La fin de la première décade de juin de cette année avait coïncidé avec le coup d'envoi de la compétition en Coupe du Monde de football, éclipsant toute autre actualité.
Cependant, la majorité de la population nationale est polarisée, durant toute l'année, autour des préoccupations lancinantes ne cessant de s'accumuler au fil du temps. Et que ledit événement sportif, malgré le formidable engouement qu'il a suscité au sein de la jeunesse algérienne, ne représente en fin de compte qu'une goutte d'eau d'extase dans un océan de malheurs.
Pour le reste, c'est-à-dire une minorité de gens soi-disant aisés et à l'abri des désagréments de la vie, leurs tracas sont de tout autre nature. A l'évidence, leurs soucis grouillent tout autrement, que ci-dessus, au niveau de leurs tempéraments. Et, à l'évidence, ces gens-là perçoivent différemment la victoire ou la défaite des Verts.
En effet, cette frange particulière de la population oriente ses ambitions au gré des conjonctures et ne s'y intéresse qu'à l'orientation des événements. A l'image d'une girouette. A brève échéance, elle se concentrerait sur des schémas confortant sa position sociale et raffermissant ses intérêts, visibles et scellés à l'intérieur du système national de gouvernance lequel, pour sa part, se soucie beaucoup plus sur les événements conjoncturels – décidément – au lieu de ceux liés aux priorités et perspectives structurelles fondamentales dans le long terme.
A ce dernier propos, nous citons, à titre indicatif : mettre en place un ensemble de mécanismes judicieux afin de changer, de fond en comble, les méthodes actuelles de gestion des ressources humaines et naturelles et des affaires de l'Etat et, surtout, d'éviter, autant que possible, les reniements des certitudes d'hier tout en sachant, à l'évidence, que nul n'est immuable. En revanche, le bon sens l'est !
En attendant des jours meilleurs dans ce sens, des jeunes s'accrochent pathétiquement à toutes sortes de défoulements dont, justement, les hypothétiques victoires de l'Equipe Nationale du Football. Toutefois, cet enivrement collectif éphémère n'aboutirait qu'à des impasses sinon aux plaisirs à effet de feu de paille. Il n'en demeure pas moins que la majorité de la jeunesse espère se mettre en diapason avec le rythme de cette saison haute en couleur. Et de lorgner, avec autant d'espoirs dans les esprits, vers de meilleurs nouveaux horizons. En principe, c'est ça la nature profonde d'un jeune : rêver avant et réaliser ensuite !
Malheureusement, une partie de la jeunesse se complaît allégrement dans l'ankylose et observe de moins en moins la beauté des choses qui nous entourent, sinon les interprètent faussement, encore moins qu'elle sache discerner, comme le savaient par coeur ses aînés, le début, la fin et la durée des saisons, les qualificatifs et les genres des importants facteurs climatiques correspondants, favorables et défavorables, sur les tempéraments des êtres vivants, etc.
Tout un savoir ancestral parti en fumée. En effet, nous vivons une période caractérisée par les oublis des nobles principes, d'une vie en harmonie avec le chevauchement des saisons, remplacés par ceux nous compliquant l'existence et, par conséquent, à la merci des caprices du climat et des catastrophes naturelles. A l'image de celles des dernières tornades orageuses dans les wilayas du Sud-est du pays provoquant d'importants dégâts souvent conjugués aux étourderies du genre humain de plus en plus disposé à la défiguration de son milieu physique, à la vie facile, la vanité, les fuites en avant, etc.
En revanche, nous observons, de temps à autre, des enfants et des jeunes gens en train d'effectuer des randonnées, pour ceux possédant les moyens de faire ces excursions, dans les différents milieux naturels terrestres et marins. Ils apprennent, indéniablement, beaucoup de choses intéressantes sur leur environnement. Malheureusement, d'autres enfants sont dans d'autres galères les étouffant. D'après les chiffres annoncés, cette semaine, par des institutions internationales, dans le domaine, il existe plus de 100 millions d'enfants qui travaillent péniblement et autant vivotent en livrant leurs corps aux vampirismes ignominieux, au lieu qu'ils aillent s'instruire dans les sanctuaires du savoir. Puisque leurs familles vivent dans l'extrême pauvreté, cette jeunesse démunie la décompense par différentes drogues et sensations fortes dont le… football - devenu un motif de défoulement collectif dans l'hémisphère Sud.
