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EN ATTENDANT L’ALGÉRIE La presse londonienne s’échauffe avec Belhadj et Benarbia

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  • EN ATTENDANT L’ALGÉRIE La presse londonienne s’échauffe avec Belhadj et Benarbia

    Le semi-échec concédé par les Three Lions face aux Américains lors du match d’ouverture du groupe C a horriblement refroidi la quasi-totalité de la presse anglaise. La bande à Capello est passée, après juste 90 minutes, du statut de champion en puissance à celui de «simple» candidat au titre, comme beaucoup d’autres sélections.
    Aux dithyrambiques commentaires à longueur de colonnes, avant le coup d’envoi de cette 19e Coupe du monde, à la gloire de la génération dorée des Lampard, Gerrard, et autres Cole et Rooney, ont succédé des analyses, des avis et des reproches, souvent en mots extrêmement durs, qui illustrent la nervosité qui a gagné les rangs anglais. Evidemment, la bourde du malheureux Robert Green n’en finit pas d’accaparer de larges espaces dans les quotidiens londoniens, comme par exemple le Daily Mirror qui, dans son édition d’hier, rapportait que les Algériens «ont vu la bévue de Green sur le tir anodin de Clint Dempsey et espèrent qu’il sera aligné contre eux pour le mettre sous la même pression ». Pour David Mc Donnell, l’auteur de l’article, les Algériens se sont longuement exercés dans les tirs de loin lors de leurs entraînements, misant sur la vulnérabilité de Robert Green et les effets imprévisibles du ballon Jabulani, et ce même si Capello n’a pas encore pris de décision quant à faire appel ou pas au gardien de but de West Ham. Le même Daily Mirror annonce, dans un autre papier, plus technique celui-là, que pour ce match face à l’Algérie, Fabio Capello a décidé de revenir au système de jeu qui a permis aux Anglais d’être la sélection la plus prolifique en buts des éliminatoires. Ainsi, si l’on doit se fier à ce journal, Gareth Barry sera associé à Frank Lampard au centre alors que Steven Gerrard occupera le côté gauche d’une ligne d’attaque à trois. Une disposition qui, grâce au retour de Barry, permettra à Lampard d’avoir plus de sécurité lorsqu’il aura à effectuer des courses en profondeur au moment où Steven Gerrard se libérera des responsabilités défensives. Un schéma qui a permis aux Trois Lions d’inscrire 34 buts, rappelle le Mirror. Comme d’habitude, c’est le Sun qui s’est offert le titre choc du jour avec son «England are full of fear» (Les Anglais ont très peur). C’est la conviction de Clint Dempsey, le joueur américain auquel Robert Green en voudra jusqu’à la fin de ses jours de lui avoir envoyé ce ballon qui lui vaut aujourd’hui les pires cauchemars. Invité à livrer ses impressions sur l’équipe d’Angleterre avant son match face aux Verts, le milieu de terrain américain de Fulham n’a pas été, le moins que l’on puisse dire, rassurant sur les dispositions mentales des hommes de Capello, le sélectionneur auquel on prête l’intention de ne donner la composition de son équipe qui affrontera l’Algérie que deux heures avant le match. L’Algérie, on n’en parle pas beaucoup dans le Sun, si l’on excepte le papier titré «On va vous botter les fesses», consacré à Nadir Belhadj qui assure que l’Angleterre, à cause de ses faiblesses défensives, est prenable. «Il est vital, ce match contre les Anglais, qui sont clairement la plus forte équipe. Mais leur défense est leur faiblesse. Nous allons mieux jouer en attaque que l’on ne l’a fait lors du premier match contre la Slovénie. Ce sera un match ouvert qu’on doit gagner au même titre que les Anglais. Certes, ils sont favoris, mais tout est possible en football», a confié Belhadj à Andrew Dillon, l’envoyé spécial du Sun à Durban, lors d’une conférence de presse consacrée à la campagne «Play for Life» organisée par Puma. Dans le même article, le Sun a rapporté des propos attribués à Ali Benarbia, selon lesquels «Rabah Saâdane et sa fausse tactique et Abdelkader Ghezzal qui ne pense qu’à lui-même» sont à l’origine de la réduction des chances de l’Algérie de se retrouver parmi les 16 des huitièmes de finale. Globalement, à quarante- huit heures de ce que les Anglais qualifient de «must-win game» (match à gagner absolument), quand elle en parle, la presse londonienne continue surtout à focaliser sur le malheureux Robert Green auquel, dans une autre intervention musclée, Sam Alardyce, l’entraîneur de Blackburn, conseille de partir. Sinon, de l’Algérie on ne parle que par bribes, en faisant parler sur quelques lignes Belhadj, Anthar Yahia ou encore Ali Benarbia. L’on tient pour sûr que dans leurs éditions de vendredi, tous les titres consacreront leurs unes à ce fameux match.
    M. Azedine
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