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Bazars ténébreux

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  • Bazars ténébreux

    Bazars ténébreux



    Retrousse tes babines fielleux prédateur
    Laisse-moi apercevoir tes sombres horreurs
    Perfide canin à me vendre des douceurs
    À me faire distordre les heures de fureur
    Je suis contaminé par ta veule morsure
    Et que cherche-tu vraiment vile imposture ?
    Chien de colère et d'ignoble forfaiture
    Toi qui exhales de ta voix de sulfure
    Tu psalmodies des chansons rocailles magma
    Inventant d’une rançon ta vie de coma
    Je ne me distingue plus du "je" et du "toi"
    Je ne sais plus ce qu’est jamais, ce qu’est parfois

    La peur...
    Torpeur ou… Stupeur ?


    Ils viennent en horde ces oiseaux de malheur
    Ils trouent, percent, déchirent leurs adorateurs
    Ils s'en délectent et me dévorent le cœur
    Diaboliques, imposteurs d’un rire moqueur…
    Ils s'infiltrent dans l'eau dormante de mon sang
    Ils jouent de leurs garde-à-vous d’un air tout-puissant
    Cachés dans le plus profond de mon subconscient
    Grandis du moi, Ô moites patients omniscients
    Errant dans les dédales de mes synapses
    Profanant mon esprit d’un pervers forceps
    J'agonise mon cerveau, ma pensée trépasse
    Et se meurt ma raison, aux cris des rapaces…

    Leurs regards...
    Claquant comme des mâchoir
    es…

    L'immobilité hypnotique me saisit
    Me transporte au fin fond de ses gouffres et me lie
    J'en suis là, nous en sommes là tous étourdis
    Cherchant en vain une quelconque tyrannie
    Rien ne laisse supposer leur apparence
    Derrière leurs vitrines de grands silences
    Leurs étals ne reflètent leur concupiscence
    Que sous couvert obscur de leur insolence
    Je suis en échappée des bazars ténébreux
    Sur le fil acéré d’un exutoire douteux
    Aux épices enivrants mielleux et scabreux
    Au sinueux devoir des souffles savoureux…

    Un appel

    J'arrache mes yeux et les jette au ciel...
    Je me noie aux pieds de l’autel
    M'abreuvant à l'ire des immortels
    Dernière modification par Chaarar, 19 juin 2010, 23h24.
    Je n'ai que mes mots pour pleurer...

  • #2
    qu'est ce qui se passe en ce moment!! tous le monde broie du noir !!.... magnifique texte, je serais une éternel fan
    merci l'ami pour le partage
    Désormais je compte les jours...pour te retrouver mon amour...

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    • #3
      sans commentaire mon ami, merci du partage mon grand
      Quand on aime, ou bien l’on n’a point de peine, ou bien l’on aime jusqu'à sa peine.
      Saint augustin

      Commentaire


      • #4
        merci a vous
        Je n'ai que mes mots pour pleurer...

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