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Relations franco-algériennes: le secrétaire général de l'Elysée à Alger

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  • Relations franco-algériennes: le secrétaire général de l'Elysée à Alger

    ALGER, 20 juin 2010 | Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a reçu dimanche le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, a rapporté l'agence APS.
    AFP | 20.06.2010 | 20:07

    Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a reçu dimanche le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, a rapporté l'agence APS.
    L'audience s'est déroulée en présence du Premier ministre Ahmed Ouyahia, du ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci et du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines Abdelkader Messahel, a-t-on ajouté de même source.

    M. Guéant été reçu dans la matinée par M. Ouyahia, a précisé l'APS.
    Le secrétaire général de l'Elysée et Jean-David Levitte, conseiller diplomatique du président français Nicolas Sarkozy, effectuaient une "visite de travail" à Alger, avait indiqué auparavant à l'AFP une source diplomatique.

    Les deux hauts responsables français étaient déjà venus en février à Alger où ils avaient également été reçus par le Premier ministre.
    M. Sarkozy avait estimé le 1er juin qu'il faudra "du temps" pour que les relations franco-algériennes s'apaisent, tout en se réjouissant de la présence à Nice, pour le 25e sommet Afrique-France, de son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika.

    "Est-ce qu'il suffit que le président Bouteflika participe au sommet Afrique-France pour que, d'un coup, tout s'éclaire dans la relation entre la France et l'Algérie ? Je crains de ne pas avoir exactement le même optimisme. Il faudra encore du temps", avait-il déclaré.
    Initialement programmée en 2009, une visite d'Etat en France de M. Bouteflika reste reportée sine die sur fond de divergences non soldées autour de la colonisation française.

    Lors d'une visite en Algérie fin 2007, Nicolas Sarkozy avait fermement dénoncé le système colonial "injuste par nature" mais refusé toute idée de "repentance".
    Ces relations algéro-françaises se sont également crispées notamment à propos du diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni, aujourd'hui témoin assisté dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de l'opposant Ali Mecili en 1987 à Paris, ou celle concernant l'assassinat des sept moines de Tibéhirine en 1996.

    L'Algérie a aussi vivement critiqué son inscription par Paris sur une liste de "pays à risques" concernant les transports aériens, tandis que des députés algériens ont déposé une proposition de loi "criminalisant" le colonialisme.


    AFP
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