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Travail des enfants: Nouvelles mesures

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  • Travail des enfants: Nouvelles mesures

    Journée mondiale contre le travail des enfants

    De nouvelles mesures ont été introduites dans le projet du nouveau code du travail qui sera bientôt achevé, pour mettre fin à l’exploitation des enfants dans le monde du travail.
    Le secrétaire général du ministère du Travail et de l’Action sociale, Mohamed Khiat, a affirmé hier, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale contre le travail des enfants, que les pouvoirs publics vont déterminer, dans le nouveau code, les travaux dangereux et déconseillés pour les enfants.
    Une liste comportant des spécialités, filières et postes dangereux interdits pour des enfants de moins de 16 ans sera bientôt publiée. Le SG du ministère a également souligné que des peines plus sévères avec des amendes plus importantes seront prises à l’encontre des employeurs et des parents qui forcent leurs enfants à travailler. Ces nouvelles dispositions vont, selon M. Khiat, renforcer celles déjà existantes dans le code du travail de 1990 en vigueur. Il a rappelé que la loi 90-11 stipule que l’âge minimum requis pour un recrutement ne peut en aucun cas être inférieur à 16 ans, sauf dans le cadre d’un apprentissage. Et de souligner qu’un mineur de 16 ans ne peut être recruté que sur présentation d’une autorisation établie par son tuteur légal, «une mesure que la majorité des employeurs ignorent», a-t-il souligné.


    Les responsables du ministère du Travail ont précisé que la situation en matière du travail des enfants en Algérie n’est pas inquiétante, comparativement à des pays de l’Asie Pacifique, l’Amérique Latine et des pays subsahariens. Les résultats des contrôles ont révélé que ce phénomène est très minime dans notre pays, le travail des enfants n’ayant pas dépassé 0,17% en 2008, dans le secteur économique organisé. Il était de l’ordre de 0,56 % en 2002, et 0,54% en 2006.
    Le rapport mondial 2010 du Bureau international du travail (BIT) sur le travail des enfants fait ressortir que le nombre des enfants travailleurs dans le monde a connu une baisse pendant la période 2004-2008. Il est passé de 222 millions à 215 millions d’enfants travailleurs. Selon le même rapport, 115 millions d’enfants sont exposés aux pires formes de travail.
    Le BIT interpelle, par le biais de sa représentation en Algérie, la communauté internationale, notamment en cette période de Coupe du monde, à sensibiliser les gouvernements, la société civile, les syndicats, les sportifs et les associations de protection de l’enfance à lutter contre le travail des enfants. Le slogan choisi ce 12 juin 2010 est «Droit au but: éliminons le travail des enfants». Un slogan qui a été inscrit sur un carton rouge.
    M. Aziza

  • #2
    LUTTE CONTRE LE TRAVAIL DES ENFANTS
    Un million de mineurs travaillent en Algérie
    13 Juin 2010 - Page : 9
    Lu 227 fois

    Nous n’avons pas de loi pénalisant les parents qui obligent leurs enfants à travailler.

    Encore une fois, la Fondation nationale pour la promotion de la santé et la recherche (Forem) tire la sonnette d’alarme sur le phénomène du travail des enfants en Algérie. Dans une enquête effectuée en 2006, la Forem fait état de près d’un million d’enfants exploités sur le marché informel du travail, dont 500.000 âgés de moins de 16 ans. C’est ce qu’a indiqué le Pr Mustapha Khiati à L’Expression.
    Contacté hier par nos soins, le Pr Khiati regrette le fait de «ne pas avoir une loi pénalisant les parents qui poussent leurs enfants à aller travailler». Il est à signaler que selon l’étude de la Forem, menée sur le travail des enfants en Algérie, 53% d’entre eux travaillent pour aider financièrement leur famille et 75% déclarent avoir toujours donné de l’argent à leurs parents.
    Etayant sa version sur la question, le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale affiche pour sa part, une autre estimation. S’exprimant hier en son siège ministériel à Alger, à l’occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants, l’inspecteur général du travail au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, M.Mohamed Khiat, a déclaré que «le travail des mineurs a régressé sensiblement ces dernières années pour atteindre le taux de 0,17%».
    En Algérie, le phénomène n’atteint pas des proportions importantes d’après le contrôle des services de l’Inspection du travail. Ainsi, une première enquête a été réalisée par les mêmes services en 2002 et a relevé que dans 5847 entreprises contrôlées, occupant un effectif de 16.895, il a été relevé 95 jeunes travailleurs n’atteignant pas l’âge légal au travail, soit un pourcentage de 0,56% de l’effectif global.
    Une deuxième enquête a été menée en 2006. Elle a indiqué que le contrôle de 3853 établissements occupant un effectif de 28.840 travailleurs salariés, a relevé l’emploi de 156 enfants de moins de 16 ans, soit un pourcentage de l’ordre de 0,54% de l’effectif global. Une troisième enquête menée en 2008 a confirmé le faible taux d’occupation des enfants. Ainsi, dans 4820 organismes employeurs contrôlés employant 38.650 travailleurs, il a été enregistré 68 enfants de moins de 16 ans, soit un taux de 0,17%.
    Interpellé par L’Expression sur cette contradiction entre la Forem et le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, le Pr Khiati a tenu à préciser que «les chiffres sont contradictoires parce que les services du ministère en charge du secteur effectuent leurs enquêtes sur des sociétés qui sont déclarées où les inspecteurs du travaillent peuvent se déplacer. En revanche, nous, nous avons sillonné le marché informel». Et d’ajouter que «ces chiffres augmentent sensiblement durant les vacances car ce sont les écoliers qui travaillent de plus en plus».
    En termes de dispositions prises par l’Etat pour la protection de l’enfant, il convient de rappeler la ratification par l’Algérie, le 30 avril 1984, des principales conventions internationales relatives à la protection de l’enfance, notamment la convention 183 relative à l’âge minimum d’entrée dans le monde du travail.
    La scolarité obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans a, en outre, été renforcée en Algérie par le biais de la promulgation de la loi 90/11 du 21/04/1990, notamment en son article 15 qui stipule que «l’âge minimum requis pour un recrutement ne peut en aucun cas être inférieur à 16 ans».
    Par ailleurs, il est à signaler qu’une commission intersectorielle de prévention et de lutte contre le travail des enfants, composée de représentants de 12 départements ministériels, a été installée en 2003 par le ministère du Travail, de l’emploi et de la Sécurité sociale. Enfin, il convient de souligner que le taux de scolarisation en Algérie est de 97%.

