pétrolier de Roumaila, dans le sud de l'Irak, annonce le ministère du pétrole.

                  Avec des réserves estimées à 17,7 milliards de barils, il s'agit du plus grand des six champs pétroliers qui devaient être attribués à des compagnies étrangères. BP et CNPC étaient en compétition avec un consortium composé de l'Américain ExxonMobil Iraq Ltd et la société malaisienne Petronas.

                  Quatre soldats américains sont morts lundi en Irak des suites de leurs blessures, à la veille du retrait des troupes américaines des villes, selon un communiqué militaire américain publié aujourd'hui. Dimanche, une bombe avait visé une patrouille américaine à Sadr City, dans le nord-est de Bagdad, faisant trois blessés selon un rapport préliminaire, avait indiqué un porte-parole militaire.
                  L'Irak attribue deux grands champs pétrolifères à Shell et CNPC
                  Publié le 11/12/2009 à 12:46

                  L'Irak a attribué vendredi aux enchères deux importants champs pétrolifères à des cartels conduits respectivement par l'Anglo-Néerlandais Shell et le Chinois CNPC, avec la ferme volonté de devenir dans six ans l'un des plus grands producteurs de brut au monde.


                  Le consortium composé de l'Anglo-Néerlandais Shell et du Malaisien Petronas a remporté l'exploitation du champ géant de Majnoun, dans le sud de l'Irak, a annoncé le ministre irakien du Pétrole Hussein Chahristani. Shell (60 %) et Petronas (40 %) ont proposé de porter la production à 1,8 million de barils/j et d'être rémunérés 1,39 dollar par baril supplémentaire. Ils ont battu le Français Total (57 %), associé au Chinois CNPC (43 %). Les réserves de Majnoun sont estimées à 12,58 milliards de barils et cet immense champ du sud de l'Irak, situé près de la frontière avec l'Iran, ne produit actuellement que 45.900 b/j. C'est le second champ qui va être exploité par Shell en Irak : la compagnie est partenaire minoritaire d'ExxonMobil pour Qourna-Ouest 1, dont les réserves sont de 8,5 milliards de barils.

                  Pour sa part, le consortium mené par le Chinois CNPC (50 %) a remporté le champ de Halfaya, dans le sud, dont les réserves sont de 4,09 milliards de barils. Ce cartel, qui compte dans ses rangs le Français Total (25 %) et le Malaisien Petronas (25 %) a proposé d'être rémunéré 1,40 dollar par baril et de porter la production à 535.000 barils/j d'ici six ans, contre 3.100 b/j actuellement. CNPC est déjà associé à la compagnie britannique BP pour la mise en valeur de Roumaïla, qui recèle avec 17,7 milliards de barils soit les plus grandes réserves de pétrole du pays.

                  L'Irak ne connaîtra pas de changement politique (Maliki)

                  En revanche, Bagdad-est, avec des réserves de 8,1 milliards de barils, et Eastern Fields (est) dont les réserves sont de 367 millions de barils n'ont pas trouvé preneur. "Nous n'avons reçu d'offre d'aucune compagnie pour améliorer la production de Bagdad-Est et d'Eastern Field. Le ministère continuera donc à développer ces champs", a déclaré Chahristani. Bagdad-Est produit actuellement 10.300 b/j.

                  Le cinquième champ, celui de Qaiyarah dans la province septentrionale de Ninive et dont les réserves sont de 807 millions de barils n'a pas été attribué en raison d'un écart trop grand entre les exigences du ministère et les propositions de la compagnie angolaise Sonangol.

                  En ouvrant la séance, le Premier ministre Nouri al-Maliki s'est voulu rassurant sur la sécurité. "Je veux assurer (les compagnies étrangères) que l'Irak ne connaîtra pas de changement politique et qu'il n'y a pas de détérioration de la sécurité. Ce qui se produit ici et là ne sont que des incidents sécuritaires", a-t-il dit ajoutant que "les compagnies seront protégées par le gouvernement". La réunion de vendredi qui regroupe 44 compagnies, dont les grandes majors internationales, intervient trois jours après une série d'attentats à Bagdad qui avait fait 127 tués.

                  La réunion se poursuivra samedi avec l'attribution des cinq autres champs, dont celui de Qourna-Ouest 2, qui recèle 12,8 milliards de barils. "Il s'agit de contrats de service et nous allons payer les compagnies pour chaque baril supplémentaire (à la production actuelle). L'Irak est libre de vendre son pétrole au prix du marché", a indiqué Chahristani. Dans six ans, l'Irak espère porter sa production à 7 mbj, contre 2 mbj actuellement, ce qui en ferait le principal rival de l'Arabie Saoudite. L'Irak possède les troisièmes réserves au monde avec 115 milliards de barils.
                  ...