Dans l'hémisphère Nord, le solstice d'été correspond au 21ou 22 juin. Sous nos latitudes, il tomberait une semaine avant et se retarde autant en fin de l'été. En d'autres termes, le climat enfonce les populations de ces contrées, plus que celles du Nord, dans les aléas du changement climatique. Tous les gens de bonne volonté l'ont dit, le répètent à chaque occasion, sans qu'ils s'en lassent et encore moins qu'ils ont froid aux yeux ou de ménager quiconque sur ses agissements, notamment vis-à-vis de l'enfance en proie à toutes les mystifications soustractives à l'infini.
Dans l'un de nos articles intitulé : «Juin, le mois des soustractions», paru au Quotidien d'Oran du 17 juin 2007, nous avons mis en exergue son importance au plan du bilan, à mi-parcours des différentes actions programmées par les institutions, en cette fin de période semestrielle.
Toutefois, ce qui nous semblerait utile de rappeler, toujours d'actualité à certains égards, c'est les coïncidences, d'hier et d'aujourd'hui, en termes de similitudes bizarres et surprenantes, voire suspectes. Les découragements, conjugués aux mensonges, sont susceptibles de provoquer les pires frictions et, donc, les brutaux divorces entre gouvernants et gouvernés, entre les membres d'une famille… !
Commençons par le commencement, et sur un tout autre plan, toutefois intimement lié à ci-dessus et ci dessous:
Juin 1962, le mois des miracles et des mirages
«Lors de cette période charnière du 1er Janvier - 5 juillet 1962, des Algériens et Algériennes ont pu sauvegarder les acquis moraux et matériels de la victoire contre l'OAS – Organisation armée secrète – de la soi-disant Algérie française, et les «marsiens» : combattants zélés de dernière heure. Des milliers ont eu le privilège d'accéder au sacrifice suprême pour l'avoir fait. D'autres patriotes sont en train de disparaître jour après jour. En silence ! Qu'ils soient tous bénis.
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Cependant, la majorité de la population nationale est polarisée, durant toute l'année, autour des préoccupations lancinantes ne cessant de s'accumuler au fil du temps. Et que ledit événement sportif, malgré le formidable engouement qu'il a suscité au sein de la jeunesse algérienne, ne représente en fin de compte qu'une goutte d'eau d'extase dans un océan de malheurs.
Pour le reste, c'est-à-dire une minorité de gens soi-disant aisés et à l'abri des désagréments de la vie, leurs tracas sont de tout autre nature. A l'évidence, leurs soucis grouillent tout autrement, que ci-dessus, au niveau de leurs tempéraments. Et, à l'évidence, ces gens-là perçoivent différemment la victoire ou la défaite des Verts.
En effet, cette frange particulière de la population oriente ses ambitions au gré des conjonctures et ne s'y intéresse qu'à l'orientation des événements. A l'image d'une girouette. A brève échéance, elle se concentrerait sur des schémas confortant sa position sociale et raffermissant ses intérêts, visibles et scellés à l'intérieur du système national de gouvernance lequel, pour sa part, se soucie beaucoup plus sur les événements conjoncturels – décidément – au lieu de ceux liés aux priorités et perspectives structurelles fondamentales dans le long terme.
A ce dernier propos, nous citons, à titre indicatif : mettre en place un ensemble de mécanismes judicieux afin de changer, de fond en comble, les méthodes actuelles de gestion des ressources humaines et naturelles et des affaires de l'Etat et, surtout, d'éviter, autant que possible, les reniements des certitudes d'hier tout en sachant, à l'évidence, que nul n'est immuable. En revanche, le bon sens l'est !
En attendant des jours meilleurs dans ce sens, des jeunes s'accrochent pathétiquement à toutes sortes de défoulements dont, justement, les hypothétiques victoires de l'Equipe Nationale du Football. Toutefois, cet enivrement collectif éphémère n'aboutirait qu'à des impasses sinon aux plaisirs à effet de feu de paille. Il n'en demeure pas moins que la majorité de la jeunesse espère se mettre en diapason avec le rythme de cette saison haute en couleur. Et de lorgner, avec autant d'espoirs dans les esprits, vers de meilleurs nouveaux horizons. En principe, c'est ça la nature profonde d'un jeune : rêver avant et réaliser ensuite !
