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L'Algérie manque d'ambitions dans l'économie d'énergie

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  • L'Algérie manque d'ambitions dans l'économie d'énergie

    Alors que ses ressources fossiles, pétrole et gaz, sont en train de s’amenuiser, l’Algérie n’a pas, paradoxalement, de grandes ambitions en matière d’économie ou de maîtrise d’énergie. C’est ce qui ressort de l’atelier sur l’amélioration de l’efficacité énergétique dans les secteurs du bâtiment et de l’industrie organisé par le ministère de l’Énergie et des Mines en partenariat avec la Ligue arabe. Qu’on en juge, Mohamed-Salah Bouzeriba, le directeur général de l’Agence nationale pour la promotion de la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue), a indiqué que le programme national de maîtrise de l’énergie 2007-2011, sera financé à hauteur de 76 millions de dollars dont 32,5 millions de dollars par les ressources du Fonds national de promotion de la maîtrise d’énergie et 44 millions de dollars par des investissements publics et privés.

    Les économies d’énergie escomptées à travers la mise en œuvre de ce programme sont de 257 199 tonnes équivalent pétrole et 470 000 tonnes de CO2 évités (pas rejetés dans l’atmosphère). Ce sont des objectifs, nous semble-t-il, fort modestes. Pourtant, la prise de conscience politique des enjeux financiers et environnementaux des économies d’énergie n’est pas absente. Youcef Yousfi, nouveau ministre de l’Énergie et des Mines, dans son allocution lue hier par le secrétaire général du département, a pointé du doigt les dividendes d’une politique de maîtrise de l’énergie. “Les enjeux liés à l’efficacité énergétique dans les secteurs du bâtiment et de l’industrie, de façon particulière comme dans les transports, l’agriculture, les services et bien d’autres activités non moins énergivores, nécessitent aujourd’hui et de façon urgente d’œuvrer ensemble et d’engager un partenariat qui nous donnera les instruments, les outils et les moyens nécessaires pour le développement économique et social de notre région. L’efficacité énergétique joue de ce fait un rôle primordial dans les politiques énergétiques nationales. Ses retombées économiques, sociales et mentales sont indéniables. Sa prise en charge constitue ou doit constituer, par conséquent, l’une des priorités de toute politique énergétique”.

    Sur le terrain, les moyens financiers et les objectifs définis pour mettre en œuvre cette politique de maîtrise de l’énergie restent fort modestes. L’Algérie enregistre cependant des avancées, en particulier, l’élaboration d’un programme national de maîtrise de l’énergie 2010-2014 et la création d’un fonds national pour les énergies renouvelables décidée à la faveur de loi de finances 2010.

    Plan quinquennal :
    5 millions de lampes économiques pour les ménages
    Ce programme quinquennal de maîtrise de l’énergie prévoit notamment l’introduction de 5 millions de lampes économiques au niveau des ménages, de mesures d’efficacité énergétique dans la construction de 3 000 logements et la conversion au GPL carburant de 50 000 véhicules particuliers.
    Quelques observations : le nombre de ménages touchés ne dépassera pas les 10% concernant les lampes économiques. Sur le 1,2 million de logements à construire, durant le plan quinquennal 2010-2014, même pas 1% sera concerné par les mesures d’efficacité énergétique !

    Pourtant, le potentiel d’économies d’énergie en Algérie s’avère énorme. Avec seulement les lampes économiques, les ménages peuvent réduire de 80% leur consommation d’électricité, a affirmé, en ce sens, un responsable de l’Aprue.

    3 000 logements seulement touchés par les mesures d’efficacité énergétique
    Quant au potentiel global, dans un scénario insuffisamment volontariste, 6 millions de tonnes équivalent pétrole peuvent être économisés en Algérie à l’horizon 2020, soit au cours actuel du pétrole, un gain d’environ 3 milliards de dollars.

    Avec de plus grandes ambitions, les économies seraient beaucoup plus importantes. Les gains en termes de protection de l’environnement seraient démultipliés en incluant le développement des énergies renouvelables.
    Sur ce plan, nous n’avons pas encore une stratégie ambitieuse définie clairement par les pouvoirs publics et tout le cadre législatif pour promouvoir les énergies alternatives aux ressources fossiles. Une absence de visibilité qui n’encourage pas les investissements dans le solaire où l’Algérie dispose pourtant d’un énorme potentiel.

    source : Liberté

  • #2
    On manque d'ambition dans tout....Décidément, on est fait pour être assisté...

    Commentaire


    • #3
      on construit des logements.....mais il y aura toujours quelque chose a redire...


      efficacité energetique !!! vraiment

      pour les journalistes de liberté (cevital) si cetaient les francais de bouygues qui avaient obtenu les marchés.......tout serait merveilleux...


      vive le journalisme de caniveau

      Commentaire

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