c'est hallucinant........lisez plutot
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Moshe Yatom, un éminent psychiatre israélien qui a réussi à soigner les formes les plus extrêmes d’aliénation mentale tout au long d’une carrière absolument exceptionnelle, a été retrouvé mort chez lui, à Tel Aviv, hier, en raison d’une blessure par arme à feu apparemment auto-infligée. Un billet expliquant son suicide, déposé à côté de son corps sans vie, explique que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui était son patient depuis neuf ans, lui avait « carrément sucé sa vie jusqu’à la dernière goutte ».
traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier
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« Je n’en peux plus », a écrit M. Yatom. « Le vol, c’est la rédemption, l’apartheid, c’est la liberté, les militants pacifistes sont des terroristes, l’assassinat est de l’autodéfense, la piraterie, c’est la légalité, les Palestiniens sont les Jordaniens, l’annexion est la libération : ses contradictions sont décidément sans fin ! Freud a promis que la rationalité finirait par régner sur les passions des instincts, mais c’est qu’il n’avait jamais rencontré Bibi Netanyahu ! Ce type vous dirait que c’est Gandhi qui a inventé le poing américain !... »
Les psychiatres sont accoutumés à cette tendance qu’ont les êtres humains à modeler la vérité afin d’éviter de se confronter à des éléments émotionnellement dérangeants, mais apparemment, le professeur Yatom a été stupéfait par ce qu’il a qualifié de « Niagara de mensonges » surgissant de son patient le plus illustre. Son journal personnel détaille la désintégration continue de sa personnalité naguère invincible sous le tir de barrage des ratiocinations auto-gratifiantes proférées par Netanyahu.
« Je suis en état de choc », a dit son voisin Yossi Bechor, dont la famille passait des vacances régulièrement avec celle du professeur Yatom. « Moshé était l’incarnation de la personnalité la plus équilibrée ; il avait soigné des dizaines de schizophrènes avant d’avoir à exercer ses talents sur Bibi. Rien, strictement rien n’indiquait que le cas de ce dernier était tellement différent de ceux des autres… »
Mais, différent, le cas de Bibi l’était, ô combien…
M. Yatom était de plus en plus déprimé par son absence totale de progrès à faire reconnaître la réalité par le Premier ministre israélien et il avait fini par souffrir d’une série de convulsions tandis qu’il tentait de comprendre la manière de penser de Netanyahu, qu’il a caractérisée, dans un chapitre de ses mémoires personnels, comme « un trou noir d’auto-contradictions ».
La première crise de M. Yatom s’était déclenchée lorsque Netanyahu a émis l’opinion selon laquelle les attentats du 11 septembre (2001) à Washington et à New York « étaient bons ».
La seconde avait fait suite à une séance au cours de la quelle Netanyahu a maintenu mordicus que l’Iran et l’Allemagne nazie étaient identiques.
Quand à la troisième, elle s’était produite après que le Premier ministre eut déclaré que le programme nucléaire iranien était une « chambre à gaz volante » et que tous les juifs, partout dans le monde « vivaient en permanence à Auschwitz ».
Les efforts déployés par M. Yatom pour calmer l’hystérie de Netanyahu furent extrêmement éprouvants sur le plan émotionnel et ils se conclurent tous par un échec avec une déprimante régularité. « L’alibi est toujours le même, avec lui », se plaignait une autre entrée, dans son recueil de notes
: (il dit que)
« les juifs sont à la veille d’être anéantis par les goyim racistes et la seule possibilité pour nous en sortir, c’est de mener à bien un massacre final ».
M. Yatom travaillait apparemment à l’édition de ses notes personnelles sous la forme d’un livre consacré au cas Netanyahu. Plusieurs chapitres d’un manuscrit inachevé intitulé « Un psychotique sous stéroïdes » ont été retrouvés dans son bureau.
L’extrait que nous reproduisons ci-après donne un rare aperçu du fonctionnement intérieur du cerveau d’un Premier ministre et en même temps, il révèle le redoutable défi auquel s’est trouvé confronté le Professeur Yatom en cherchant à guider cet esprit dérangé vers la rationalité :
Lundi 8 mars
« Bibi est venu à trois heures, pour sa séance de l’après-midi. A quatre heures, il a refusé de partir et il a prétendu qu’en réalité, ma maison lui appartenait. Puis il m’a enfermé dans la cave toute la nuit, tandis qu’il organisait une sauterie somptueuse pour ses amis, à l’étage. Quand j’essayais de m’enfuir, il me taxait de terroriste et il me mettait les fers. Je l’ai supplié, mais il me disait qu’il pouvait difficilement faire confiance à quelqu’un qui n’existait même pas… »
* Michael K. Smith est l’auteur de Portraits of Empire et de The Madness of King George, ouvrages édités par Common Courage Press
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Moshe Yatom, un éminent psychiatre israélien qui a réussi à soigner les formes les plus extrêmes d’aliénation mentale tout au long d’une carrière absolument exceptionnelle, a été retrouvé mort chez lui, à Tel Aviv, hier, en raison d’une blessure par arme à feu apparemment auto-infligée. Un billet expliquant son suicide, déposé à côté de son corps sans vie, explique que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui était son patient depuis neuf ans, lui avait « carrément sucé sa vie jusqu’à la dernière goutte ».
traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier
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« Je n’en peux plus », a écrit M. Yatom. « Le vol, c’est la rédemption, l’apartheid, c’est la liberté, les militants pacifistes sont des terroristes, l’assassinat est de l’autodéfense, la piraterie, c’est la légalité, les Palestiniens sont les Jordaniens, l’annexion est la libération : ses contradictions sont décidément sans fin ! Freud a promis que la rationalité finirait par régner sur les passions des instincts, mais c’est qu’il n’avait jamais rencontré Bibi Netanyahu ! Ce type vous dirait que c’est Gandhi qui a inventé le poing américain !... »
Les psychiatres sont accoutumés à cette tendance qu’ont les êtres humains à modeler la vérité afin d’éviter de se confronter à des éléments émotionnellement dérangeants, mais apparemment, le professeur Yatom a été stupéfait par ce qu’il a qualifié de « Niagara de mensonges » surgissant de son patient le plus illustre. Son journal personnel détaille la désintégration continue de sa personnalité naguère invincible sous le tir de barrage des ratiocinations auto-gratifiantes proférées par Netanyahu.
« Je suis en état de choc », a dit son voisin Yossi Bechor, dont la famille passait des vacances régulièrement avec celle du professeur Yatom. « Moshé était l’incarnation de la personnalité la plus équilibrée ; il avait soigné des dizaines de schizophrènes avant d’avoir à exercer ses talents sur Bibi. Rien, strictement rien n’indiquait que le cas de ce dernier était tellement différent de ceux des autres… »
Mais, différent, le cas de Bibi l’était, ô combien…
M. Yatom était de plus en plus déprimé par son absence totale de progrès à faire reconnaître la réalité par le Premier ministre israélien et il avait fini par souffrir d’une série de convulsions tandis qu’il tentait de comprendre la manière de penser de Netanyahu, qu’il a caractérisée, dans un chapitre de ses mémoires personnels, comme « un trou noir d’auto-contradictions ».
La première crise de M. Yatom s’était déclenchée lorsque Netanyahu a émis l’opinion selon laquelle les attentats du 11 septembre (2001) à Washington et à New York « étaient bons ».
La seconde avait fait suite à une séance au cours de la quelle Netanyahu a maintenu mordicus que l’Iran et l’Allemagne nazie étaient identiques.
Quand à la troisième, elle s’était produite après que le Premier ministre eut déclaré que le programme nucléaire iranien était une « chambre à gaz volante » et que tous les juifs, partout dans le monde « vivaient en permanence à Auschwitz ».
Les efforts déployés par M. Yatom pour calmer l’hystérie de Netanyahu furent extrêmement éprouvants sur le plan émotionnel et ils se conclurent tous par un échec avec une déprimante régularité. « L’alibi est toujours le même, avec lui », se plaignait une autre entrée, dans son recueil de notes
: (il dit que)
« les juifs sont à la veille d’être anéantis par les goyim racistes et la seule possibilité pour nous en sortir, c’est de mener à bien un massacre final ».
M. Yatom travaillait apparemment à l’édition de ses notes personnelles sous la forme d’un livre consacré au cas Netanyahu. Plusieurs chapitres d’un manuscrit inachevé intitulé « Un psychotique sous stéroïdes » ont été retrouvés dans son bureau.
L’extrait que nous reproduisons ci-après donne un rare aperçu du fonctionnement intérieur du cerveau d’un Premier ministre et en même temps, il révèle le redoutable défi auquel s’est trouvé confronté le Professeur Yatom en cherchant à guider cet esprit dérangé vers la rationalité :
Lundi 8 mars
« Bibi est venu à trois heures, pour sa séance de l’après-midi. A quatre heures, il a refusé de partir et il a prétendu qu’en réalité, ma maison lui appartenait. Puis il m’a enfermé dans la cave toute la nuit, tandis qu’il organisait une sauterie somptueuse pour ses amis, à l’étage. Quand j’essayais de m’enfuir, il me taxait de terroriste et il me mettait les fers. Je l’ai supplié, mais il me disait qu’il pouvait difficilement faire confiance à quelqu’un qui n’existait même pas… »
* Michael K. Smith est l’auteur de Portraits of Empire et de The Madness of King George, ouvrages édités par Common Courage Press
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