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Maladies respiratoires et allergies oculaires :Allergies oculaires mal diagnostiquées

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  • Maladies respiratoires et allergies oculaires :Allergies oculaires mal diagnostiquées

    Des recommandations pour un meilleur diagnostic et traitement ont été données.

    Les travaux du 10e Congrès maghrébin d’asthmologie, d’allergologie et d’immunologie, qui s’est déroulé du 16 au 18 juin à Alger, placé sous le haut patronage du président de la République, ont été axés sur deux thèmes d’actualité, à savoir : « Les allergies oculaires » et « L’endoscopie interventionelle ». Les maladies respiratoires constituent, selon les participants, un sérieux problème de santé publique qu’il faut diagnostiquer et traiter. Outre les communications scientifiques portant sur les allergies oculaires, les résultats de la conférence de consensus sur le diagnostic et le traitement de ces allergies ont été présentés aux participants.
    D’autant que, a souligné le Pr Douagui, président de la Société maghrébine d’allergologie et d’immunologie clinique, cette maladie est sous-diagnostiquée et mal traitée. « Il y a un abus dans la prescription de corticoïdes locaux. Il était alors urgent de mettre en place un travail multidisciplinaire entre allergologues et ophtalmologues. Des recommandations destinées aux médecins généralistes et aux spécialistes ont été adoptées par quatre sociétés savantes la Société algérienne d’allergologie la Société algérienne d’ophtalmologie, la Société algérienne d’ophtalmologie privée et la Société algérienne d’allergologie privée, a souligné le Pr Douagui. Il est donc recommandé de doter toutes les régions sanitaires du pays d’au moins un centre de référence pour diagnostiquer les allergies, en général, et les allergies oculaires en particulier, de diffuser par un guide les bonnes pratiques médicales issues de cette conférence nationale de consensus à l’ensemble des médecins généralistes et spécialistes impliqués dans la prise en charge de cette pathologie très fréquente et parfois invalidante. »
    Le Pr Douagui a aussi précisé qu’« il est question de faire les recommandations suivantes en direction des autorités de tutelle (ministère de la Santé, de l’Enseignement supérieur, du Travail et des Affaires sociales ) en vue d’améliorer la prise en charge de cette pathologie : doter tous les services d’ophtalmologie universitaires, d’unités d’allergologie et, également, dans les grandes structures privées, assurer une formation médicale continue de cette pathologie, encourager les société savantes algérienne d’ophtalmologie à éditer une revue scientifique, organiser à travers les régions sanitaires du pays des FMC pour sensibiliser, informer les médecins sur cette pathologie, procéder à des enquêtes épidémiologiques pour situer l’ampleur du problème de cette pathologie invalidante, et créer un groupe de recherche en allergo-ophtalmologie, composé des bureaux des 4 sociétés savantes, qui sera chargé de mettre en place des travaux dans les domaines épidémiologique, thérapeutique et d’éducation sanitaire ».
    « C’est ainsi que près de 50 experts algériens (ophtalmologues, allergologues, pneumo-allergologues, médecins du travail, internistes, immunologistes, pédiatres) ont participé aux travaux aux côtés de leurs collègues spécialistes et experts internationaux, les professeurs Salah Mecheri et Serge Dohan de Paris et le professeur Frédéric Chiambaretta de Clermont-Ferrand, a ajouté le Pr Douagui. Il a souligné que 4 ateliers ont été organisés portant sur la définition, l’épidémiologie et les mécanismes immuno-physiopathologiques des allergies oculaires pour le premier atelier, les deux autres ayant traité des aspects du diagnostic et du traitement de ces pathologiques chez l’adulte et chez l’enfant et enfin le dernier portant sur les recommandations à faire en direction des autorités de tutelle et des institutions de formation de santé publique et hospitalo-universitaires.
    « Quant aux malades atteints de tumeurs de bronches et de trachée, ils seront désormais opérés par le biais de l’endoscopie interventionnelle », a précisé le Pr Douagui. « Avec cette nouvelle technique qui consiste à introduire un appareil (l’endoscoscope) dans la bouche du malade, on n’aura plus besoin de recourir à l’opération conventionnelle comme ce fut le cas par le passé », a-t-il affirmé en appelant à l’installation d’unités d’endoscopie interventionnelle à travers les quatre régions sanitaires du pays .

    Par Djamila Kourta (El Watan).
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay
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