Bazars ténébreux
Retrousse tes babines fielleux prédateur
Laisse-moi apercevoir tes sombres horreurs
Perfide canin à me vendre des douceurs
À me faire distordre les heures de fureur
Je suis contaminé par ta veule morsure
Et que cherche-tu vraiment vile imposture ?
Chien de colère et d'ignoble forfaiture
Toi qui exhales de ta voix de sulfure
Tu psalmodies des chansons rocailles magma
Inventant d’une rançon ta vie de coma
Je ne me distingue plus du "je" et du "toi"
Je ne sais plus ce qu’est jamais, ce qu’est parfois
La peur...
Torpeur ou… Stupeur ?
Ils viennent en horde ces oiseaux de malheur
Ils trouent, percent, déchirent leurs adorateurs
Ils s'en délectent et me dévorent le cœur
Diaboliques, imposteurs d’un rire moqueur…
Ils s'infiltrent dans l'eau dormante de mon sang
Ils jouent de leurs garde-à-vous d’un air tout-puissant
Cachés dans le plus profond de mon subconscient
Grandis du moi, Ô moites patients omniscients
Errant dans les dédales de mes synapses
Profanant mon esprit d’un pervers forceps
J'agonise mon cerveau, ma pensée trépasse
Et se meurt ma raison, aux cris des rapaces…
Leurs regards...
Claquant comme des mâchoires…
L'immobilité hypnotique me saisit
Me transporte au fin fond de ses gouffres et me lie
J'en suis là, nous en sommes là tous étourdis
Cherchant en vain une quelconque tyrannie
Rien ne laisse supposer leur apparence
Derrière leurs vitrines de grands silences
Leurs étals ne reflètent leur concupiscence
Que sous couvert obscur de leur insolence
Je suis en échappée des bazars ténébreux
Sur le fil acéré d’un exutoire douteux
Aux épices enivrants mielleux et scabreux
Au sinueux devoir des souffles savoureux…
Un appel
J'arrache mes yeux et les jette au ciel...
Je me noie aux pieds de l’autel
M'abreuvant à l'ire des immortels
Retrousse tes babines fielleux prédateur
Laisse-moi apercevoir tes sombres horreurs
Perfide canin à me vendre des douceurs
À me faire distordre les heures de fureur
Je suis contaminé par ta veule morsure
Et que cherche-tu vraiment vile imposture ?
Chien de colère et d'ignoble forfaiture
Toi qui exhales de ta voix de sulfure
Tu psalmodies des chansons rocailles magma
Inventant d’une rançon ta vie de coma
Je ne me distingue plus du "je" et du "toi"
Je ne sais plus ce qu’est jamais, ce qu’est parfois
La peur...
Torpeur ou… Stupeur ?
Ils viennent en horde ces oiseaux de malheur
Ils trouent, percent, déchirent leurs adorateurs
Ils s'en délectent et me dévorent le cœur
Diaboliques, imposteurs d’un rire moqueur…
Ils s'infiltrent dans l'eau dormante de mon sang
Ils jouent de leurs garde-à-vous d’un air tout-puissant
Cachés dans le plus profond de mon subconscient
Grandis du moi, Ô moites patients omniscients
Errant dans les dédales de mes synapses
Profanant mon esprit d’un pervers forceps
J'agonise mon cerveau, ma pensée trépasse
Et se meurt ma raison, aux cris des rapaces…
Leurs regards...
Claquant comme des mâchoires…
L'immobilité hypnotique me saisit
Me transporte au fin fond de ses gouffres et me lie
J'en suis là, nous en sommes là tous étourdis
Cherchant en vain une quelconque tyrannie
Rien ne laisse supposer leur apparence
Derrière leurs vitrines de grands silences
Leurs étals ne reflètent leur concupiscence
Que sous couvert obscur de leur insolence
Je suis en échappée des bazars ténébreux
Sur le fil acéré d’un exutoire douteux
Aux épices enivrants mielleux et scabreux
Au sinueux devoir des souffles savoureux…
Un appel
J'arrache mes yeux et les jette au ciel...
Je me noie aux pieds de l’autel
M'abreuvant à l'ire des immortels
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