Malheureusement, une partie de la jeunesse se complaît allégrement dans l'ankylose et observe de moins en moins la beauté des choses qui nous entourent, sinon les interprètent faussement, encore moins qu'elle sache discerner, comme le savaient par coeur ses aînés, le début, la fin et la durée des saisons, les qualificatifs et les genres des importants facteurs climatiques correspondants, favorables et défavorables, sur les tempéraments des êtres vivants, etc.
Tout un savoir ancestral parti en fumée. En effet, nous vivons une période caractérisée par les oublis des nobles principes, d'une vie en harmonie avec le chevauchement des saisons, remplacés par ceux nous compliquant l'existence et, par conséquent, à la merci des caprices du climat et des catastrophes naturelles. A l'image de celles des dernières tornades orageuses dans les wilayas du Sud-est du pays provoquant d'importants dégâts souvent conjugués aux étourderies du genre humain de plus en plus disposé à la défiguration de son milieu physique, à la vie facile, la vanité, les fuites en avant, etc.
En revanche, nous observons, de temps à autre, des enfants et des jeunes gens en train d'effectuer des randonnées, pour ceux possédant les moyens de faire ces excursions, dans les différents milieux naturels terrestres et marins. Ils apprennent, indéniablement, beaucoup de choses intéressantes sur leur environnement. Malheureusement, d'autres enfants sont dans d'autres galères les étouffant. D'après les chiffres annoncés, cette semaine, par des institutions internationales, dans le domaine, il existe plus de 100 millions d'enfants qui travaillent péniblement et autant vivotent en livrant leurs corps aux vampirismes ignominieux, au lieu qu'ils aillent s'instruire dans les sanctuaires du savoir. Puisque leurs familles vivent dans l'extrême pauvreté, cette jeunesse démunie la décompense par différentes drogues et sensations fortes dont le… football - devenu un motif de défoulement collectif dans l'hémisphère Sud.
Dans l'hémisphère Nord, le solstice d'été correspond au 21ou 22 juin. Sous nos latitudes, il tomberait une semaine avant et se retarde autant en fin de l'été. En d'autres termes, le climat enfonce les populations de ces contrées, plus que celles du Nord, dans les aléas du changement climatique. Tous les gens de bonne volonté l'ont dit, le répètent à chaque occasion, sans qu'ils s'en lassent et encore moins qu'ils ont froid aux yeux ou de ménager quiconque sur ses agissements, notamment vis-à-vis de l'enfance en proie à toutes les mystifications soustractives à l'infini.
Dans l'un de nos articles intitulé : «Juin, le mois des soustractions», paru au Quotidien d'Oran du 17 juin 2007, nous avons mis en exergue son importance au plan du bilan, à mi-parcours des différentes actions programmées par les institutions, en cette fin de période semestrielle.
Toutefois, ce qui nous semblerait utile de rappeler, toujours d'actualité à certains égards, c'est les coïncidences, d'hier et d'aujourd'hui, en termes de similitudes bizarres et surprenantes, voire suspectes. Les découragements, conjugués aux mensonges, sont susceptibles de provoquer les pires frictions et, donc, les brutaux divorces entre gouvernants et gouvernés, entre les membres d'une famille… !
Commençons par le commencement, et sur un tout autre plan, toutefois intimement lié à ci-dessus et ci dessous:
Juin 1962, le mois des miracles et des mirages
«Lors de cette période charnière du 1er Janvier - 5 juillet 1962, des Algériens et Algériennes ont pu sauvegarder les acquis moraux et matériels de la victoire contre l'OAS – Organisation armée secrète – de la soi-disant Algérie française, et les «marsiens» : combattants zélés de dernière heure. Des milliers ont eu le privilège d'accéder au sacrifice suprême pour l'avoir fait. D'autres patriotes sont en train de disparaître jour après jour. En silence ! Qu'ils soient tous bénis.
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