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L’Europe n’investit pas suffisamment en R&D. En conséquence, elle commence à moins attirer les activités de recherche qu’auparavant. Préoccupant.
Préoccupant vous avez dit, la recherche fou le camp a l'etranger, il y a ceux qui partent au USA a titre individuel et les autres, les grands groupes et laboratoires qui investissent ailleurs, ca coute moiins cher, avec le prix d'un chercheur allemand on peut s'en payer 10 en Inde, alors on baisse les bras parce que simplement en Europe elle est condamner a une lente agonie.
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La recherche, la recherche ! Notre salut passe par la recherche ! Les invocations sont unanimes dans toute l’Europe, mais l’immobilisme est patent. De quelque côté que l’on se tourne, les convictions sont affichées, voire martelées. Rien n’y fait. La Commission européenne tire le signal d’alarme. La croissance des investissements en R&D s’est ralentie depuis 2000. Elle n’a augmenté que faiblement de 2002 à 2003. Le constat est sévère. L’Europe consacre une part beaucoup plus faible de sa richesse à la R&D que les Etats-Unis ou le Japon (1,93 % du PIB, contre respectivement 2,59 % et 3,15 %). A ce rythme elle ratera, et de loin, l’objectif qu’elle s’est fixé : 3 % en 2010. Tout juste atteindra-t-elle 2,2 %. La même part que la Chine qui n’en était qu’à 1,3 % en 2003 ! Il y a quelques mois, la Commission a demandé aux gouvernements de doubler ses crédits de recherche. Elle n’a pas été entendue. Reste que les politiques étatiques ne sont pas seules en cause. En 2002, les entreprises européennes ont financé 55 % des dépenses intérieures de R&D dans l’Union, contre 63 % aux Etats-Unis et 74 % au Japon. Et cette part diminue ! Plus inquiétant encore : l’Europe commence à moins attirer les activités de recherche. Entre 1997 et 2002, les dépenses de R&D effectuées par les entreprises de l’UE aux Etats-Unis ont augmenté beaucoup plus rapidement que celles effectuées par les entreprises américaines en Europe (54 % contre 38 %).
Et ce phénomène en masque un autre. En effet, les grands groupes européens n’investissent pas moins qu’auparavant. Ils ont même un peu augmenté leur effort. L’explication de cette apparente contradiction ? Une partie de leurs activités de recherche et d’innovation se déplace vers d’autres continents. Après les usines, les bureaux d’études et la R&D ! « L’Europe doit miser sur l’innovation, les produits à valeur ajoutée et la formation », c’est aujourd’hui la profession de foi la mieux partagée. Encore faut-il s’en donner les moyens. L’effort doit être collectif (voir aussi notre enquête p 28).
Par Paul Wagner, directeur de la rédaction
http://www.usinenouvelle.com/article...h=10&maxrow=46
Préoccupant vous avez dit, la recherche fou le camp a l'etranger, il y a ceux qui partent au USA a titre individuel et les autres, les grands groupes et laboratoires qui investissent ailleurs, ca coute moiins cher, avec le prix d'un chercheur allemand on peut s'en payer 10 en Inde, alors on baisse les bras parce que simplement en Europe elle est condamner a une lente agonie.
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La recherche, la recherche ! Notre salut passe par la recherche ! Les invocations sont unanimes dans toute l’Europe, mais l’immobilisme est patent. De quelque côté que l’on se tourne, les convictions sont affichées, voire martelées. Rien n’y fait. La Commission européenne tire le signal d’alarme. La croissance des investissements en R&D s’est ralentie depuis 2000. Elle n’a augmenté que faiblement de 2002 à 2003. Le constat est sévère. L’Europe consacre une part beaucoup plus faible de sa richesse à la R&D que les Etats-Unis ou le Japon (1,93 % du PIB, contre respectivement 2,59 % et 3,15 %). A ce rythme elle ratera, et de loin, l’objectif qu’elle s’est fixé : 3 % en 2010. Tout juste atteindra-t-elle 2,2 %. La même part que la Chine qui n’en était qu’à 1,3 % en 2003 ! Il y a quelques mois, la Commission a demandé aux gouvernements de doubler ses crédits de recherche. Elle n’a pas été entendue. Reste que les politiques étatiques ne sont pas seules en cause. En 2002, les entreprises européennes ont financé 55 % des dépenses intérieures de R&D dans l’Union, contre 63 % aux Etats-Unis et 74 % au Japon. Et cette part diminue ! Plus inquiétant encore : l’Europe commence à moins attirer les activités de recherche. Entre 1997 et 2002, les dépenses de R&D effectuées par les entreprises de l’UE aux Etats-Unis ont augmenté beaucoup plus rapidement que celles effectuées par les entreprises américaines en Europe (54 % contre 38 %).
Et ce phénomène en masque un autre. En effet, les grands groupes européens n’investissent pas moins qu’auparavant. Ils ont même un peu augmenté leur effort. L’explication de cette apparente contradiction ? Une partie de leurs activités de recherche et d’innovation se déplace vers d’autres continents. Après les usines, les bureaux d’études et la R&D ! « L’Europe doit miser sur l’innovation, les produits à valeur ajoutée et la formation », c’est aujourd’hui la profession de foi la mieux partagée. Encore faut-il s’en donner les moyens. L’effort doit être collectif (voir aussi notre enquête p 28).
Par Paul Wagner, directeur de la rédaction
http://www.usinenouvelle.com/article...h=10&maxrow=46