                  Commentaire


                  • #10
                    Suite 1.

                    Irak : CNPC (Chine) inaugure un champ pétrolier
                    Par Elisabeth Studer le 12 mars 2009

                    Stratégie on ne peut plus finement menée que celle menée par la Chine .... laissant faire le "sale boulot" aux Etats-Unis pour arriver tel un outsider "neutre" pour rafler la mise ... C'est en effet la méthode employée par les pétroliers chinois en Irak, laquelle semble pour le moins efficace.

                    Le ministre irakien du Pétrole, Hussein Chahristani a ainsi annoncé jeudi que des ingénieurs chinois venaient d'inaugurer le champ pétrolier d'Al-Adhab, dans le cadre du premier contrat d'envergure obtenu par un groupe étranger en Irak depuis l'invasion de 2003.

                    Selon Hussein Chahristani, le projet devrait fournir des emplois et créer des opportunités d'investissement. "Cela fournira à la province de l'électricité et de l'énergie pour la centrale électrique de Zourbadiyah", a-t-il ajouté.

                    Les ingénieurs chinois de la China National Petroleum Corp (CNPC) avaient débuté leur mission sur le champ pétrolier d'Al-Adhab dès janvier.

                    La Chine et l'Irak avaient signé le 12 novembre un contrat de 3 milliards de dollars pour l'exploitation pendant 23 ans par deux compagnies chinoises d'un champ situé à 180 km au sud-est de Bagdad.

                    En 1997, la société d'Etat China National Petroleum Corp (CNPC), premier producteur de pétrole chinois, avait remporté le contrat d'al-Adhab, d'une valeur à l'époque de 700 millions de dollars. Mais l'accord avait été gelé en raison de l'embargo et de la désorganisation du secteur induite par l'invasion américaine de 2003.

                    L'accord révisé est un contrat de service, rémunérant les compagnies pétrolières au baril extrait plutôt que par un partage des bénéfices tirés de l'exploitation des ressources. La production devrait être de 25.000 barils par jour au cours des trois premières années, puis être portée à 115.000 b/j d'ici à six ans.
                    Pour rappel, avec 115 milliards de barils, l'Irak détient les troisièmes réserves pétrolières au monde, derrière l'Arabie saoudite et l'Iran.

                    Mi-octobre, un appel d'offres a été lancé par le ministre irakien, offrant aux compagnies pétrolières internationales l'occasion rarissime d'accéder à des gisements géants et faciles d'accès. Revers de la médaille toutefois : l'absence d'un cadre juridique clair et les risques sécuritaires.

                    Hussein Chahristani, le ministre irakien du pétrole, avait alors présenté à 35 entreprises, présélectionnées pour l'exploitation de six champs pétroliers et deux champs gaziers, des détails cruciaux sur les contrats en jeu, en vue de leur attribution définitive.

                    L'objectif du gouvernement irakien serait de tripler les exportations pétrolières du pays d'ici dix ans. De quoi augmenter l'offre alors que compte-tenu de la récession la demande se réduit de jour en jour ....

                    "Nous avons alloué 2 milliards de dollars au ministère du Pétrole dans le budget 2009 afin d'accroître la capacité de ce secteur", avait indiqué en novembre dernier l'Irak. La production est de l'ordre de 2,4 millions de barils par jour (mbj), dont 2 mbj à l'exportation.

                    "De mon point de vue, nous devons accroître nos exportations pour atteindre au moins le niveau des années 80 où nous exportions 3,4 mbj et le ministère du Pétrole estime que notre pays pourra exporter 6 mbj dans dix ans, en tout cas il en a la capacité", avait alors expliqué le ministre.

                    Pour atteindre cet objectif, l'Irak devra toutefois "négocier avec les compagnies internationales, européennes, américaines et autres, car sa technologie et ses équipements pétroliers sont vétustes et datent des années 70", selon les termes même du ministre irakien des Finances Baqer Jabr Soulagh.

                    "C'est pourquoi nous avons besoin de l'aide des compagnies pétrolières étrangères (pour leur permettre) d'investir en Irak et d'être rémunéré soit par un partage des revenus soit en leur payant les services fournis comme avec le récent accord conclu avec la Chine", avait-t-il ajouté.

                    Faciles d'accès, avec des rendements potentiellement élevés, les champs irakiens disposent de solides atouts pour séduire les majors. Celles-ci n'ont plus accès aux gisements du Golfe et en sont réduites à forer de plus en plus profond ou à se rabattre sur des structures très coûteuses à exploiter, comme les sables bitumineux canadiens.


                    Et oui ! Nous sommes bel et bien désormais dans un tout nouveau monde. Un monde multipolaire.



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