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Un décret d’application vient de paraître dimanche passé
La loi relative à l’indemnisation des victimes des essais nucléaires promulguée par le gouvernement français sera appliquée à la suite de la parution, dimanche passé, d’un décret portant sur son application pour couvrir la période allant de 1960 à 1996. Le décret précise les zones géographiques concernées et une liste de 18 maladies que peuvent causer ces essais
Le décret concerne le Sahara et la Polynésie française et les 150 milles civils et militaires qui ont participé aux 210 opérations exécutées par l’armée française. Les personnes ciblées seraient celles ayant été atteintes par ces maladies et principalement le cancer du sein pour les femmes et les divers autres cancers comme celui de l’estomac, des reins, du poumon, du cerveau et du système nerveux.
La commission en charge de ce dossier est composée de 08 personnes qui seront désignées pour une durée de trois ans et elle sera présidée par un conseiller d’Etat ou par un magistrat de la cour de cassation. Le ministère de la défense et le ministère de la santé désigneront, chacun pour son secteur, 02 membres par ministère. Il y aura, précise-t-on, des compétences et des représentants d’associations des victimes et des affaires étrangères, de la santé et du ministère des DOM TOM
Pour rappel, la France a fait exploser treize bombes sous terre au Sahara algérien sur une période de cinq ans ; la première a eu lieu le 07 novembre 1961 et la dernière le 16 février 1966.
L’Algérie ne semble pas être en accord avec cette loi qui ne précise pas le montant des indemnisations et le nombre exact des victimes concernées alors que celles connues seraient de 40 milles personnes alors que les statistiques française avancent le chiffre de 500 en majorité des soldats ayant travaillé dans les sites ayant servis aux essais.
Par El Khabar.
La loi relative à l’indemnisation des victimes des essais nucléaires promulguée par le gouvernement français sera appliquée à la suite de la parution, dimanche passé, d’un décret portant sur son application pour couvrir la période allant de 1960 à 1996. Le décret précise les zones géographiques concernées et une liste de 18 maladies que peuvent causer ces essais
Le décret concerne le Sahara et la Polynésie française et les 150 milles civils et militaires qui ont participé aux 210 opérations exécutées par l’armée française. Les personnes ciblées seraient celles ayant été atteintes par ces maladies et principalement le cancer du sein pour les femmes et les divers autres cancers comme celui de l’estomac, des reins, du poumon, du cerveau et du système nerveux.
La commission en charge de ce dossier est composée de 08 personnes qui seront désignées pour une durée de trois ans et elle sera présidée par un conseiller d’Etat ou par un magistrat de la cour de cassation. Le ministère de la défense et le ministère de la santé désigneront, chacun pour son secteur, 02 membres par ministère. Il y aura, précise-t-on, des compétences et des représentants d’associations des victimes et des affaires étrangères, de la santé et du ministère des DOM TOM
Pour rappel, la France a fait exploser treize bombes sous terre au Sahara algérien sur une période de cinq ans ; la première a eu lieu le 07 novembre 1961 et la dernière le 16 février 1966.
L’Algérie ne semble pas être en accord avec cette loi qui ne précise pas le montant des indemnisations et le nombre exact des victimes concernées alors que celles connues seraient de 40 milles personnes alors que les statistiques française avancent le chiffre de 500 en majorité des soldats ayant travaillé dans les sites ayant servis aux essais.
Par El Khabar.