    Lynda BEDA

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    • #3
      Bonjour Atakor,

      Je vais attendre la fin de matinée pour voir s'il y a de vives réactions, et aussi ferventes que pour le foot


      Il a rappelé que la loi 90-11 stipule que l’âge minimum requis pour un recrutement ne peut en aucun cas être inférieur à 16 ans, sauf dans le cadre d’un apprentissage. Et de souligner qu’un mineur de 16 ans ne peut être recruté que sur présentation d’une autorisation établie par son tuteur légal, «une mesure que la majorité des employeurs ignorent», a-t-il souligné.
      Ce que j'en déduis c'est ceci:
      la loi 90-11 stipule que l’âge minimum requis pour un recrutement ne peut en aucun cas être inférieur à 16 ans, mais il peut etre recruté sur présentation d’une autorisation établie par son tuteur légal!
      c'est un peu se moquer du monde!!

      Nous n’avons pas de loi pénalisant les parents qui obligent leurs enfants à travailler
      Le social est un terme abrogé, invalide, chez nous, comment veux tu qu'on puisse avancer dans tout ça!!
      Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
      Hemingway

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      • #4
        Bonjour Inata ,

        Quand l'age est inferieur a 16 ans, pas de travail sauf si dans le cdre d'un stage et le stage est dans le cadre d'une formation dans un centre de formation professionnelle.

        Entre 16 ans et 19 ans ( Age de la majorite), Il faut une autorisation du tuteur.

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        • #5
          Hi

          Oui cela je l'avais compris mais ce qui m'a induit en erreur, c'est le mot "recrutement", a- t- il un rapport avec le stage ou le travail, si les termes ne sont pas explicites, les employeurs peuvent, aussi bien, les détourner.
          Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
          Hemingway

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          • #6
            On recrute aussi en tant que stagiaire.
            Le stagiare fournit du travail mais n'est pas paye comme un employe.

            Ceci ne concerne evidemment que le marche formel.

            Pour le marche informel, tout est permis et l'inspection de travail n'y a aucun role et, quand on connait l'ampleur de l'informel on peut estimer le nombre d'enfants travailleurs.

            mais tout ceci reste tres marginal et surtout pas tres dangereux ou penible quand on connait tout ce que font les enfants dans le sud asiatique (Bengladesh, Inde, Pakistan, etc....)

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            • #7
              Le SG du ministère a également souligné que des peines plus sévères avec des amendes plus importantes seront prises à l’encontre des employeurs et des parents qui forcent leurs enfants à travailler
              j'espere que sa sera appliquer,les parents doivent être sanctionné severement et tenu pour responsable,on ne fait pas d'enfant si on à pas les moyens de subvenir à leurs besoin,pas le mettre au monde puis laisser la rue se charger de lui
              En revanche, nous, nous avons sillonné le marché informel». Et d’ajouter que «ces chiffres augmentent sensiblement durant les vacances car ce sont les écoliers qui travaillent de plus en plus»
              que deviendrons ces enfants à l'age adulte? c'est l'affaire de l'état et du peuple.

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              • #8
                mais tout ceci reste tres marginal et surtout pas tres dangereux ou penible quand on connait tout ce que font les enfants dans le sud asiatique (Bengladesh, Inde, Pakistan, etc....)
                Peut être, qu'aujourd'hui, les choses paraissent isolées mais dans quelques années lorsque la misère aura augmenté et l'accroissement du chômage aura fait double présence, la tranche d'âge changera et passera de moins de 16 ans à moins de 13 ans! ce sera le nouveau fléau considéré comme "culture", nous serons semblable à ces pays si des mesures sérieuses ne sont prises dès maintenant!


                On recrute aussi en tant que stagiaire.
                Le stagiare fournit du travail mais n'est pas paye comme un employe.
                On tourne en rond mon ami!
                Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
                Hemingway

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                • #9
                  On tourne en rond mon ami!
                  Normal
                  J'ai deja fini ma journee

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                  • #10
                    "Les responsables du ministère du Travail ont précisé que la situation en matière du travail des enfants en Algérie n’est pas inquiétante"

                    toujours la langue nu bois c est dégoutant

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